Denis Charbit bat ses précédents records de collabo. Sans cela, on ne le verrait probablement pas aussi souvent dans les médias français. Il faut croire qu’il a réussi à s’y faire titulariser. Même le dernier coup des services israéliens au Liban ne lui fera pas libérer un propos de satisfaction juive. Maintenant Charbit est aidé dans la tâche. Pour ne pas qu’il se fatigue trop, il a un partenaire, Vincent Lemire, un suppôt du Hamas.

En effet, Lemire a cautionné la Rima Hassan et a plaidé le maintien de l’UNRWA entièrement phagocyté par le Hamas. Lemire soutient que Ismail Haniyeh était un dirigeant « modéré » du Hamas que Netanyahou a fait « éliminer pour pouvoir poursuivre la guerre ».

Charbit qui dispense les leçons sur le sionisme sur le site Akadem, même modérément ne contredit pas Lemire à qui il cire les pompes avec du « tu » bien sonore afin de signifier qu’il s’agit d’un camarade et qu’il est du bon côté.

Dans ce débat du 18/9 au soir de l’émission « C ce soir » de TV hamas sur la situation au Liban, à partir de 39 minutes 50, Lemire se met à déblatérer que Tsahal aurait mobilité des Soudanais demandeurs d’asile pour les envoyer combattre dans la Bande de Gaza.

Le Charbit ne rétorque à rien à cette intox.

Le Lemire poursuit en reprenant une info de Haaretz (Der Stürmer en hébreu comme le dit Maître Yoram Sheftel) selon laquelle 40 % des jeunes terminant des études médicales en Israël planifient de partir du pays. Et le Ccharbit approuve.

Le lendemain, 19/9 sur France Inter, Charbit remet cela. Décidément, Il faut croire qu’il a réussi à se faire titulariser dans le service public français.

À un moment, il affirme qu’il craint « une invasion terrestre ». L’animatrice Léa Salamé afin de lever le malentendu s’il craint une invasion terrestre du Hezbollah lui demande préciser.

Il répond craindre une invasion terrestre israélienne au Liban.

Charbit désormais remplit le rôle de l’Israélien francophone « progressiste » de service dans les médias français, bien plus que Barnavi ou que d’autres, à quel prix de compromission. Comme s’il n’avait pas suffisamment d’horizons médiatique pour nuire, il est chouchouté par Akadem, par le collège universitaire de Netanya, par Qualita, par Radio J, par RCJ, par le Centre Manitou et a même été interviewé par Antoine Mercier sur Mosaïque, au demeurant, une très bonne chaîne sur internet. MBH♦

Meir Ben Hayoun, MABATIM.INFO

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Relire :
« L’antisionisme d’aujourd’hui », ou les tribulations juridico-historiques du Pr CHARBIT (Danielle Khayat, 15/2/2018)