par Serge Siksik,
[Tel Aviv 7 août 2025]

Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? Si je ne suis que pour moi, que suis-je ? Et si ce n’est maintenant, quand ? » – Hilel, Pirkei Avot (Traité des Pères chap 1 michnah 14)

Appliquons cette sagesse millénaire au seul peuple dont la survie reste une question légitime, au XXIᵉ siècle : Israël.

Si Israël n’est pas pour lui, qui le sera ?

Hilel posait cette question il y a deux mille ans.

Aujourd’hui, elle s’impose non plus à un homme, mais à une nation : Israël.

• Qui, parmi les nations, est accouru à son secours le 8 octobre 2023 alors que la veille, 7 octobre, des enfants juifs furent égorgés, des femmes violées, des familles brûlées vives ?
• Qui s’est levé pour dire : Assez ?
• Qui a agi, ne serait-ce qu’un instant, comme s’il s’agissait de son propre peuple ?

La réponse, tragique et limpide, est celle-ci : PERSONNE

Le monde s’est empressé d’expliquer, de contextualiser, d’accuser. D’excuser le monstre.

Et quand Israël a décidé de se défendre, la meute internationale n’a pas crié : justice ! Elle a crié : génocide.

La France de Macron a tranché : elle préfère les assassins aux survivants.

• Elle pleure Gaza, pas Sdérot.
• Elle s’indigne pour Rafiah, mais ne dit rien sur les fillettes décapitées.
• Elle donne le micro aux bourreaux et fait taire les témoins.
• Elle subventionne la haine, tout en se pinçant le nez devant les cendres d’Auschwitz. Trop daté, trop juif, trop… embarrassant.
• Quand le Hamas tue, la République nuance.
• Quand Israël se défend, elle condamne.

Alors oui, Israël doit faire pour lui, car nul ne le fera. Ni l’ONU, ni l’Europe, ni même l’Amérique n’arracheront les otages. Aucun ne prendra les tunnels du Hamas à la place de Tsahal. Aucun ne pleurera nos morts.

L’histoire nous l’a enseigné dans le sang : quand Israël ne se protège pas, on l’extermine.

Mais si Israël n’est que pour lui, qu’est-il ?

Israël n’est ni une forteresse close ni un bunker. C’est un pays qui soigne les enfants de Gaza quand il bombarde les infrastructures terroristes à côté. Un pays qui envoie de l’aide humanitaire à ses ennemis, même lorsqu’ils rêvent sa disparition.

Quel autre État au monde livre quotidiennement eau, électricité, carburant et nourriture à un territoire gouverné par un groupe terroriste qui ne cache pas son projet : anéantir tous les Juifs ?

Quel autre peuple, après tant de massacres, choisit de rester humain au milieu de la barbarie ?

Israël, même assiégé, n’oublie pas l’éthique juive. Il défend ses citoyens arabes israéliens, protège les Druzes menacés en Syrie, alerte les populations civiles avant ses frappes. Il combat seul l’axe iranien, qui arme, finance, propage la mort… pour nous, mais aussi pour vous pendant que l’Occident signe des chèques à Téhéran.

Israël combat pour lui, et pour le monde.

Israël, c’est le dernier poste avancé de la dignité humaine au Moyen-Orient.

Et pourtant, ce n’est pas à lui qu’on donne la médaille.

C’est à ceux qui creusent les tunnels et fantasment un monde sans Juifs que la France offre un État alors qu’il n’existe ni peuple ni Histoire sous l’identité palestinienne préfabriquée. Une population aux origines diverses en Judée-Samarie et Gaza, sans passé commun ni légitimité historique. Nous avons toléré de coexister avec ceux qui rêvent de notre effacement. Il est temps de mettre fin à ce voisinage suicidaire !

Le lit de la République de Macron est vaste. Il accueille les tueurs avec oreiller en soie.

Et si ce n’est maintenant, quand ?

Le moment n’est plus au dialogue, il est à la lucidité.

L’heure n’est plus aux hésitations. Chaque jour passé à justifier la terreur islamiste renforce les tueurs du Hamas. Chaque silence devant l’hypocrisie occidentale, prompte à condamner Israël et lente à désarmer les tyrans, nous condamne à revivre l’Histoire que nous ne voulions plus jamais voir. Le poison est dans les veines du discours occidental. Et la France, haut perchée sur ses principes, est tombée dans la fange des collabos modernes.

L’Iran n’attend pas. Le Hezbollah n’attend pas. Hamas n’attend pas. Le fanatisme non plus. Il progresse à Gaza, à Téhéran, à Paris, à Londres, à Madrid, à Canberra… Et c’est Israël qui tient la ligne de front pour le monde libre.

Oui, Israël doit être et faire pour lui, MAINTENANT עכשיו

– Israël n’attendra pas la permission de vivre.

– Il ne tendra plus la main à ceux qui serrent celle du Hamas.

– Il ne quémandera plus l’amour d’un monde qui le hait chaque jour un peu plus.

La maxime d’Hilel n’est pas une jolie pensée talmudique, c’est un code de survie et Israël l’a compris.

• Israël est pour lui, car nul ne le sera à sa place.
• Israël n’est pas que pour lui, car il porte l’éthique dans sa chair, même au milieu du feu.
• Israël agit maintenant car demain, ce sera trop tard.

Le monde ment. La France trahit. Israël tient !

Voilà, aujourd’hui, la vérité nue.

Et cette vérité ne passera pas par l’Élysée, mais par Sdérot, Kfar Aza, Be’eri…

De Yeroushalayim surgira une lumière qui dévoilera trois lettres cardinales : אמת SS♦

Serge Siksik, MABATIM.INFO