Par Dov Kravi דב קרבי
Les journalistes se demandent pourquoi ils sont considérés comme peu crédibles par une majorité de Français. Il ne leur viendrait pas à l’esprit que leur comportement de propagandiste les discrédite et les déshonore — ce dont ils n’ont cure, en fiers représentants autoproclamés du camp du Bien — et préfèrent penser que c’est de la faute de Trump.
Rien ne change dans le non respect de la charte de Munich censée réguler l’exercice du journalisme au quotidien. La magistrale recension, par Liliane Messika, des derniers méfaits de ces folliculaires — serviles laquais des roquets d’Orsay par l’intermédiaire d’une AFP semi-gouvernementale — est une pierre à ajouter au livre noir de la presse stipendiée.
Chacun se souvient de la tuerie au musée juif de Bruxelles. Mehdi Nemmouche, tueur « présumé » mais délinquant multirécidiviste radicalisé en prison, passé par la Syrie et djihadiste bourreau avéré, avait assassiné un couple israélien, une bénévole française et un jeune employé belge. A la suite de ces événements, de leur retentissement médiatique et de l’empoignade habituelle sur les réseaux, le journaliste Michael Blum avait commis, sur le Times of Israel, un article prétendant exonérer la presse (française en l’occurrence) de toute influence sur l’antisémitisme nouvelle mouture et ses ravages parmi les Juifs. A cet égard, j’avais publié une réponse à ce Monsieur Blum :