Toudoudoutt ! Toudoudoutt ! Vous entendez les ambulances qui viennent chercher l’auteur de ces lignes pour l’interner dans l’intérêt des familles, de l’ordre public, de la paix dans les ménages… ? ATTENDEZ ! LISEZ JUSQU’AU BOUT !
Houria Bouteldja existe et on n’a pas envie de la rencontrer
Bouteldja doit avoir un cerveau, car une moelle épinière ne suffirait pas à mijoter toutes ses provocations. La dernière a été calculée pour tester la résistance des sociétés occidentales aux agressions contre la décence et contre l’humanité (l’humanisme ayant été vaincu depuis longtemps). Le test est revenu positif : on ne trouve aucune trace de cette info dans la presse mainstream, celle qui a systématiquement piscine ou coiffeur quand les antisémites clament haut et fort leur haine des Juifs. Ceux qui tiennent vraiment à savoir à quelle sauce nous serons dévorés par le fascisme pour lequel Madame Bouteldja travaille, peuvent consulter des médias alternatifs (i24news), mais pas n’importe lesquels, par exemple pas le groupe dominant des islamo-complotistes bas de gamme qui inonde la toile de ses fantasmes haineux. Non, allez plutôt voir les quelques rares spécimens philosémites encore survivants…
Le monde serait plus vivable si Bouteldja était muette. Ou si nous étions sourds
Quelle est donc la dernière actualité de cette présumée personne ? La porte-parole du Parti des indigènes de la République a déclaré dans un discours, lors d’une conférence de la Commission islamique des droits de l’homme (ne riez pas, ça existe), qu’il faut combattre le philosémitisme :
« Nous devons critiquer l’islamophobie radicale et le philosémitisme, qui sont les mêmes visages du racisme d’État. L’idée ici n’est pas de combattre l’islamophobie et l’antisémitisme. L’idée est de combattre l’islamophobie et le philosémitisme.(Memri) »
Quand on s’adresse aux autruches, on ajoute toujours une épice décorative au mantra « tout musulman naît ontologiquement victime d’islamophobie qu’il faut absolument combattre ». Les audacieux mettent une pincée d’antisémitisme pour faire semblant de se préoccuper des racismes en général et pas de la seule islamophobie, inventée par l’ayatollah Khomeiny pour faire taire les opposants.
Bouteldja fait beaucoup mieux : elle investit sur l’antisémitisme à la hausse. Elle est la première antisémite qui, depuis la fin des lois de Vichy, admet publiquement, non seulement sa haine des Juifs, mais sa volonté de combattre ceux qui ne la partagent pas.
Admirons l’oxymore : « la Commission islamique des droits de l’homme »
Bouteldja a bien choisi la tribune d’où lancer son programme d’antisémitisme élargi : une conférence de la Commission islamique des droits de l’homme.
Pour les Occidentaux, les droits de l’homme s’incarnent dans la Déclaration universelle du même nom : tous les humains, sans distinction de sexe, de race ou de religion, sont égaux devant la loi et leur droit à toutes les libertés – y compris celle de penser et de croire, de lire et d’aimer – est garanti par ladite loi.
Pour les 57 membres de l’OCI, l’Organisation de la coopération islamique, ce n’est pas la même chanson : les lois d’Allah sont au-dessus de toutes les autres, aussi les droits de l’homme n’existent-ils que dans les limites de la sharia. C’est pourquoi l’OCI a rendue publique, en 1981, sa version islamique de la Déclaration des droits de l’homme, qui limite ceux-ci à ce qu’autorise Allah dans le Coran et Mahomet dans ses actions, relatées dans les Hadiths. Point barre (Wikisource).
Dans ces deux recueils, savez-vous quoi qu’y n’y a ?
L’équivalent de notre « tous les hommes sont égaux devant la loi » est le Hadith n°2767b (Livre 37, hadith 6666) : « Aucun musulman ne mourra sans qu’Allah n’admette à sa place un Juif ou un chrétien dans le feu de l’enfer. » Et aussi : « Celui qui tue intentionnellement un croyant (c’est-à-dire un musulman, NDLR) sera voué à l’Enfer éternel. Dieu le frappe de Sa colère, le maudit et lui réserve un châtiment immense. [Coran, IV, 93][1] »
Aux LGBT que la convergence des luttes fait défiler avec les islamistes, nous conseillons la lecture des deux suivants : « Si vous trouvez quelqu’un qui fait comme le peuple de Lot l’a fait (c’est-à-dire l’homosexualité masculine, NDLR), tuez celui qui le fait et celui à qui cela est fait. » (Abu Dawud 38: 4447) et : « Lapidez celui qui est au-dessus et celui qui est au-dessous, tuez-les tous les deux[1]. » (Ibn Majah 3: 20: 2562)
Chez nous, kouffars, les droits de l’homme, concernent aussi bien les femmes et les enfants. Pas chez les exaltés qui reçoivent en direct les instructions divines : le 4 novembre 2017, Mazen Al-Sersawi, qui enseigne à l’université Al-Azhar[2], a expliqué que l’islam autorise les hommes à avoir des relations sexuelles avec leurs filles illégitimes et à les épouser, car ces filles ne portant pas le nom de leur père, la filiation n’est pas attestée par la sharia. Toujours en 2017, un autre religieux égyptien, Muftah Mohammad Maarouf, a déclaré, lors d’un débat télévisé, qu’aucune prescription de la sharia n’interdisait de marier des nouveau-nés et que « dans la sharia, il n’y a pas d’âge fixé pour le mariage en ce qui concerne les femmes.(New Zealand Herald) » Sheikh Saïd Numan, autre lumière d’Al-Azhar, a surenchéri sur ON TV (Égypte) le 14 novembre 2018 : un contrat de mariage peut être conclu entre un fœtus femelle et un fœtus mâle par leurs tuteurs respectifs, l’union sera simplement suspendue jusqu’à ce que les enfants grandissent (vidéo et traduction).
Argument habituel des symétrologues : la Bible aussi … !
La Bible relate l’histoire du peuple juif et son tome 2, le Nouveau Testament, celle de Jésus. Mais aucune religion dont la Bible est le texte de référence n’a jamais publié une déclaration officielle l’instituant loi supranationale dans 57 pays du monde.
Tout est question de contexte, insistent les Struthionidae[3]. Dans la Bible, on use de la loi du talion, oubliée aujourd’hui dans les pays de tradition judéo-chrétienne. Laissons aux musulmans le temps de réinterpréter le Coran comme les Juifs et les chrétiens l’ont fait.
Niet : la Bible peut être contextualisée, le Coran, pas : c’est interdit. Tel qu’il est, il leur plaît, il leur fait de l’effet et ils l’ai-ai-ment. La Déclaration islamique universelle des droits de l’homme date de 1981, pas de la construction du Temple de Jérusalem[4]. Elle est appliquée en totalité dans 57 États et commence à grignoter discrètement des pans de la législation dans d’autres pays où l’islam n’est pas la première religion (notamment en Grande-Bretagne).
La différence entre la Bible et le Coran
C’est que :
« le Coran n’a pas été inspiré et rédigé par des hommes, comme il en fut des livres des Juifs et des Chrétiens, qui sont corrompus d’erreurs. Il est incréé, révélé directement par Dieu. Éternel, irréfutable et irréformable. (…) et c’est bien d’un code de loi qu’il s’agit. Ce sont les lois de Dieu[1]. »
Vous haussez les épaules, lecteurs ? Non, pas vous, Mabatimophiles, mais ceux qui lisent la presse mainstream et à qui on appuie bien fort la tête dans le sable pour qu’ils révisent la leçon Islam-religion-de-paix-et-de-tolérance et ne voient rien de la réalité.
Tiens, vous avez remarqué ? Depuis que les islamistes tuent, sur notre sol, des civils qui ne sont ni juifs ni journalistes, on n’entend plus cette formule magique qu’on avait crue composée du prénom suivi du nom de famille de la religion obligatoirement aimable.
« Dieu a ordonné de leur porter Sa parole, par la force si nécessaire et contre leur résistance. Contrairement à ce que beaucoup d’hypocrites affirment, le djihad armé n’est pas seulement permis pour se défendre quand on est attaqué. Le Coran, sans ambiguïté dit : ‘’Ne faiblissez pas et ne demandez pas la paix quand vous êtes les plus forts et que Dieu est avec vous’’ ! [Coran, XLVII, 35] »[1].
Houria Bouteldja est malfaisante, mais pas inutile
En révélant à voix haute la prochaine étape de la stratégie islamiste de conquête de l’Europe, qui consiste à se débarrasser des Juifs, puis de ceux qui les respectent, avant de s’attaquer aux chrétiens, elle nous réveille ! Bien sûr, pour cela, il faut que nous soyons informés de ce qu’elle dit tout haut à une tribune et que nos journagandistes s’emploient à ne pas entendre.
Heureusement nous, nous lisons MEMRI, l’observatoire des médias du Moyen-Orient. MEMRI veille et traduit de l’arabe ce qui nous concerne, donc nous savons.
Houria Bouteldja est un symptôme, celui qui révèle la maladie mentale dont souffre l’Europe, celle qui nous a fait accepter le mantra Islam-religion-de-paix-et-de-tolérance, alors même que les musulmans les plus rigoureux expliquent qu’il « n’est pas une religion de paix, il est avant tout une religion de la vérité. Le djihad armé est pour apporter la lumière de Dieu aux peuples mécréants. Prétendre le contraire c’est mentir. (…) Le problème n’est pas que le Coran n’est plus adapté à notre temps, c’est que la philosophie occidentale (…) est en opposition au Coran de l’Islam[1]. »
Le délire de Bouteldja est no-limit
À ses yeux, la France et la Grande-Bretagne sont profondément philosémites, or il faut empêcher les Juifs d’être aimés. Bon, treize Juifs tués seulement parce que juifs, en une dizaine d’années en France, elle doit considérer que c’est du philosémitisme vache…
On pourrait lui suggérer des pistes : interdire aux Juifs les professions libérales, l’enseignement, la fonction publique… Du coup, on libérerait pour d’autres, plus méritants, les postes qu’on leur avait attribués par philosémitisme. Ce serait sympa, des profs qui ne savent pas écrire, des médecins incapables de situer les poumons et des avocats avec un vocabulaire de 500 mots ! Car ne l’oublions pas, la première cause du philosémitisme outrancier des facultés de médecine et de droit françaises, c’est le fait que les familles juives accordent une importance démesurée à l’éducation de leurs enfants. D’où leurs succès scolaires qui leur permettent truster les métiers Bac plus 10.
Alors que les malheureux indigènes de la république, convaincus par Bouteldja et consorts que tout leur est dû et que ce qu’ils n’obtiennent pas, malgré leur supériorité ontologique, leur est volé par les Juifs, se retrouvent avec Bac moins dix, discriminés à l’entrée des professions bien payées.
Houria Bouteldja est un symptôme à prendre au sérieux
La fièvre n’est pas une maladie, c’est un symptôme qui fait prendre conscience de la présence d’une maladie. Personne ne souhaite avoir de la fièvre, mais elle est utile et permet de soigner des maladies dont on risquerait, sans sa présence, d’ignorer être atteint.
C’est le rôle que tient Houria Bouteldja. Elle nous dit clairement que l’ère de la civilisation est révolue et que l’on se dirige, sous sa conduite éclairée, vers la loi de la jungle islamique : supériorité ontologique des musulmans sur les non musulmans au lieu de l’égalité des droits, soumission inconditionnelle des hommes au Coran et celle des femmes aux hommes au lieu de la liberté de penser. La mort pour les apostats, les femmes adultères et pour les homosexuels n’en est pas que la conséquence logique : c’est aussi une prescription coranique.
Un Copte (chrétien d’Égypte), François Sweydan, instille une goutte d’optimisme dans l’océan de noirceur islamiste. Il pense que « L’information en temps réel, les réseaux sociaux, la parabole et le smartphone sont en train de déconstruire l’islam ; il craque de partout. C’est en Europe que nous sommes en retard, car nos pays occidentaux ont cultivé le déni, la désinformation, la protection de l’islamisme et l’aveuglement face aux revendications archaïques dont le monde arabe cherche à se libérer. »
À l’insu de son plein gré, Houria Bouteldja participe à nous réveiller. Qu’elle continue ses outrances : les quelques décérébrés que cela ajoutera à son cheptel comptent moins que les citoyens dotés d’une conscience dans la lutte à l’ouverture des yeux de l’Europe. LM♦
Liliane Messika, mabatim.info
[1] Extrait de l’interview d’un imam proche du recteur de la grande mosquée de Paris, (Courrier du Maghreb et de l’Orient)
[2] Al Azhar est à l’enseignement religieux musulman ce que la Sorbonne et Oxford sont aux études profanes.[3] Ça en jette, hein ? C’est le nom savant des autruches. Retenez-le pour briller dans les dîners en ville.
[4] Vers 930 avant Jésus-Christ.
Chere Liliane
Encore une bonne analyse a l’usage du Mabatim moyen.
On reste neanmoins peu convaincu par la goutte d’espoir donnee a la fin. Apres la pluie le beau temps ?
Parlons plutot de deluge et peut etre que nos arrieres petits enfants commenceront a envoyer des pigeons.
Anglais Belges Francais… n’ont pas encore recu la grande claque qui donnera a certains le courage de de relever la tete.
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Bravo et bien mouchée la Houria! L’antisémitisme a désormais sa litote: la philosémitophobie.
Ça fait tout de suite classe: « Non, monsieur, je ne suis pas antisémite, je suis philosémitophobe. Nuance… »
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