Le grand débat national proposé par Macron fait rage et les discussions s’enchainent à un rythme effréné, le fond du sujet semble mettre tout le monde d’accord : il s’agit de mieux repartir les richesses et de corriger les inégalités sociales et cette volonté, tout à fait honorable, semble être largement partagée.
Les statistiques et les chiffres sont jetés à la volée pour prouver ici qu’untel dépense trop , ou que là-bas untel ne reçoit pas un juste salaire ; la majeure partie des participants fait preuve d’un sincère engagement et de nombreuses vérités et injustices plus ou moins criantes se font jour , ouvrant ainsi la porte à des corrections nécessaires, et je ne voudrais pas me mêler de ce débat général sur ce thème qui permet à des personnes compétentes et concernées d’intervenir enfin, avec un peu de retard après une élection présidentielle scandaleusement escamotée en 2017 : comment économiser ici , comment dépenser moins la bas ,voilà bien le cœur d’une discussion que tous , nous devions tenir , et qu’il est grand temps de voir aboutir .
Ma modeste réflexion se situera donc sur un autre plan, celui de l’approche basique et un peu « philosophique » de l’activité humaine et se traduira par une simple question que nul ne semble poser :
Et pourquoi pas décider d’en sortir par le haut ?
Un pays est composé de millions de foyers, et son activité globale peux se comparer à celle d’un simple foyer ; lorsque les revenus d’un foyer ne suffisent pas à couvrir ses frais, les membres de ce foyer peuvent décider de mettre en place un plan d’économie et de supprimer telle ou telle dépense, mais ils peuvent aussi relever le défi et décider de se donner les moyens de gagner plus !
La France a vu ses services publics s’étioler, ses routes se dégrader, son système social se contracter, ses agriculteurs se clochardiser, son commerce extérieur s’effondrer et personne, ou presque, dans ce pays, à l’exception notable et timide du président Macron, n’a juste évoqué la possibilité de relancer l’économie vers le haut pour payer ce qui nous semble finalement indispensable et légitime à tous, c’est-à-dire le maintien de notre mode de vie.
Je ne vous assènerai donc pas les ratios et graphiques démontrant que nous stagnons depuis plusieurs années alors que d’autres foncent vers le monde de demain , je n’accuserai pas les dirigeants , du présent ou du passé, d’avoir manqué d’ambition pour ce pays , puisque finalement , personne ne leur a fait ce reproche qui a mon sens aurait dû être le premier et le plus grave .Je vous invite simplement à vous décaler du mode de pensée misérabiliste et accusatoire qui semble être devenu le dogme français de ces dernières décennies , pour vous propulser vers une vision optimiste , volontariste et productive de la vie : l’homme n’est pas un gestionnaire de son tas de sable qui a pour unique mission de veiller à préserver son lopin de terre ; l’homme est une machine créative qui est passé en quelques centaines de générations des cavernes à la conquête de l’espace , il a réalisé et réalisera encore des millions de prouesses , la seule question qui doit nous animer est donc la suivante :
Voulons-nous aller plus haut ? TA♦
Thierry Amouyal, mabatim.info