C’est un mage qui allait à dos d’ânesse. Il s’agit du Balaam biblique. Son nom, bien qu’il soit discuté, serait « en lien avec le nom de son père Beor…brûler, déchiqueter, détruire, ainsi appelé à cause de la puissance destructrice attribuée à ses malédictions. » (Hengstenberg). Il habitait en Mésopotamie. Balak l’envoya, avec de grandes récompenses, pour maudire Israël…
Inexorablement, le peuple d’Israël avance. Ni dans la plaine, ni dans la montagne, il ne se laisse arrêter. C’est pourquoi Balaam est mis en place…
Une « colon » de 13 ans !
Il y a eu: « Les colons israéliens en colère après la mort d’une des leurs ». « Une des leurs » ? « Oui, une « colon». Elle avait 13 ans! Des propos par lesquels les Médias déshumanisent pour mieux humaniser des assassins. La Cisjordanie, où la jeune Israélienne a été tuée dans son sommeil, est ce qu’on appelle un territoire occupé… Alors silence c’est une « colon ».
Est-il possible que les médias présentent les événements depuis Israël de sorte à faire « détester les Israéliens?».
Choquant, la une de Libération avec une photo au recadrage trompeur qui laisse l’impression qu’une soldate israélienne mettrait en joue un vieux monsieur, palestinien. La photo avait été utilisée la veille parait-il, sans être recadrée. D’autres clichés de la scène, publiées par d’autres médias laissent voir la tromperie de la photo recadrée de Libération :
Infoequitable précise que cette politique des unes aussi accrocheuses qu’anti-israéliennes a laissé un mauvais souvenir à Libération qui avait commis en septembre 2000 une grosse bourde lors de l’affaire Grossman.
Envoyé spécial, Libé, Arte, M6…
Le choc du reportage « d’Envoyé spécial » l’émission d’information de France 2. « Gaza, une jeunesse estropiée ». Le personnage central en était Alaa. Un brave garçon. Censé être allé se promener et manifester paisiblement vers la frontière israélienne. C’est ballot le voilà qui se prend une mauvaise balle : il en perd la jambe. Adieu veaux vaches. Adieu espoir de devenir cycliste.
Un autre, allé lui aussi vers la frontière, pour s’amuser dit-il, puni lui encore de ses actes innocents. De cette manière cruelle. Injuste. Violente. Ces salauds de Tsahal.
Pour faire plus court, j’ai écarté probablement le meilleur: Arte, on peut lire l’article de Jean-Patrick Grumberg du 12 juin 2017 dans dreuz.info. Ou encore le 22 juillet 2017, « Gaza: la mer ne veut plus de moi ». L’AFP et « les enfants palestiniens tués par l’armée israélienne ».
Même France inter au sujet du triste sort des chrétiens de Gaza. M6, pouvait-elle se distancer? La chaine a été sanctionnée par le CSA et la confédération des juifs de France et des Amis d’Israël ont d’ailleurs signé une lettre ouverte à monsieur de La Villardière. Le journal La Croix compare Israël à… Daesh !Je suis loin d’être exhaustif.
Goldnadel fait un billet sur «Ce que l’on n’a pas dit sur les morts à Gaza».
«La Shoah des Palestiniens »
Tel était le titre plein de nuances d’un article publié sur le site de Médiapart, pour évoquer les 17 Palestiniens tués par l’armée israélienne… » (La shoah orchestré par les Nazis c’est six millions de personnes assassinées).
La télégénique Ahed Tamimi
Les médias belges et français diffusent au sujet d’Ahed Tamimi un message bien raccourci de la réalité car cette jeune Palestinienne arrêtée (en douceur) le 20 décembre 2017 pour des actes de violences flagrants à l’égard de soldats israéliens, et libérée le 29 juillet 2018, ont donné l’occasion de diffuser de petits commentaires formulés, comme trop souvent, de manière à laisser Israël égratigné dans l’opinion des utilisateurs de ces médias.
Dans une vidéo, montrée dans nos journaux, Ahed Tamimi donne toute une série de gifles, coups de poings, coups de pieds à deux soldats… Les soldats ne bronchent pas. Leur réaction n’est jamais venue, c’est pourtant le but de la provocation mise en vidéo par les parents. Il faut savoir qu’Israël est bien un État de droit. Les tribunaux militaires israéliens jugent régulièrement les soldats israéliens lorsqu’ils se rendent coupables d’abus ou d’exactions à l’encontre de Palestiniens…
La famille Tamimi n’est en rien pacifique… Le thème de la « résistance pacifique » palestinienne est très répandu dans les médias pour cacher autant que possible la violence et le terrorisme palestiniens. Ce thème est utilisé pour donner aux événements une réaction légitime à une « occupation » israélienne, « occupation » qui serait la source de tous les maux. Pourquoi omet-on constamment la mention des accords d’Oslo qui déterminent la répartition des rôles convenue entre Israël et l’Autorité palestinienne?
Pour mémoire, la Cisjordanie, partie intégrante de la Jordanie depuis le 24 avril 1950, a été occupée par Israël lors de la guerre des 6 jours de juin 1967. Le 31 juillet 1988, elle a cessé de l’être lorsque la Jordanie a unilatéralement renoncé à toute souveraineté sur ce territoire, le faisant « terre sans propriétaire ». Ce sont finalement les accords israélo-palestinien d’Oslo qui ont réorganisé la gestion et l’administration du territoire dit « cisjordanien » en le scindant en 3 parties… La zone C, sous contrôle civil administratif et militaire, exclusivement israélien (60 % de la Judée-Samarie).
Pour sa part, le village de Nabi Saleh (dont est originaire la jeune fille) se trouve en zone B de Judée-Samarie. Il relève donc du contrôle administratif palestinien et militaire israélien, en vertu des accords signés avec le prix Nobel de la paix palestinien, Yasser Arafat.
Il est possible de poursuivre la stigmatisation d’Israël sur de faux fondements…
Quand Ahed Tamimi parle de libérer la Palestine, elle proclame sa volonté d’éradiquer Israël. Et elle promeut pour ce faire les attentats contre les civils juifs, qui sont tous à ses yeux des « colons ». Peu importe qu’ils vivent dans un village voisin du sien, à Jérusalem ou même à Tel Aviv, sur la partie censée ne pas être disputée du territoire israélien.
La Loi sur l’État Nation
La loi fondamentale « Israël : État-nation du peuple juif » adoptée par le parlement israélien fait couler beaucoup d’encre. Malheureusement, la plupart des commentaires qu’elle suscite ne s’attardent pas sur le texte. L’une des plus importantes déformations concerne la disposition sur la langue officielle du pays.
La chaîne CNEWS s’est livrée à une des manipulations à ce sujet dans une vidéo au sujet d’une manifestation contre cette loi à Tel Aviv. La vidéo explique que l’arabe qui est la langue officielle du pays va ainsi être remplacé par l’hébreu…
Bien évidemment, dire que l’arabe est, ou a été, « LA langue officielle » d’Israël est une pure invention. La loi ne fait que mettre sur le papier une réalité connue de tous : Israël a été créé en 1948 justement pour être l’État du peuple juif (un État arabe, dont la langue aurait été l’arabe, aurait dû voir le jour à ses côtés selon le plan de partage voté par l’ONU en 1947 ; l’attaque du nouvel État d’Israël par les armées arabes a mis fin à cette possibilité à l’époque mais c’est une autre histoire). La langue commune des Juifs étant l’hébreu, elle est devenue la principale langue du pays.
On a pu voir des médias comme « Le Monde » assurer que la loi « retirait à l’arabe son statut de langue officielle au côté de l’hébreu ». D’abord parce qu’il n’y avait pas à proprement parler de langue officielle : Israël n’a jamais eu de constitution et l’objet de la nouvelle loi est justement de compléter les lois fondamentales existantes, qui ensemble font office de constitution, en officialisant les attributs de l’État – langue, mais aussi drapeau, capitale, critères conférant le droit à l’autodétermination…
Le géo politologue Emmanuel Navon, qui a participé à l’élaboration de la nouvelle loi, explique dans « Le Figaro »:
« La loi « Israël : État-nation » ne met pas fin au statut officiel de la langue arabe, puisque l’Arabe n’a jamais été formellement une langue officielle en Israël. L’Arabe avait statut de langue officielle sous le Mandat britannique, au même titre que l’Anglais et l’Hébreu. Avec l’indépendance d’Israël en 1948, le Conseil national temporaire statua que le droit mandataire britannique continuerait d’être en vigueur tant que non supplanté par la législation israélienne. Or cette législation, ainsi que la jurisprudence de la Cour suprême, a fait de l’Arabe une langue reconnue mais pas officielle. La loi exige que les listes de partis et de candidats aux élections soient en Hébreu, mais autorise les partis à traduire les noms de leurs candidats en Arabe. La Cour suprême a obligé l’État à faire figurer l’Arabe aux côtés de l’Hébreu sur certains panneaux de signalisation, mais a refusé de rendre ses arrêts en Arabe. Ce statut reconnu mais non-officiel de la langue arabe est préservé et codifié par la nouvelle loi fondamentale ».
Trois syndicats de journalistes français protestent en juin 2018 contre la venue de Benjamin Netanyahu à Paris. Ces journalistes prétextent que des journalistes palestiniens auraient été visés. Mais surtout ils se font les porte-paroles de la désinformation selon laquelle « La répression à Gaza contre la population civile (…) a fait plus de 100 morts et quelques 8.000 blessés par des tirs à balles réelles ».
Le journaliste qui a été blessé est également membre du Hamas et il était engagé militairement à la barrière pour la cisailler… Ils jugent « inconcevable » la visite de Benjamin Netanyahu, et appellent le président français à lui « demander des comptes » . « Il faut que cesse la répression contre les civils désarmés, contre nos confrères palestiniens et que tous les journalistes arrêtés et incarcérés soient libérés« , plaident ces organisations…
© Moshé Anielewicz pour Europe Israël News
La Fédération Internationale de Journalistes tient colloque à Ramallah
La Fédération internationale des journalistes se réunit à… Ramallah! « Avec la bénédiction de l’Autorité palestinienne, la FIJ a tenu congrès trois jours durant et participé à une manifestation anti-israélienne.
C’est un événement très discret dont presque aucun média français n’a rendu compte. Et pourtant, il éclaire d’un jour particulièrement intéressant les connexions susceptibles de se nouer entre les médias occidentaux et les officiels palestiniens.
Cet événement, c’est la réunion de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui s’est tenue du 16 au 18 novembre 2018 à Ramallah, capitale de l’Autorité palestinienne.
Première organisation mondiale de la profession, la FIJ dit représenter en 2018 plus de 600.000 journalistes dans 146 pays du monde »… »
À suivre… CR♦
Christian Rayet, mabatim.info