Chœur de militants dans un classique de l’opérette antisioniste

choeur palestine.jpgLes antisiomites[1] ne remercient pas assez souvent le compositeur, chef d’orchestre et surtout journagandiste, Armin Arefi, pour son apport régulier à l’œuvre polyphonique intitulée « Délégitimation d’Israël ».

Remédions à cette lacune en décryptant son nouvel opus, un entretien, ou plutôt un duo, publié sous le titre distinctif J’ai été le premier médecin ciblé par un sniper à Gaza par Le Point.

Au commencement étaient l’Adam et l’Eve des interprètes 

La qualité de chacun des interprètes n’est pas le plus important, dans un duo. L’harmonie de l’ensemble est fondamentale.

En l’occurrence, dans l’article du Point, l’intervieweur, à la fois compositeur et interprète, produit la ligne harmonique et harmonieuse : il pose les questions qui permettent d’introduire le message idéologique et il détourne la conversation quand elle risquerait de dévoiler un subterfuge trop apparent.

Son partenaire pour le concert du 15 mars 2019 sur la scène du Point est Tarek Loubani, un médecin urgentiste palestino-canadien, blessé lors de la Marche du Retour. Vous vous souvenez de cette « marche pacifique » ? Elle a servi de modèle à nos Gilets Jaunes. Sauf que l’objectif des Foulards Verts était de détériorer la barrière entre Gaza et Israël, afin de faire entrer le plus de Palestiniens possible en territoire israélien d’une part que cela génère, d’autre part, des martyrs à exhiber à la presse internationale.

La barrière, les Israéliens l’ont installée quand, après leur départ sans condition de la Bande de Gaza, le Hamas a pris le pouvoir et a transformé ce qui aurait pu devenir le Singapour moyen-oriental en camp retranché, d’où il bombarde quotidiennement les civils juifs. Briser cette barrière symbolise la revendication palestinienne d’un ‘droit au retour’ en Israël, ce que l’utile Arefi traduit par « pour revenir sur la terre dont leurs ancêtres ont été chassés à l’issue de la guerre israélo-arabe de 1948 ».

Ce petit passage, passage en force de l’idéologie dans le réel, demande à être décodé pour les non spécialistes de la rhétorique antisioniste.

Les interprètes ont besoin de traducteurs

Le « droit au retour » est une des premières lois votées par l’ État juif nouvellement ressuscité sur sa terre ancestrale, en 1948.

Il mettait en place une mesure qui aurait permis de sauver les six millions de Juifs exterminés par Hitler (si Israël et cette loi avaient existé avant 1940), en garantissant, à l’avenir, la nationalité israélienne à tout juif qui en fera la demande. Pourquoi « à tout Juif » avec majuscule ? Parce que les noms de peuples prennent une majuscule, contrairement aux noms de religions, et que c’est au nom de leur appartenance au peuple juif que six millions d’entre eux ont été exterminés, quelle qu’ait été la nationalité dont les lois anti-juives les avaient déchus, quel qu’ait été leur sexe, leur âge et leur état (les bébés comme les vieillards, les hommes comme les femmes, les génies comme les débiles, les bien-portants comme les malades) et qu’ils aient été de religion juive ou pas (les croyants et les pratiquants comme les agnostiques, les athées et les convertis à d’autres religions).

Si les antisionistes récusent le droit à l’émancipation d’un seul et unique peuple au monde et qu’il se trouve que c’est le peuple juif, ce n’est pas par antisémitisme, se défendent-ils, c’est parce qu’une religion ne DOIT, sous aucun prétexte, servir de base à la création d’un État. C’est pourquoi la date du 15 mai 1948, qui est celle de la déclaration d’indépendance d’Israël, représente, pour eux, une catastrophe (Nakba en arabe), et constitue, en miroir de l’histoire juive, la première date historique de l’histoire palestinienne.

« C’est le désir d’empêcher la réalisation du sionisme qui a poussé les Arabes palestiniens à s’organiser politiquement[2] » et c’est ce qui explique le parallélisme systématique des théoriciens palestiniens, qui ont calqué les événements de l’histoire juive, afin de les transposer à ce qui deviendrait l’histoire palestinienne.

Quant au morceau de bravoure Arefien : « ancêtres chassés à l’issue de la guerre israélo-arabe de 1948 », c’est un concentré de mensonges et d’interprétations frauduleuses. 

D’abord, c’est comme au foot, l’ordre de présentation a un sens. Pour la guerre, c’est : on nomme l’agresseur en premier. Donc il aurait dû dire « guerre arabo-israélienne » puisque, le jour même de sa naissance, l’ État d’Israël a été attaqué par une coalition de six armées arabes.

Ensuite, les ancêtres des Khmers Verts du Hamas n’ont pas « été chassés », ils sont partis pour laisser le champ libre aux ancêtres des frères arabes d’aujourd’hui, égyptiens, syriens, transjordaniens, libanais, irakiens et saoudiens, afin qu’ils exterminent, jusqu’au dernier, les ancêtres des Israéliens d’aujourd’hui.

Environ cent mille Arabes de Palestine sont restés et environ cinquante mille sont revenus, qui constituent aujourd’hui 20% de la population israélienne.

Enfin, ce n’est pas « à l’issue de la guerre », mais précisément « avant cette guerre » qu’ils ont fui le futur champ de bataille, à la demande de leur frères et pour ne pas se retrouver pris entre deux feux.

Une histoire en creux et une indignation à géométrie judéo-variable

Le 15 août 1947, soit exactement 9 mois avant la renaissance d’Israël sur sa terre ancestrale, une autre partition avait amputé l’Inde (superficie de l’époque : 4 169 176 km2) de 881 913 km², dévolus à un nouvel État créé sur la seule base de la religion musulmane : le Pakistan. Son nom, acronyme de ses provinces constitutives (Penjab, Afghania, Kashmir, Sind et Balouchistan), signifie, en ourdou, « Pays des purs ».

Ni avant l’indépendance de l’ État d’Israël ni depuis, aucune protestation ne s’est jamais élevée au sujet de cette partition, qui a occasionné environ un million de morts (Wikipedia) et provoqué un échange de populations de 12,5 millions de personnes (dont zéro a reçu le statut de réfugié, a fortiori transmissible sans limite du nombre de générations).

Par ailleurs, face au discours palestinolâtre, la question se pose régulièrement de la durée de légitimité d’une terre ancestrale : les 5000 ans de lien entre les Juifs et Israël[3], attestés par d’innombrables vestiges archéologiques et textes historiques, sont considérés par les antisionistes comme négligeables, alors que les 70 ans que les Palestiniens peuvent revendiquer[4] sont vus comme la justification suprême de leur droit au retour.

Le plus puissant lobby à l’ONU

Les associations constituant le lobby pro-palestinien sont si nombreuses et si bien introduites à l’ONU, que celle-ci consacre 7 commissions spéciales exclusivement à surveiller Israël et qu’elle vote, bon an mal an, entre 15 et 20 résolutions contre lui, à comparer aux 3 à 6 pour l’ensemble des 192 autres pays. L’ancienne ambassadrice américaine, Nikki Haley, avait résumé cette partialité en une formule lapidaire : « L’ONU, une organisation de 193 pays qui passe 50% de son temps à en attaquer un seul (Times of Israel) ».

Quand, poussée par le troupeau des ONG habituelles, l’organisation mandate une commission d’enquête sur les violences consécutives à la « Marche du retour », on n’est donc pas surpris qu’elle donne l’ordre de n’investiguer qu’à charge et sans tenir compte des actions de la partie adverse[5]. Nulle surprise non plus que les conclusions de la commission soient à la hauteur de sa définition de fonction, ce que l’ami Arefi cite avec gourmandise : « ‘’Plus de 6 000 manifestants non armés ont été touchés par des tireurs d’élite militaires’’ israéliens, estime la commission qui explique qu’il existe des ‘’motifs raisonnables de croire que des tireurs d’élite israéliens ont tiré sur des journalistes, du personnel de santé, des enfants et des personnes handicapées, en sachant qu’ils étaient clairement reconnaissables comme tels’’ ».

Il y a des questions dans la salle ?

Bonjour, je m’appelle Candide, j’habite boulevard Voltaire. Je voudrais savoir ce que faisaient des enfants et des personnes handicapées sur les lieux d’une manifestation contre une puissante armée. D’ailleurs, quels sont les signes distinctifs auxquels on reconnaît une personne handicapée ? Et puis pourquoi les Israéliens auraient-ils « tiré sur des journalistes, du personnel de santé, des enfants et des personnes handicapées » ? Qu’est-ce que cela leur rapporte ? Est-ce pour avoir une mauvaise image qu’ils tuent exprès des gens qui ne représentent aucun danger pour eux ? Enfin, question subsidiaire, à qui profite ce crime ? Le Hamas, qui règne à Gaza depuis son coup d’ État de 2007, a pour habitude d’utiliser des boucliers humains, si possible femmes et enfants, parce que s’il y a des blessés, ou (encore mieux !) des morts, ça rapporte plus en termes d’images qu’une victoire militaire, qu’il n’a, de toute façon, pas les moyens d’obtenir. Croyez-vous que ce soit un coup de billard à deux bandes qui lui permet de faire délégitimer Israël par l’ONU ?

M’enfin, mon pauv’ Mossieu, qu’est-ce que vous allez chercher là ? L’ONU délégitimant Israël ? Mais vous croyez aux complots, vous ! Allez on passe le micro à quelqu’un d’autre.

Question de rattrapage

– Allez, c’est à vous de poser une question. Nous vous suggérons celle-ci : « les Israéliens ont tué 59 personnes en une seule journée, le 14 mai 2018. Y a-t-il déjà eu un seul exemple de génocide aussi abominable sur la planète ? »

­­– Euh… c’est-à-dire, en fait, j’avais une réponse, et je voulais demander si quelqu’un avait une question. Alors je peux utiliser la vôtre ? Voilà ma réponse : Salah al-Bardaouil, qui est un haut responsable du Hamas, avait déclaré « Cinquante des martyrs (des morts) étaient du Hamas, et 12 faisaient partie du reste de la population. Comment le Hamas pourrait-il récolter les fruits (du mouvement) alors qu’il a payé un prix aussi élevé ? (Huffington post) » Est-ce que votre question correspond à ma réponse ? Aie ! Pas sur la tête !

3615- Qui n’en veut des héros ?

Bonjour, je m’appelle Tarek Loubani, j’habite à Québec et je séjourne dans les articles de mon ami Armin Arefi. Je suis médecin urgentiste et professeur associé à la University of Western Ontario. Je passe la parole à mon thuriféraire. « Le 14 mai 2018, (…) Tarek Loubani était à Gaza pour prendre en charge les manifestants de la « marche du retour », dont 59 ont été tués par des tirs israéliens. Or lui-même a été visé par un tir de sniper qui lui a traversé les deux genoux. »

Légère interruption d’une autre adulatrice, Amy Goodman, qui a interviewé le beau docteur pour Democracy Now, le 17 mai 2018, soit trois jours après qu’il ait rencontré une balle qui a fait d’une pierre deux genoux. Et il ne joue pas de piano debout, mais de l’interview et une photo de lui, prise sur son lit de douleur apparaît pendant son interview. La voici :

Amy Goodman.jpg

Ça lui fait une belle jambe, au presque amputé !

Cette photo lui fait une belle jambe et surtout deux beaux genoux. Un petit pansement sur la jambe droite, un plus gros sur la jambe gauche et le mec est ingambe trois jours plus tard. Un miracle !

Quand on s’est fracassé le plateau tibial (autre nom du genou), on hurle de douleur jusqu’à l’injection de morphine, puis on reste alité pendant plusieurs semaines et il faut compter au moins six mois de rééducation … Mais n’enfonçons pas le clou dans ce genou, surtout après ce qu’a déjà subi le héros : « Il est très probable que le soldat m’ait ciblé spécifiquement.(…) Cela ressemble clairement à du « kneecapping », une pratique de l’armée israélienne qui est de viser les gens dans les genoux. Le sniper aurait donc attendu que je me trouve de profil afin que mes deux genoux soient touchés. J’ai eu beaucoup de chance, car dans tous les cas, j’aurais dû être amputé ou avoir une jambe sévèrement brisée. »

Bon, alors si on a bien compris, le sniper a attendu que sa proie bien identifiée soit de profil avec les genoux au garde à vous, il a tiré avec son fusil à lunette ultra-perfectionné, qui lui permet de toucher un moustique à 500 mètres et… deux petits pansements plus tard, sa victime donne des interviews sur tous les sites propalestiniens de la Toile. Sont vraiment nuls, ces Juifs !

Ne poser que les questions dont on a écrit soi-même les réponses

« Comment avez-vous réussi à pénétrer dans l’enclave ? » s’enquiert le journagandiste, qui se voit déjà décrire un exploit sportif de haut niveau et répercuter une dénonciation de la-prison-à-ciel-ouvert. Il en est pour ses frais, l’intervieweur qui interviouve sans prompteur pour son interviewé :

« De 2011 à 2014, j’allais à Gaza depuis l’Égypte. Mais à partir de 2014, j’ai essayé d’y pénétrer à partir d’Israël. Or, lorsque je suis arrivé à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, les Israéliens m’ont refusé l’entrée en m’accusant d’activités terroristes. J’ai été emprisonné deux ou trois jours dans le centre de détention de l’aéroport. Mais Israël restant un État de droit, j’ai pu le poursuivre en justice. (…) Ainsi, au bout de six mois, j’ai fini par gagner mon procès. »

Bon, le fait qu’il ait changé d’itinéraire en 2014 aurait mérité une question. Par exemple : « Pourquoi ? » Mais la réponse aurait révélé le blocus égyptien. Donc le « journaliste » ne la pose surtout pas. D’autant qu’il est déjà mécontent : Israël un État de droit ? Après tout le mal qu’il s’est donné pour décrire l’ État juif comme la Corée du nord plus l’apartheid, le tout multiplié par dix, non seulement ce maladroit parle d’ État de droit, mais en plus il dit avoir gagné un procès contre les Juifs ! Dans-un- État-qui-pratique-l’apartheid-les-discriminés-n’ont-pas-accès-aux-tribunaux-et-surtout-ne-peuvent-pas-y-avoir-gain-de-cause ! Faut lui dire comment pour qu’il réponde correctement aux questions biaisées ? Et en plus, il a gagné son procès en seulement six mois, soit trois fois moins de temps qu’il n’en faudrait, en France, pour recevoir la convocation du juge !

Quand l’interviewé ne suit pas le scénario, faire le boulot soi-même

Ce n’est pas compliqué : il suffit de poser des questions qui sont des réponses. Quatre lignes de message, quatre mots de question qui ne concernent pas l’interviewé et hop ! Roule ma poule ! Un exemple ? Question : « Officiellement, le but de la marche du retour pour les Palestiniens était de revenir sur la terre de leurs ancêtres, qui fait aujourd’hui partie de l’État d’Israël, et dont ils ont été expulsés en 1948. D’autres affirment qu’elle visait à alerter sur la situation économique et sociale catastrophique à Gaza. Quel était d’après vous le but de ce mouvement ? » Réponse : « Je ne suis pas un activiste politique. Mon domaine, c’est la médecine. »

Et puis ne pas oublier de faire sa propre pub

Entre les paragraphes d’un article du Point, un lien renvoie toujours à d’autres articles traitant du même thème. L’Arefi étant prolixe – souvent dans l’optique de faire haïr Israël – le lien dirige l’internaute docile vers une autre interview : celle d’un « Ancien sniper de Tsahal de 2005 à 2008, le militant israélien Nadav Weiman », qui va jouer une interprétation des « consignes données aux soldats israéliens » sous le titre prometteur de « Notre but n’est pas la sécurité d’Israël, mais de contrôler les Palestiniens (le Point). » Titre original, mais rengaine surexploitée.

Nadav Weiman n’est pas un bon Juif, mais c’est un bon Israélien. Un bon juif, c’est un juif mort[6], ça on le sait, mais qu’est-ce qu’un bon Israélien ? C’est un Israélien antisioniste, qui vous donne envie de tuer tous ses compatriotes. Et comment il s’y prend ? Exactement comme Arefi lui-même. Weiman : « Nous avons tué 60 personnes qui se sont juste approchées ou ont touché la grille de sécurité alors qu’elles ne mettaient pas en danger notre État. » Et le rédacteur de renchérir : « (plus de 60 morts et 2400 blessés par balles NDLR)», après avoir commencé son article en regrettant : « Deux cent dix-huit Palestiniens tués. Un mort, côté israélien. »

On voulait dire « en regrettant plus le peu de morts israéliens que le grand nombre de ceux d’en face ». Et qui sont ces innocents touristes lâchement assassinés par les snipers ? Les 60 dont parlait, au début de cet article, leur patron du Hamas, Salah al-Bardaouil, mais aussi quelques autres, qui ont fait l’objet d’une étude rigoureuse de la part du ITIC, le Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center. Ses conclusions sont trop objectives pour trouver place dans les articles de Monsieur Arefi, informythicien de son état : « Environ 83% des victimes de la ‘’Grande Marche du Retour’’ (92 personnes) étaient des terroristes ou des personnes affiliées à des organisations terroristes. Au moins 67% d’entre elles appartenaient au Hamas. Ce nombre pourrait être supérieur, car il est possible que des membres du Hamas non identifiés soient inclus dans la catégorie ‘’sans appartenance connue à une organisation’’ qui concerne 19 morts (Terrorism-Info). »

Les justiciers incorruptibles sont bien payés

Nadav Weiman n’est pas un Candide gaffeur, comme Tarek Loubani : lui, c’est du lourd, du militant qui tape là où ça fait mal et qui n’a que mépris pour les faits et la réalité. Il appartient à une ONG mal nommée Breaking the Silence, Briser le silence. C’est la catégorie, pas le nom, qui est usurpée. ONG est l’acronyme de « organisation non gouvernementale ». Elle désigne donc des associations qui ne peuvent pas être financées par des gouvernements. Or, « Breaking the Silence reçoit un financement direct et indirect de divers gouvernements européens depuis de nombreuses années. Selon les rapports annuels, les dons de pays étrangers représentaient 65% du total des dons de 2012 à 2014. En décembre 2015, à la suite d’une demande de l’ONG Monitor, l’UE a révélé qu’elle fournissait à BtS un montant supplémentaire de 236 000 €…) (NGO Monitor

Et on ne résiste pas au plaisir de briser le silence sur les autres bienfaiteurs désintéressés de BtS : « Le rapport 2015 sur les agents étrangers révèle qu’en 2016, le Secrétariat aux droits de l’homme et au droit international humanitaire – une fondation palestinienne basée à Ramallah – devrait financer environ 10 millions de NIS (2,6 millions de dollars) afin de renforcer les activités d’organisations étrangères contre les soldats de Tsahal et en faveur des terroristes palestiniens (Israel National News).»

Jouissif : jouer l’avocat du diable en canon avec un collabo

De mauvais esprits pourraient voir un lien de cause à effet entre le financement généreux des antisionistes de l’extérieur, les déclarations assassines de l’antisioniste de l’intérieur et l’avidité avec laquelle elles sont reprises par le journamilitant.

Le grand air de la trahison est interprété par le duo : Arefi dans le rôle de l’Avocat du diable véreux et Weidman dans celui du Traître shooté au mensonge.

Arefi au pipeau : « Mais le Hamas a ensuite pris le contrôle des manifestations. Et il appelle toujours à la destruction d’Israël… ».

Weidman, solo de maracas remplies d’espèces sonnantes et trébuchantes : « Je pense qu’il est nécessaire de prendre un peu de recul historique. Tout d’abord, c’est Israël qui a choisi de créer cette bande de territoire. Puis en 2007, c’est encore les Israéliens qui l’ont soumis à un siège (blocus, NDLR), suivi de trois guerres contre le Hamas. Il faudrait donc peut-être commencer par mettre fin au siège et laisser respirer les Gazaouis. »

La « bande de territoire » était égyptienne jusqu’en 1967. Israël l’a conquise en même temps qu’une bonne part du Sinaï, qu’il a restitué lors des accords de paix en 1979. Mais l’Egypte a refusé de reprendre Gaza. Les Israéliens ont eu beau insister, rien à faire. Il faudrait demander au flutiste ce qu’il entend par « choisir de créer une bande de territoire » qui existait depuis des décennies et dont l’Egypte s’est débarrassée en filant la patate chaude à son voisin.

Ça, c’était la partition de Cassandre, la justicière qui doit éternellement rappeler les faits.

Les caves se rebiffent

Reservists on Duty, une ONG israélienne créée par des soldats et des officiers de réserve, a apporté des preuves circonstanciées sur les mensonges systématiques de Breaking the Silence (YouTube), dont le Procureur israélien a qualifié les membres de « faux témoins ».  Mauvais joueur, va !

BtS partage son fromage et ses objectifs avec une autre ONG du même bord qu’elle : B’Tselem. Il ment sur les actions des soldats et B’Tselem fabrique des faux témoignages de Palestiniens accusant Israël de torture. Les deux organisations pro-palestiniennes travaillent avec les mêmes fonds (européens et palestiniens) et les mêmes méthodes, à ceci près que BtS utilise de préférence des ex-soldats pour faire mettre en danger ceux qui sont encore sous les drapeaux (le service militaire israélien, pour tous les garçons et les filles de l’âge de 18 ans, dure trois ans pour les premiers et deux ans pour ces dernières).

Une autre ONG anti-trahison, Ad Kan (Jusqu’ici en français) a découvert que BtS faisait aussi dans l’espionnage pur et simple : se faisant passer pour des soldats démobilisés, les militants de Ad Kan ont infiltré Break The Silence et ont réussi à se faire filmer pendant que les « défenseurs des droits de l’homme » leur posaient des questions n’ayant rien à voir avec les droits de l’homme et tout avec l’intelligence avec l’ennemi : « Est-ce que le mortier est situé dans l’enceinte du checkpoint ? » ou encore : « Quelle est la mission de l’Unité 504 ? » et aussi, sur le matériel top secret : « Ce robot est-il expérimental ou déjà opérationnel ? (Israel National News

Devinez si toutes les ONG sont égales devant Arefi : cherchez combien de fois il a mentionné Ad Kan ou Reservists on Duty…

Quand les frontières de la décence sont franchies, il n’y a plus de barrière

En Israël, les militants de BtS risquent de lourdes amendes pour leurs faux témoignages et leur trahison rémunérée au profit de l’ennemi. Mais dans les médias français et, particulièrement, dans les colonnes bienveillantes d’Armin Arefi, ils sont présentés comme des héros : un bénéfice collatéral ou la motivation principale des traîtres et des collabos ?

Ils savent la vérité et la travestissent pour toucher leur récompense.

Mais la réalité existe malgré eux et il est possible de la rencontrer, car Pierre Rehov l’a filmée. Un documentaire lumineux, intitulé Derrière l’écran de fumée (YouTube), convaincra ceux qui sont antisionistes par ignorance et mettra en lumière, une fois de plus, l’objectif de ceux qui refusent d’être objectifs…LM♦

Liliane Messika, mabatim.info

[1] Mot valise antisioniste + antisémite = ANTISIOMITE © Alain Legaret
[2] Alain Finkielkraut, La réprobation d’Israël, Denoël, Paris, 1983.
[3] Israël, anciennement « Judée », d’où vient le mot « juif », est souvent désigné par « Sion », qui est l’une des collines de Jérusalem et d’où vient le mot « sionisme », synonyme de « mouvement d’émancipation nationale du peuple juif ».
[4] Définition du réfugié palestinien par l’ONU : « Toute personne qui résidait habituellement en Palestine entre le 1er juin 1946 et le 15 mai 1948 et qui a perdu sa maison et ses moyens de subsistance à la suite du conflit de 1948, ainsi que ses descendants mâles. » (UNRWA).
[5] The three Commissioners will aim “to establish the facts and circumstances, with assistance from relevant experts and special procedure mandate holders, of the alleged violations and abuses, including those that may amount to war crimes” and “to identify those responsible” (ONU).
Logo Liliane Messika[6] Fin mai 2016, lors d’une manifestation contre le racisme organisée à Béziers, des antisémites se faisaient photographier faisant une « quenelle » et dans le service d’ordre de la CGT, un certain Marwin Doucet avait twitté son opinion : « bon Juif est un Juif mort ». Photo visible sur Crif.org.

2 commentaires

  1. Ne nous faisons pas d illusions , l antisionisme est au coeur de la politique eurabienne française , la presse n a meme plus besoin d ordres , elle est composée de commissaires politiques comme arefi et de courtisans qui vivent grassement et sont les princes du systeme

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