Gauches – Droites en France : quand l’islam politique confisque le débat

gauche droite islam.jpgL’état calamiteux du débat politique en France aujourd’hui : Droits de l’Homme versus identité de la France.

Ce vendredi 28 juin, sur CNews, dans l’Heure des Pros animée par Pascal Praud, débat atterrant entre un défenseur de l’Identité française – j’ai nommé Ivan Rioufol, homme sensible et sensé au demeurant – et une défenderesse des Droits de l’Homme, en l’état Julie Garnier de la France Insoumise… sauf aux prôneurs de Charia. Non pas que je sois contre l’identité française; ni, du reste contre les Droits de l’Homme. Je suis pour l’un comme pour l’autre. Ce qui m’insupporte – et je ne crois pas être la seule, aujourd’hui – c’est l’instrumentalisation des deux et leur opposition factice.

L’islamisme et l’électoralisme qu’il a généré ont réussi à brouiller les pistes et à monter les Français les uns contre les autres de manière essentialiste au mépris de l’intérêt général, c’est-à-dire des principes et des valeurs fédératrices de la République ; les noms d’oiseau volèrent, « fasciste », et : « vous en êtes un autre ». Pourtant il y a une identité française, jalonnée par l’histoire de ses conflits et de la façon – ou plutôt des façons multiples et contradictoires – dont on les interprète, sur-interprète, mésinterprète et réinterprète à l’infini. Mettons qu’elle soit un mille-feuilles ou, mieux, une sorte de coquille vide ouverte à toutes les interprétations contradictoires, un peu comme un archétype de Jung : elle n’en existe pas moins. Diaboliser l’idée d’identité n’est pas en finir avec elle : c’est tout au plus une manière malhonnête de disqualifier telle ou telle définition identitaire qui ne nous convient pas. Bref un procédé d’intimidation.

Il y a un fait bien dérangeant et qui est à mettre au compte de notre manque collectif de discernement et au crédit du talent manipulatoire de l’Organisation de la Coopération Islamique et de son organe de propagande l’ISESCO, via le manifeste intitulé : Stratégie de l’Action Culturelle Islamique à l’Extérieur du Monde Islamique, plus de 100 pages à lire en ligne toutes affaires cessantes (Voir ici ISESCO), je veux parler de l’inversion des valeurs entre Gauches et Droites à tel point qu’un coq de faîtage en zinc lui-même en perd le nord. À Gauche, de Mélenchon à Glucksman en passant par Plenel, on défend haut et fort le communautarisme (pour ne pas désespérer les communautaristes) du moment qu’il est islamique et donc l’obscurantisme religieux, en rupture totale avec 1789 et les Lumières qui enjoignaient d’écraser l’Infâme; tandis qu’à droite, de Le Pen à Lévy en passant par Salon beige et alii, on ne jure que par la République, la laïcité et les saint laïques dreyfusards mais aussi catholiques côte à côte à la même cantine inscrits. Bécassine a enquêté.

D’abord elle remarque qu’un reste méritoire de gens qui, eux, ne l’ont pas perdu, le nord, subsiste encore : des Caroline Fourest, des Barbara Lefebvre, des Georges Bensoussan, des Pascal Bruckner, des Yves Mamou, des Robert Redeker des Salman Rushdie, des Zineb El Rhazoui, des Kamel Daoud et des Alain Finkielkraut, vent debout contre la dissolution de tous nos repères républicains et progressistes au profit du clientélisme politique, du sanglot de l’homme blanc, oublieux des méfaits de l’homme non-blanc, fût-il noir, il y en a encore, Dieu merci ! Ou plutôt, à eux merci ! Pour autant je demande : jusqu’à quand, mes amis ? Oui, jusqu’à quand allons-nous les laisser braver seuls la tempête, les menaces de mort, les nuits blanches et les disqualifications professionnelles et sociales dans le silence sidéré de nos zélites au garde à vous devant les cracheurs de fatwas ? La République est-elle définitivement vouée aux craquements d’outre-tombe d’un radeau de la Méduse ?

Le débat faussé et très imprégné d’arrières pensées électoralistes entre Gauches et Droites en France est le produit, entre autres, de la faillite de nos irresponsables politiques face à l’OPA des islamistes de l’OCI sur la laïcité et les droits de l’homme, conformément aux préconisations explicites de la Stratégie susmentionnée: exploiter chaque fois que possible la laïcité comme marchepied vers une liberté sans limites de l’expression de la foi islamique dans l’espace public; se servir des Droits de l’Homme et de la culpabilité post-coloniale des pays hôtes dans le même but. Seul un petit nombre d’Occidentaux le perçoit et cherche à s’en défendre, et ce petit nombre vise quelque chose qui, en 1940, s’appelait l’union sacrée, il faut le rappeler car ils ne le disent pas assez, pris en otage qu’ils sont, eux aussi, par la polarisation politicienne des débats. Qu’est-ce que l’union sacrée ? C’est tout bêtement mettre au second plan les querelles partisanes et les nuances politiciennes pour entrer en résistance contre la menace de la perte de l’essentiel, j’ai nommé notre souveraineté politique et culturelle : c’est quand même pas compliqué !

Deux coqs vivaient en paix : une poule survint !

Mais il faut croire que si. Les partis politiques et leurs séides s’étripent dans nos médias médusés, qui au nom de l’antiracisme et des DH, qui au nom de l’identité, perdant de vue la plateforme commune qui jusqu’ici leur permettait- chose délectable – de se détester en paix : une laïcité solide comme un chêne de Saint Louis, et une liberté d’expression se fichant de la religion comme de l’An Quarante (cette expression si chère à mon cœur qui n’est que la francisation de l’Al Coran)! Les barbus, en vertu de la peur qu’ils inspirent et de ce que le sociologue Richard Sennett, dans son livre Respect. De la dignité de l’homme dans un monde d’inégalité (2003, trad. 2003, Hachette Littératures, coll. Pluriel, p. 36) appelle « l’angoisse du privilège » en bref la peur des élites de paraître déconsidérer les masses laborieuses, d’autant plus qu’elles sont colorées – ont réussi à disloquer notre cohésion nationale vous savez celle des deux France, celle qui croyait au ciel et celle qui n’y croyait pas, celles de la rose et du réséda ou encore celles du lys et du temps des cerises. Sur quoi en effet est fondée une telle cohésion sinon sur l’adhésion commune à L’État de droit, qui, pour faire de deux France une seule a un besoin impérieux de laïcité ? Or, tandis qu’une gauche d’idiots utiles se vante de préserver les Droits de l’Homme, mieux, de les renforcer, par l’acceptation de toutes les dérives communautaristes de l’islam, espérant retirer à terme, les marrons marxistes du feu du ressentiment anti-blancs et anti-occidentaux des seconde et troisième générations d’immigrés – celles qui sont précisément le cheval de Troie explicitement nommé par l’OCI pour sa colonisation à rebours de l’Occident – une droite catholique, cléricale et anti-laïque à laquelle appartient, par exemple Fréderic Poisson, espère, tout en dénonçant la Stratégie islamique d’entrisme en Occident, récupérer à son profit, l’abdication macronienne et gauchière devant les coups de boutoir de l’Islam politique contre la laïcité. Une vieille rancune droitière à éponger contre la Gauche prévaudra donc, encore une fois, contre le souci de l’intérêt général.

Des deux côtés, foin du Bien commun : seuls doivent primer l’intérêt à court terme et le plaisir de s’illusionner en gagnant contre son propre camp – j’ai nommé la République – que gagner vraiment. Devine, ami lecteur, qui emporte la mise ? L’OCI, nouvelle poule ou si tu préféres, statue du Commandeur, acceptée de tous comme arbitre valable et qui se frotte les mains devant notre démission commune.

A l’heure où seule devrait triompher de manière obsessionnelle l’union sacrée contre le mal rampant de la déconstruction de la nation et de l’État de droit qui, en France, lui donne sa colonne vertébrale et permettait jusqu’alors de faire, bon an, mal an, coexister nos deux France dans la paix contradictoire et dans la démocratie, eh bien il semble qu’il n’y ait rien de plus pressé que d’en donner les clés aux islamistes, OCI, Frères musulmans et tutti quanti salafis.

À ne pas faire jouer notre esprit critique et notre sens des responsabilités envers des droits et des mœurs conquis de haute lutte par nos pères, en ne nous contentant pas de citer mais en cherchant activement des contre-poisons à cette politique prônée par les 56 pays de l’OCI plus l’Autorité palestinienne, nous sommes en train de perdre le combat comme ne cessent de nous le rappeler ceux qui ont payé cher le fait de se libérer de l’aliénation islamique : Bat Ye’or, Malika Sorel ou encore Boualem Sansal et Waleed Al Husseini. Au lieu de veiller à l’essentiel, nous saisissons, si l’on peut dire par antiphrase, l’occasion de l’adversité qui nous frappe pour nous affaiblir de la plus laide façon qui soit, c’est-à-dire en nous divisant. Bécassine ma cousine désigne sa tempe de l’index : « ma parole ils sont tous devenus meshugge[1] ! Est-ce qu’ils se disent qu’ils n’auront plus de pétrole s’ils entrent en résistance contre l’OCI ? Mais l’OCI a besoin de le vendre, son pétrole que l’on sache ! Et puis n’y a-t-il pas, quelque part au Moyen-Orient, un petit pays – oh pas bien plus grand que la Bretagne ! Qui a tout ce dont il peut avoir besoin sans pour cela se confondre en salamalecs ?! J’dis ça, j’dis rien hein ! Israël on dit qu’il s’appelle ! Allez kenavo à tous ! »

Passons du ou…ou…au et…et…

Encore un mot : et le pétrole et le respect des pays pétroliers : chiche que c’est possible ! Bien sûr, il faudra mettre une pédale douce pour ce qui est de la vente d’armes et des versements à flots continus de subsides à des Palestiniens dont les programmes hautement « zéducatifs » prônent de haïr le Juif, son ami le Chrétien et les …je n’ose les nommer…horrible vocable, les Mécréants- car- non-musulmans – et de se faire exploser dès 6 ans, si possible, pour obtenir son billet pour le paradis. Eh, mon ami, ce genre de diète ça nous ferait un bien fou au moral ! Et alors ?! C’est pas parce qu’on se fait du bien qu’on ira plus mal, pense ma cousine.

Et le respect des coutumes des Zautres, banane ? Quelle coutume ? Celle d’envahir les nôtres et de les assujettir tu veux dire ? Eh banane toi-même ! Regarde un peu où tu mets les pieds et respecte-toi toi-même si tu veux qu’Autrui te respecte un tant soit peu. Aux Gauches Bécassine rappelle le mot de Sartre : ne pas confondre antiracisme et paternalisme qui passe tout aux victimes d’icelui, les rendant deux fois victimes par démagogie. Aux Droites Bécassine signale un certain de Gaulle, Catholique s’il en fut, qui sut de sectarisme se garder pour Résistances royaliste et communiste fédérer. Déjouer le piège idéologique qui nous est tendu en refusant les termes biaisés du débat que nous propose l’ennemi, à savoir l’antiracisme (islamiquement correct) contre l’identité (ethniquement voire culturellement pure : mais quand on vient simultanément d’Athènes de Rome et de Jérusalem, on est définitivement culturellement impur et fier de l’être, mes amis!) est le premier de tous nos devoirs pour desserrer l’étau qui nous blesse : nous sommes républicains et donc anti-racistes et conscients des efforts qui nous restent à faire pour combattre tout ce qui ravale la dignité des femmes et des hommes appartenant aux minorités, cela est acquis. Nous n’avons pas besoin des leçons de soi-disant antiracisme de l’islam politique esclavagiste, sexiste et antisémite et de ses sbires. Notre France est laïque qu’on se le tienne pour dit et point besoin de se contorsionner en accolant à la laïcité les adjectifs « ouverte » « positive » ou « inclusive » qui signent notre abdication devant l’Infâme. Se souvenir de nos fondamentaux est devenu vital.

Gardez-nous à Droite comme à Gauche de la bêtise au front de taureau.

A sa Droite et à sa Gauche, Bécassine en son patois, s’exprime comme suit : « C’est d’oublier pour un temps vos bisbilles et vos marottes pour vous reconcentrer sur l’essentiel : la sauvegarde de nos libertés qu’il s’agit ! Vous savez celles que procurent ce vieil État de droit et les normes culturelles qui l’accompagnent et qui ne sont pas ethniques ou ethnico-culturelles mais, justement, au pays de Montesquieu, de Voltaire et de Rousseau, philosophiques et de ce fait détestées par les obscurantistes et sectaires de tous bords : la liberté de penser et de parler et son corollaire la laïcité, liberté de conscience qui interdit à l’Etat de mettre ses grosses pattes moites dans la chair palpitante de ma et de ta conscience ; l’égalité et son corollaire l’égalité hommes-femmes, et une fois de plus la laïcité qui est l’égalité de toutes les options spirituelles devant la Loi, pourvu qu’elles respectent l’ordre public, précision qu’on oublie trop de rappeler; ces droits-liberté, d’expression, de mouvement, de culte et de réunion, individuels inhérents à l’Homme et au Citoyen comme disait Jacques Ellul : inhérents c’est-à-dire postulés comme intrinsèques à la nature humaine et non octroyés par le bon vouloir des princes; telle est l’efficace beauté insigne de la philosophie qu’elle rend réels et concrets, par la vertu de son seul décret, ce qui ne se voit et ne se sent qu’à le postuler ! Et on croit peut-être, ou plutôt on fait mine de croire que ces beaux droits-là, dans leur architecture arachnéenne et d’autant plus précieuse – « Obéissez à vos porcs qui existent, écrivait René Char le résistant, j’obéis à mes dieux qui n’existent pas. » – ils vont se maintenir tous seuls, comme des grands, après avoir été maintes fois conquis, perdus, reconquis et reperdus ? Alors on fait le jeu de l’aveuglement à droite comme à gauche et on berne les électeurs qui ne veulent plus être sommés de choisir entre humanisme de gauche et renoncement à leurs normes culturelles, surtout en période de déclassement social et économique qui plus est, et qui le font savoir en votant avec leurs pieds, car ils sentent bien qu’à Gauche comme à Droite le débat est vicié par des non-dits et l’instrumentalisation massive du vocabulaire moral et politique. Alain Finkielkraut avait montré de façon stupéfiante dans Au nom de l’Autre, comment les biais du débat politique en cours avaient favorisé la montée massive de l’antisémitisme au nom de… l’antiracisme ! Comment alors éviter que des Juifs soient tentés de chercher du soutien non plus à gauche mais du côté de l’extrême-droite identitaire elle-même, oui la main du diable vous savez ! Puisque celle-ci est au même moment en train d’ériger des barrages contre l’anti christianisme et l’étouffement des racines culturelles de l’Europe visées par l’OCI et pas seulement par les Frères musulmans. Mais attention mes frères juifs : c’est la France laïque, pas la catholique qui vous a émancipés ! Laissez-vous courtiser si vous voulez mais n’en pensez pas moins ! Union sacrée ne signifie pas compromission politique ! Qui vous dit que votre appui à diverses officines et médias identitaires ne sera pas un marchepied pour une alliance renouvelée des droites völkisch[2] et des islamistes à l’instar de l’alliance du Mufti Hadj Amin Al Husseini et de Hitler ? Quand il est question de prise du pouvoir politique bien des surprises nous guettent, à commencer par la convergence des ennemis de la démocratie.

Moi (et Toi) c’est moi (et toi) et l’Autre…c’est lui et ses zigues ! Vu ?

Quelles différences d’ailleurs entre l’OCI et les (faux) Frères musulmans qu’on nous cite sans cesse à raison ? Celles de l’envergure des moyens logistiques et bien sûr financiers et économiques. D’un côté des États islamiques, 56, avec leurs infrastructures de gouvernement et leurs budgets, parfois pharaoniques ; de l’autre un mouvement militant transnational et activiste. Pour autant, il ne faut pas concevoir les États islamiques comme des États occidentaux. Pour l’Islam, la Oumma et son expansion internationale prévalent sur tous les découpages nationaux. La religion est d’emblée politique et commande les politiques. C’est pourquoi les Frères musulmans ne sont jamais combattus par les États arabo-musulmans pour des raisons de protection de l’état de droit et des droits humains individuels, mais parce que les stratégies politiques pour élargir l’Oumma peuvent différer à tel ou tel moment entre les États et le mouvement d’Hassan Al Banna, moins capable des louvoiements propres aux politiques institutionnelles. C’est cela que les hommes politiques occidentaux ont tant de mal à voir et donc à prendre en compte, notamment à gauche, ou le compassionnisme spontané tend à faire minimiser cette spécificité d’une religion structurante des principes et des actions politiques et qu’aucune motivation rationnelle (économique, par exemple) ne saurait faire oublier aux tenants de l’Islam – d’autant que le religieux est encore le seul ciment qui assure la cohésion de sociétés dont les classes aisées exploitent éhontément des classes populaires qui ont un besoin impérieux de cet opium du peuple, la religion la plus mystificatrice, pour continuer à croire en elles-mêmes et en ceux qui, si injustement, les gouvernent ou plutôt les mènent le fouet à la main.

Dans ce cadre de servitude volontaire, la répression des intellectuels proches de l’Occident comme Kamel Daoud ou Salman Rushdie est bien admise par les masses misérables maintenues dans le manque d’instruction et qui ne sont pas près de réclamer leur émancipation des pouvoirs qui les broient.

Mais Bécassine persiste et signe : voir ce qu’est et ce que veut l’Autre c’est la première condition du respect de l’Autre et … de soi-même.

Et ne lui faites pas dire ce qu’elle n’a pas dit : du racisme anti-arabe et anti-noir il y en a encore en France, ok ? Mais pour le combattre il ne suffit pas de développer l’antisémitisme et le racisme anti- faces de craies, vu ? D’autant que Martin Luther King, lui – et il n’est pas n’importe qui – avait gagné son combat en s’alliant avec le Rabbin Abraham Heschel et tous les Blancs qui détestaient le racisme ! Indigènes de la République, faux nez de l’islam politique, qu’avez-vous à dire ici?

De l’archipélisation, guerre civile larvée, à la guerre civile ouverte.

Il faut considérer avec attention les travaux de Jérôme Fourcroy et de Christophe Guilluy qui ont documenté cette fragmentation de la France et cette indifférence des élites à l’égard du sentiment d’abandon et de déclassement social des classes moyennes en voie de paupérisation et de plus en plus ralliées à l’extrême-droite, puisque les Gauches, de la socialiste à l’extrême- gauche ont décidé d’étouffer la question philosophico-culturelle derrière un prétendu antiracisme ethniciste qui s’accommode très bien du racisme antisémite, anti-occidental et antiblancs. La mondialisation financiaro-économique réclamant, telle un dieu Baal, sans cesse de nouvelles victimes pour alimenter ses profits, fonctionne comme un aimant à immigration illimitée, procurant une main d’œuvre à bas coût mais entraînant avec elle un désir de revanche culturelle et religieuse qui, peu à peu, réveille de vieux réflexes xénophobes et racistes opposés aux valeurs et principes qui soutenaient jusque-là le sentiment identitaire français qui est aussi respect de soi, de ses ancêtres, de la mémoire individuelle et collective d’un lieu, de ses habitants et de ses habitudes et que les nouveaux venus ne contestent, du reste, que pour introduire à leur place, leurs propres normes et valeurs culturelles et philosophiques dissidentes : c’est l’aspect de la rue, celle des piscines, ce sont les chauffeurs de bus puritains qui ne serrent pas la main de leurs collègues femmes ; les services publics massivement infiltrés ; les universités itou. Ce sont les pressions communautaristes sur tous pour les forcer à se rallier aux normes de l’islam politico-religieux ; c’est l’ incapacité pour la police d’aller dans tous les quartiers sans exception pour y faire respecter l’ordre public, c’est le non- respect par des ministres des cultes musulmans et les ministres de l’Intérieur de l’article 35 de la loi de 1905[3] Or ce débat, en France, ne pourra continuer d’être interdit sans cliver – et non plus seulement fragmenter – le pays, le portant une nouvelle fois – et les Gilets jaunes n’auront été qu’un signal déjà appuyé, et un large sillon creusé qui n’est pas près de se refermer – à une guerre civile sans aucun doute des plus meurtrières. NL♦

lamnNadia Lamm, MABATIM.INFO

[1] Fou (Yiddish)
[2] Voir Wikipedia : « Mouvement völkisch »
[3] Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État.
Version consolidée au 06 mars 2008 […] (Source Légifrance)
Article 35
« Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s’exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l’exécution des lois ou aux actes légaux de l’autorité publique, ou s’il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s’en sera rendu coupable sera puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d’une sédition, révolte ou guerre civile. »

2 commentaires

  1. Le constat d’une réalité politique calamiteuse, présenté de manière succulente sans perte d’une logique indiscutable.

    Bravo et merci,

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  2. Parfait. Ne pas confondre droits de l’homme et droits du citoyen (français en l’occurrence).
    Évidemment, pour les postmodernistes refusant notions de frontière et d’état nation, il ne saurait y avoir de droits de citoyens nationaux.
    Et la veulerie des politiques en recherche de votes tous azimuts impose de restreindre les fonctions régaliennes de l’État.
    La France est bien partie…

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