CoronavirusGate

VirusPress TV, un site d’humour et d’Iran

Les amateurs de la station de radio « Rires et chansons » devraient regarder la chaîne iranienne officielle PressTV, ils y retrouveraient le même humour un peu lourdingue, mais bien reposant pour les neurones.

Une des dernières trouvailles de cette institution est l’interview imaginaire d’un universitaire américain, qui dévoile les dessous du Coronavirusgate. Son nom à lui, l’universitaire, serait James Henry Fetzer. On soupçonne que ce pseudonyme dissimule un Jahangir Hamid Fauxcul ou un Jeiran Hesam Fumiste.

James Jahangir Henry Hamid, censément professeur à la retraite de l’Université du Minnesota explique donc le plus sérieusement du monde que « Des éléments sionistes, aux États-Unis ou en Israël, ont développé une souche mortelle de coronavirus contre l’Iran. (PressTV) » Dans une langue ampoulée que personne ne pourrait imaginer traduite du persan, l’éminent universitaire explique : « Je crois que ce qui se passe, sous le couvert de la prétendue épidémie de coronavirus, c’est que la guerre biologique est menée contre l’Iran par des éléments sionistes qui profitent de la situation. C’est pourquoi l’Iran semble être si gravement touché ; en d’autres termes, le coronavirus est utilisé comme écran de fumée pour masquer le fait que les vrais ennemis de l’Iran visent délibérément le peuple iranien. » On ne peut pas être plus scientifiquement factuel.

Qui se ressemble s’assemble

L’information est corroborée par un retraité de la CIA qui aurait confié à PressTV que « le coronavirus ne s’est pas produit spontanément par mutation, il a été créé en laboratoire, peut-être comme agent de guerre biologique. (PressTV) » En réalité, l’auto-proclamé retraité est un contributeur du site complotiste Strategic-culture.org sur lequel PressTV a pompé cette opinion. Qui est Strategic-culture.org ? Un site qui « s’efforce d’élargir et de diversifier les discussions d’experts en se concentrant sur les aspects cachés de la politique internationale et de la pensée non conventionnelle. Profitant de la puissance croissante d’Internet, nous travaillons pour diffuser des informations fiables, une pensée critique et des idées progressistes. (Strategic Culture Foundation) » Critique et progressiste, dans le sens indigénisto-complotiste du terme, cha, ch’est chûr. Fiable, hum…

Qui dit quoi ? Et quand ?

Dans le même article, PressTV se félicite de ce que « Malgré les sanctions (américaines NDLR), l’Iran a mobilisé toutes ses ressources pour lutter contre le coronavirus, les autorités affirmant que, ces derniers jours, des centaines de personnes guéries ont quitté les hôpitaux. »

Ce qui ressortait des témoignages sur place, au début de la crise, c’était pourtant que Khamenei, le Guide suprême, avait déclaré que le coronavirus n’était pas très grave et l’avait même qualifié de « bénédiction », pendant que « les fidèles de la sainte ville de Qom lèch(ai)ent les murs des mosquées pour montrer leur sérénité. C’est Allah qui les aidera à surmonter le coronavirus, certainement pas les idiots. (Union Journal) » Les idiots ? Quels idiots ? Ahmad Amirabadi, membre du parlement iranien en fait-il partie ? Voici ce qu’il a déclaré, le 10 mars 2020 : « L’épidémie de coronavirus sévit à Qom depuis trois semaines et cela a été annoncé tardivement. Toutes les mesures prises pour contrôler le coronavirus ont échoué, Qom n’a pas réussi à empêcher sa propagation. Nous devons garder notre calme, mais face à l’ampleur de la crise, on n’est pas obligé de faire comme s’il ne s’était rien passé. (Gatestone Institute) » Le fait est que, le 28 février, Hassan Rohani, président de la République islamique d’Iran depuis 2013, qui reçoit ses ordres du Guide Suprême, lequel prend ses infos directement auprès d’Allah, avait affirmé qu’« il n’était pas question d’isoler Qom, ou n’importe quelle autre ville, d’ailleurs. (BBC) »

Des chiffres et des charniers

Dépendant de la Chine, son plus important partenaire commercial depuis le retour des sanctions américaines, l’Iran a pris à la légère les informations sur le début de l’épidémie, en décembre 2019. Les autorités ont refusé de limiter la circulation des personnes et des marchandises entre les deux pays. Téhéran s’est même vanté d’avoir renvoyé à l’expéditeur les masques sanitaires qu’il avait achetés en Chine, vidant ainsi son propre stock.

Le 12 mars 2020, l’Iran totalisait déjà plus de 10.000 cas confirmés et un total de 429 décès, apprenait-on via Al-Jazeera. Mais il semblerait que ce chiffre n’ait été que la partie émergée d’un iceberg. En effet, le New York Times a publié des images satellites prises à Qom, montrant d’immenses fosses communes : « L’excavation d’une section d’enfouissement en masse dans un cimetière non spécifié de Qom a commencé le 21 février et mesure maintenant plus de 100 mètres. (MSN) »

Tout est question de timing, même le Coran

D’abord on dit qu’il n’y a pas de Coronavirus, ensuite que c’est une bénédiction et puis on décrète que c’est les Américains ou les Israéliens qui l’utilisent comme arme chimique contre le pays et finalement on demande l’aide du FMI (Times of Israel). Ben quoi, la situation évolue !

C’est pareil dans le Coran : d’abord les Juifs sont gentils tout plein parce qu’ils accueillent Mahomet à Médine, quand il est contraint de fuir La Mecque. Puis ils refusent de se convertir quand il le leur demande. Alors, dans la saison 2, il les extermine et depuis, ils sont la pire vermine qui soit. Dans toutes les saisons suivantes, chaque musulman doit se consacrer à accélérer la venue du Mahdi, qui ne pourra se produire tant qu’un seul Juif sera encore vivant.

Les sourates du Coran se suivent donc sans se ressembler, voire en se contredisant, et la règle pour distinguer le bon grain de l’ivraie, c’est la chronologie : la plus récente a raison contre les plus anciennes. À part ça, le Coran est incréé, puisque dicté par Allah et il est même interdit aux dévots de le contextualiser. Le seul mode d’emploi, c’est la récitation, sans changer un accent.

L’Iran aime la Palestine, mais ne l’aide pas

Le premier pays touché massivement par le virus a été la Chine, le second, son allié l’Iran. Ce n’était donc pas une coïncidence, mais le résultat d’échanges culturels. Ça change tout et le virus est moins douloureux, du coup.

Les territoires palestiniens ont aussi des victimes. Comme la plupart des pays du monde.

Le 7 mars, Ibrahim Melhem, porte-parole du gouvernement palestinien, déclarait que trois nouveaux cas avaient été confirmés à Bethléem et les malades mis en quarantaine sur place. Plus de 500 Palestiniens avaient été testés et environ 350 mis en quarantaine.

Bien entendu, toute création émanant d’Allah, virus inclus, celui-ci ne pouvait donc avoir visé délibérément les Palestiniens. Mais ch’est bien chûr : les patients zéro avaient voyagé à l’étranger ! (Xinhuanet)

Le même jour, PressTV annonçait qu’Israël mettait en place un périmètre de sécurité en Cisjordanie et fermait tous les points de passage avec Gaza.

En réalité, il existe une unité du ministère israélien de la Défense, qui Coordonne les Activités civiles Gouvernementales dans les Territoires, conjointement avec l’Autorité Palestinienne : COGAT pour les intimes. La COGAT avait annoncé, le 5 mars 2020 (deux jours avant la fake news publiée par PressTV), qu’elle travaillait avec l’A.P. pour contenir l’épidémie de coronavirus dans les territoires palestiniens, en fournissant à cette dernière des centaines de kits de dépistage des coronavirus et en faisant travailler ensemble le personnel médical israélien et palestinien pour faire face au virus et à ses répercussions (COGAT).

Délire complotiste au plus haut niveau, c’est à dire sous la moquette

On ne résiste pas au plaisir, euh non : au devoir, de reprendre une info de PressTV qui se soucie, évidemment, du sort des malheureux Palestiniens occupés.

« En 1998, l’hebdomadaire britannique Sunday Times affirmait qu’  »Israël travaille à la fabrication d’une arme bactériologique ethnique, contenant des micro-organismes génétiquement modifiés qui affecteraient les Arabes mais pas les Juifs ». Le quotidien disait que les  »chercheurs israéliens tentent d’isoler des gènes distinctifs portés par les Arabes afin de mettre au point un virus ou une bactérie qui s’en prendrait spécifiquement à cette population. Les recherches sont compliquées par le fait que Juifs et Arabes partagent la même origine sémite. Mais, les responsables du programme ont néanmoins réussi à identifier une caractéristique particulière dans le patrimoine génétique de certaines communautés arabes’’. (PressTV

Est-il utile de préciser qu’aucune trace d’un tel article ne figure dans les archives du Sunday Times ?

Est-il utile de préciser que « sémite » se réfère à une langue et non à une ethnie ? La définition du Larousse est précise : « qui appartient à un ensemble de peuples du Proche-Orient parlant ou ayant parlé dans l’antiquité des langues sémitiques (Larousse). »

Est-il utile de préciser qu’aucun scientifique ne trouverait difficile de mettre au jour une distinction génétique entre des gens dont le seul point commun consiste en des ancêtres ayant parlé des langues de la même famille, il y a deux millénaires ?

Bon. C’était juste notre rubrique « Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant ».

L’Iran ne veut pas l’aide US mais celle du FMI qui en dépend

Le 12 mars 2020, l’Iran sollicitait officiellement le FMI, qui ne peut prendre aucune décision non validée par Washington. So what ? So, l’Iran avait refusé le 2 mars la proposition d’aide que lui avait faite Trump le 29 février. « Nous nous méfions des intentions des Américains et ne comptons pas sur ces aides », avait répondu Abbas Moussavi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien.

Ben oui, ce salaud de Trump avait mis une condition : « La seule chose qu’ils doivent faire est de le demander. » Même pas « poliment », juste demander. Et puis quoi encore ?

Eh bien entretemps, les enchères avaient monté et les exigences américaines augmenté : Mike Pompeo, le Secrétaire d’État, a demandé à tous les pays qui veulent apporter de l’aide humanitaire à Téhéran de « réclamer un geste humanitaire réciproque de la part du régime », à savoir la libération des « citoyens américains qui y sont injustement détenus. (CNN) »

Dans un message publié sur son compte Instagram et repris par l’agence de presse Irna (l’AFP iranienne), le gouverneur de la banque centrale iranienne, Abdolnaser Hemmati, affirme avoir demandé formellement, par lettre, le 6 mars, un accès à l’aide d’urgence du FMI. Mais il n’a pas publié la copie de sa lettre (i24News). Ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas, seulement que personne ne sait ce qu’elle contient.

Le prix de l’humour coronavirussien décerné à un journaliste

Quand Haaretz a annoncé que les Israéliens étaient en train de tester un vaccin contre le coronavirus, un journaliste iranien, Roshan Salih, a twitté : « Je préfère tenter ma chance avec le virus plutôt que de prendre un vaccin israélien. »

Devinez pour quel média il travaille ? Yessss ! PressTV. C’est beau, la conscience professionnelle. On lui souhaite, dans l’ordre, le virus, puis sa chance, puis une augmentation (posthume si affinité) de la part de son employeur.

La Fédération sioniste de Grande-Bretagne et d’Irlande a réagi en lui répondant : « Vous êtes déjà infecté par un virus. Ça s’appelle la haine. »

Les Iraniens, eux, ont été tellement nombreux à se moquer de lui, que le journaliste en a tiré la seule conclusion logique : « On dirait que j’ai réveillé le lobby israélien. (Algemeiner) »

Avant PressTV, Roshan Salih travaillait pour Al Jazeera. Au moment des attentats de Nice, il avait décrypté l’événement pour son public : « La France est une nation islamophobe avec une politique étrangère extrêmement destructrice et ces horribles attaques sont un violent retour de bâton. » Ce n’est pas tout. Nous avions créé l’ennemi de toutes pièces : « L’État Islamique est né de l’invasion occidentale de l’Irak et a prospéré grâce à la guerre en Syrie, que la France a soutenue. » Et de conclure : « Le moyen de stopper les futures attaques de l’État islamique est de lutter contre l’islamophobie de l’État et contre sa politique étrangère. La France ne le fera pas, alors les attaques continueront. (Washington Times) »

Un journaliste plus islamiste que le Grand Ayatollah 

L’islam n’a pas de hiérarchie, mais cela ne veut pas dire que tous les ayatollah sont égaux devant le dévot. En effet, le Grand Ayatollah Naser Makarem Shirazi, par exemple, est un exemple pour tous les chiites et son moindre murmure résonne avec la force d’une fatwa.

Il faut dire qu’il s’agit d’un surdoué : il a commencé ses études religieuses à l’âge de 14 ans dans le plus renommé séminaire de Shiraz et il a bouclé en quatre ans le cursus de base, qui comporte grammaire, morphologie, logique et rhétorique, tout en y enseignant la religion. L’étude de la morphologie mène à tout. À 18 ans, il est entré au séminaire théologique de Qom.

Les fatwas qu’il a prononcées ont toujours eu force de loi : quand Ahmadinejad a voulu autoriser des femmes à assister à des matches de football dans des stades, il s’y est opposé et jusqu’à aujourd’hui, les femmes se voient opposer un carton rouge à l’entrée des stades.

En 2010, un dévot ayant remarqué l’absence de références aux chiens dans le Coran, il demanda aux autorités s’il était halal d’en prendre un à domicile. Naser Makarem Shirazi n’aime pas les chiens, aussi établit-il une fatwa l’interdisant (Reuters).

Dès sa parution, le Ministère iranien de la culture et de l’orientation islamique décréta l’interdiction de toute publicité relative à la détention, à l’achat et à la vente d’animaux de compagnie (Payvand).

Bien entendu, le Grand Ayatollah « ne croit pas » à la réalité de la Shoah. En septembre 2010, il a déclaré à l’AFP de la République islamique que « L’Holocauste n’est rien d’autre que de la superstition, mais les sionistes obligent le monde entier à s’y soumettre. (Sydney Morning Herald) »

Les sionistes lui font toujours horreur et, à 93 ans, Shirazi continue de marteler le credo de base de l’islam, à savoir qu’il « est interdit d’acheter et de vendre quoique ce soit aux sionistes et à Israël ». Pourtant, il vient d’émettre une nouvelle fatwa statuant que cette interdiction est limitée. En effet, « s’il s’agit d’un traitement unique, auquel il n’existe pas de substitut, alors le commerce avec les sionistes n’est pas un obstacle. (Times of Israel) »

Qui c’est le journaliste de PressTV qui passe pour un c… ?

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles

En novembre 2019, le Groupe de travail sur l’Examen périodique universel, créé conformément à la résolution 5/1 du Conseil des droits de l’homme, avait tenu sa 34ème session.

L’examen du rapport de la République islamique d’Iran, présenté par le secrétaire du Conseil supérieur des droits de l’homme, Mohammad Javad Ardeshir Larijani, était à l’ordre du jour.

Petite parenthèse en forme de parabole : lorsqu’il a évoqué « la marine nationale suisse », un officiel helvète s’est vu interrompre : « il n’y a pas de mer en Suisse, comment peut-il y avoir une marine nationale ? » « Il y a bien un Conseil supérieur des droits de l’homme en Iran, pourquoi n’y aurait-il pas de marine suisse ? » a-t-il répondu.

Le 12 mars 2020, le rapport de la République islamique d’Iran sur son action en faveur des droits de l’homme (ONU) a été adopté par le Groupe de travail, donnant lieu à des félicitations de la part de 95 pays sur 111, soit 85%.

UN Watch, une ONG dont la mission est de surveiller les ONG, à commencer par la plus prestigieuse d’entre elles, l’ONU, a levé le lièvre. « Malheureusement, comme l’ont souligné les récentes élections en Mauritanie, où l’esclavage est légal, en Libye et au Venezuela, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies – où siègent le Pakistan, la République Démocratique du Congo et le Qatar, c’est aux renards qu’on a confié la garde du poulailler », a déclaré son directeur, Hillel Neuer, ajoutant : « La politique cynique a détourné ce conseil, donnant un blanc-seing à un régime qui soumet les femmes, torture les militants des droits humains, exécute les gays et propage la haine, la guerre et le terrorisme dans la région, y compris en aidant et encourageant les atrocités de masse en Syrie. (UN Watch) »

Des spécialistes parlent de leur spécialité

Florilège : « Nous saluons les efforts actifs de l’Iran pour accroître les services de santé en développant les soins médicaux dans les zones rurales et urbaines. » (Syrie). « Nous accordons une grande importance à la coopération de l’Iran avec les organes conventionnels des droits de l’homme et à l’ouverture au dialogue dans le cadre de l’examen périodique universel. » (Russie). « Nous saluons les efforts de l’Iran pour éliminer la pauvreté, améliorer la sécurité sociale, protéger les droits des groupes vulnérables et espérons que l’Iran continuera de stimuler le développement économique et social pour fournir une base solide pour la jouissance de tous les droits de l’homme. » (Chine). « Nous nous félicitons des réponses fournies par le gouvernement [iranien] lors de l’examen, au cours duquel il a confirmé l’engagement ferme du pays à protéger les droits de l’homme. » (Venezuela) Et la cerise sur le loukoum : « Nous saluons l’engagement de l’Iran à promouvoir et protéger les droits de l’homme. » (Palestine) (UN Watch).

Alors, heu-reux de voir les coulisses du groupe chargé d’inspecter les gouvernements et de renforcer les droits et libertés fondamentaux de leurs citoyens ? LM

Logo Liliane MessikaLiliane Messika, MABATIM.INFO

5 commentaires

  1. […] Cette initiative représente un espoir dont il faut surtout que nos compatriotes ne sachent rien. Nos médias font, là-dessus aussi, motus et bouche cousue. Pour une fois, Téhéran est mieux informé que Paris : un journaliste iranien a déjà publié, haut et fort, qu’il préfèrera donner sa chance au virus plutôt qu’à un vaccin sioniste (Mabatim.info). […]

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  2. […] Cette initiative représente un espoir dont il faut surtout que nos compatriotes ne sachent rien. Nos médias font, là-dessus aussi, motus et bouche cousue. Pour une fois, Téhéran est mieux informé que Paris : un journaliste iranien a déjà publié, haut et fort, qu’il préfèrera donner sa chance au virus plutôt qu’à un vaccin sioniste (Mabatim.info). […]

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  3. Pour avoir eu souvent des discussions avec des refugiés iraniens , je predis que la chute des mollahs verra une enorme vague de haine antireligieuse dans ce peuple plutot eduqué … a rapprocher de l anti communisme visceral de ceux quî sortaient du paradis sovietique il y a quelques années 😂

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  4. Que dire de certains reportages ou articles de presse ,talk show en France ,qui traitent l état Juif aussi grossièrement que tous ces adeptes du Coran .
    Que dire des interventions ,et des votes dans les instances internationales de la France pour condamner Israël au diapason avec les dictatures du monde entier .!

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