L’ISESCO, Stratégie de l’Action islamique culturelle à l’extérieur du monde islamique

Intervention donnée lors de la conférence « l’École face à l’islam politique », organisée par Dhimmi Watch le 22/9/2020

Préambule

Si l’on se rapporte à l’œuvre de Bat-Ye’or, notamment : « Eurabia, l’axe euro-arabe » et « l’Europe et le spectre du califat »[1], nous avons une description minutieuse du projet euro-arabe mis en place par l’OCI et l’ISESCO sa branche culturelle. Je vous engage, pour ceux qui ne les connaissent, pas à vous y reporter.

Rappelons seulement que l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, 57 pays arabo-musulmans) a été créée en 1969 et que des outils ont été progressivement mis en place sous couvert du dialogue euro-arabe entre les pays arabes et la communauté économique européenne. Cette politique conjointe apporta de nouvelles règles, notamment l’accueil massif d’immigrés, obtenant les mêmes droits que les populations indigènes.

Aujourd’hui, je vais vous parler de l’ISESCO, sa branche culturelle (culture-enseignement et sciences) créée en 1982. Elle présente les revendications de l’islam politique en matière de culture et d’enseignement. Ce rapport exige d’adapter l’enseignement en Europe et particulièrement en France, à l’islam.

La stratégie de l’ISESCO a été adoptée par la 9e conférence islamique tenue à Doha en 2000 (Document complet ici).

L’ISESCO fait partie des instances internationales au même titre que l’UNESCO, d’ailleurs, en novembre 2019, M. Salim Al-Malik Président de l’ISESCO et son homologue de l’UNESCO, Madame Audrey Azoulay signaient un accord de coopération.

Le texte de l’ISESCO a pour sous-titre : « stratégie de l’action islamique culturelle à l’extérieur du monde islamique. » Il est disponible sur internet en plusieurs langues.

Pourtant il est ignoré des enseignants, des chefs d’établissement et ceux qui rédigent les manuels scolaires n’y font jamais référence. Quant aux inspecteurs d’Académie, aux Recteurs, ils semblent l’ignorer totalement. JP. Obin (inspecteur d’académie) qui est à l’origine d’un rapport lucide sur l’islamisation dans les établissements scolaires n’en fait pas mention dans son dernier livre : « comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école[2]. »

L’ISESCO œuvre dans le même sens que la Fondation Annah Lindh. Il s’agit de promouvoir le dialogue, le respect mutuel et les échanges interculturels entre les peuples de la région euro-méditerranéenne. En réalité, il s’agit de valoriser l’image de l’islam.

Nous sommes donc en présence d’un vaste réseau au service de la propagande islamiste qui a noyauté les instances les plus importantes dans le monde.

I – STRATÉGIE ET OBJECTIFS DE L’ISESCO

Dans son préambule, le rapport de l’ISESCO dit qu’il faut « réduire le fossé culturel qui sépare le monde islamique du monde non islamique et protéger les minorités musulmanes contre la dilution culturelle et la perte de l’identité islamique, notamment chez les 2e, 3e, et 4e générations ».

Après le regroupement familial en 1973 avec Giscard d’Estaing et sous l’égide de l’OCI, la France a pris en charge, sur tous les plans, les nouveaux arrivants venus du Maghreb. On aurait pu penser que nombre d’entre eux allaient s’intégrer dans une société où la laïcité est la règle depuis la loi de 1905. Du reste beaucoup vivaient leur religion (quand ils la pratiquaient) comme les autres populations.

Or, l’islam politique ne peut tolérer l’intégration et encore moins l’assimilation dans les pays du dar – al – harb, c’est-à-dire la partie du monde où l’islam ne règne pas : la maison de la guerre. Les Musulmans ne peuvent être soumis à la même culture que les Juifs, les Chrétiens et les Athées, anciens dhimmis.

C’est pourquoi le texte reproche l’occidentalisation méthodique des enfants musulmans, en leur imposant ses valeurs.

Commentaire :
en fait, réduire le fossé culturel signifie imposer sa propre culture !

L’ISESCO insiste sur le fait que : « Les musulmans qui vivent en terres mécréantes sont là pour y rester durablement ». D’où l’obligation de répondre à des besoins culturels nouveaux.

Ceci est répété à plusieurs reprises dans le texte. Et ce n’est pas par hasard.

Défense de l’identité culturelle musulmane

Dans son introduction, le texte de L’ISESCO insiste sur la question de l’identité musulmane.

Citation :
« Cette identité se fonde sur le principe de la différence des civilisations. Il s’agit donc de protéger l’identité de la civilisation du Musulman contre les méfaits des courants idéologiques qui sont incompatibles avec son identité civilisationnelle. »

« Il faut la protéger contre : Les courants idéologiques, culturels, politiques et cela d’autant plus que la société occidentale est dépravée selon les normes de l’islam ».

Commentaire :
On peut donc dire qu’il s’agit d’un véritable appel au séparatisme. En effet, les musulmans pourraient protéger leur identité en restant chez eux ! Alors pourquoi venir dans des pays dont l’identité s’oppose à la leur ?

Pour protéger l’islam il s’agit de :

  • « Transmettre et conserver la culture de la société musulmane.
  • Développer la culture musulmane conformément à ses objectifs généraux et aux exigences de sa continuation.
  • Préserver la pérennité de la société en tant que Nation se distinguant par son identité, son système et son entité propre.
  • Il faut faire évoluer la jeunesse et développer son humanisme.
  • Préparer la jeunesse à la vie adulte et de maturité, telle qu’elle est exercée et agréée par la société (musulmane).

La culture islamique tire ses fondements de l’Islam et offre espace et place à tout ce qui relève de la culture.

Elle permet entre autres : aux talents et aptitudes personnels de s’exprimer et de s’épanouir suivant les normes de l’esprit de l’Islam. »

Commentaire :
Donc tout est permis, mais dans le cadre exclusif et immuable de l’Islam ! Cela rappelle la Chine de Mao où l’on ne pouvait s’exprimer que dans l’acceptation du culte voué au dirigeant et au Parti. Nous sommes en présence d’un système totalitaire.

Pour protéger cette identité, la stratégie s’exerce dans les domaines suivants :

L’Islam, la langue arabe, la civilisation, le patrimoine, l’histoire, la culture locale et les principes humanitaires.

L’Islam embrasse des domaines qui concernent :

— la croyance

— le culte prescrit

— le savoir – vivre (les bonnes mœurs)

— Les relations sociales et les transactions.

Concernant la foi il est écrit :

« Le créateur organise Tout en ses prophètes, en ses livres, au jour dernier, au jugement divin, au Décret d’Allah. Il faut lui manifester son obéissance absolue ».

Les outils de l’islam :

Citation : « La langue arabe : indispensable comme base de consolidation et de renforcement de l’identité parce que c’est la langue du Coran. C’est un élément capital de l’identité culturelle de la communauté islamique. »

Commentaire :
l’enfant se trouve souvent dans une famille où l’on parle un arabe dialectal oral donc limité, d’où la nécessité d’apprendre l’écriture de l’arabe classique.

De plus, ajoute le texte, « il serait souhaitable que l’étude de l’arabe ne se limite pas aux seuls musulmans car il serait bénéfique aux autochtones puisque cela leur ouvrirait une fenêtre sur une autre culture ! Les enfants autochtones apprécieront l’éloquence de cette langue et leur fera découvrir les richesses de cette culture. Leur intérêt pour cette langue traduira leur estime et leur respect pour les Arabes… »

Conclusion

« La langue arabe joue un rôle fondamental dans l’unification des musulmans immigrés de toutes les nationalités et cultures. »

Commentaire :
On comprend que la langue arabe soit désormais introduite dans les établissements scolaires, pour l’instant à titre facultatif, et cela dès le préparatoire.

La civilisation musulmane.

Citation :

« C’est l’ensemble des ouvrages réalisés par les musulmans durant les siècles où il régna en maître dans tous les domaines de la vie, politique, économique, les sciences et les techniques…

Sur les bases de cette culture morale, religieuse et humaine, émergea une civilisation grande et universelle qui unit le temporel et le spirituel. »

Commentaire :
il est permis d’en douter ! Contrairement à l’exégèse judéo-chrétienne, la Charia s’est toujours opposée au développement de la pensée non islamique, puisque le dogme coranique ne permet aucun amendement.

Citons Ernest Renan : qui a beaucoup écrit sur l’islam : « L’islam est contraire à l’esprit scientifique, hostile au progrès ; il a fait des pays qu’il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l’esprit. »

  • Le patrimoine citation (page 49) :«On le trouve dans les innombrables livres qui enrichissent des milliers de bibliothèques à travers le monde.
  • Le patrimoine matériel : les objets, les vestiges historiques, les virtuosités artistiques qu’on peut encore voir dans le monde et qui suscitent admiration et estime.

Ne pas oublier que les civilisations occidentales sont redevables, par certains aspects, aux legs scientifique et civilisationnel que les Musulmans ont créés et innovés dans les domaines des arts, des sciences et des lettres et monuments historiques. Ne pas oublier que la civilisation occidentale en a tiré profit ! »

Histoire de l’islam

Ce que dit le texte :

« Il faut procéder à la réécriture de l’histoire de l’Islam honnêtement et objectivement. »

Commentaire : Il s’agit de l’histoire à enseigner dans les pays non musulmans. C’est-à-dire réécrire une histoire positive. C’est la même chose dans les pays communistes.

Le paradoxe, c’est que dans les pays européens et surtout la France, nous sommes en train d’oublier notre histoire, de la tronquer pour laisser place à celle des autres civilisations, la musulmane en tête ! On peut le constater dans les nouveaux manuels scolaires.

Citons à ce sujet la lettre récente d’un député au ministre de l’éducation nationale dans laquelle il s’insurge contre le manuel d’histoire-géo Magnard, destiné aux classes de terminales où dans le thème 2 de la guerre et la paix, entre autres, les auteurs dressent un parallèle implicite en mettant face à face une photo de l’organisation terroriste État islamique et une reproduction de la garde napoléonienne à Waterloo, créant ainsi la confusion et l’amalgame chez les élèves.

Commentaire :
L’histoire est un champ de bataille prioritaire : il s’agit de répandre l’image de l’islam qui aurait distribué généreusement sa culture aux barbares européens.

C’est pourquoi les nouveaux programmes rognent des pans entiers de notre histoire de France, ou bien les accommode aux impératifs du roman musulman.

Les principes et les valeurs humaines

Citation :

« Les principes et les valeurs humaines sont un ensemble d’idéaux à la lumière desquels on peut définir un type de comportement adéquat pour l’individu et la société. Les idéaux sont puisés dans le Coran et la Sunna du prophète. »

Commentaire :
Aucune allusion n’est faite au judaïsme et au christianisme pourtant bien antérieurs à l’islam et qui sont à l’origine de l’humanisme occidental.

Page 59 : « Prise en considération de la laïcité des sociétés occidentales qui prônent la séparation de l’église et de l’État, autrement dit l’État n’a pas de religion mais il permet la liberté de culte, ce qui explique la forte présence de la religion dans ces sociétés. L’islam profite donc de cette situation »

Commentaire :
La laïcité telle qu’elle est pratiquée en France et qui se distingue de celle d’autres pays occidentaux, n’est pas abordée en tant que telle et les auteurs du texte feignent de l’ignorer, puisqu’en France la religion doit être pratiquée dans la sphère familiale et ne pas exhiber de signes ostentatoires.

Donc nous venons de voir quelques aspects importants de la volonté de l’ISESCO d’imposer l’identité des musulmans en terres non musulmanes.

II – UNE POSTURE VICTIMAIRE

Cette posture s’affiche dans les citations suivantes :

  1. Par le biais de l’information : elle serait défavorable à l’islam.
  2. L’aggravation des tendances racistes, xénophobes et des préjugés envers l’islam. (Les préjugés liés au port de certains vêtements et du voile)
  3. Les préjugés contre l’islam, les jugements défavorables à cause des pratiques déshonorantes et isolées auxquels l’islam est tout à fait étranger. (Attentats et crimes commis au nom d’Allah)
  4. La tendance laïque dans les sociétés occidentales.
  5. L’occidentalisation méthodique des enfants des communautés musulmanes au moyen de la scolarisation et des métiers.
  6. l’ISESCO déplore que les mêmes programmes scolaires à caractère laïque soient imposés aux élèves musulmans.
    Citation page 76 : « Le bilan de la scolarisation des enfants ne répond ni aux attentes des occidentaux qui aspiraient à l’effacement de la personnalité des enfants, ni à l’aliénation de leur identité pour les intégrer négativement dans le modèle occidental. »
  7. L’école pour tous et l’échec scolaire pour les musulmans. On n’aide pas suffisamment les élèves en difficulté.
  8. Les programmes et les expériences pédagogiques n’ont pas pris en compte l’héritage culturel des enfants. C’est pourquoi l’école européenne doit agir pour dégager les enfants du blocus qui les cerne en rétablissant leur culture.
  9. Il est regrettable que les manuels scolaires ne présentent pas l’islam comme il le mérite quand ils abordent les questions qui se rapportent à son histoire et à sa civilisation. »

De façon générale les revendications portent aussi sur :

  1. Les difficultés liées au nombre insuffisant de mosquées afin de suivre le culte musulman. Référence aux prières de rues.
  2. Lois promulguées touchant l’immigration afin de restreindre le séjour des étrangers sans considération pour les droits de l’homme…
  3. Les occidentaux qui accueillent les travailleurs immigrants ont négligé la vision islamique de ces derniers. Ils ont créé un corps d’assistants sociaux sans se préoccuper de la religion.
  4. Bien que la présence de l’islam en Europe ait été dépourvue de toute velléité d’invasion, et était animée du désir de participer à la reconstruction économique après la seconde guerre mondiale, elle est aujourd’hui la cible des regards coléreux, l’objet de dures accusations car l’occident n’a pas la chance de bien connaître cette religion dans son authenticité et sa pureté.

Commentaire :
comment avons-nous pu passer à côté de ces bonnes choses ?

  1. « Quand les armées coloniales envahissaient les pays musulmans, leur complexe de supériorité les a empêchés de mieux connaître l’islam…
  2. Enfin, le rôle des médias parachève ce triste tableau « en entretenant des campagnes hostiles à l’islam qu’ils présentent comme le levain et le moteur des attentats des extrémistes fanatiques. »
  3. Donc « la stratégie de l’action culturelle est de répondre aux besoins et aux vœux de la jeunesse musulmane qui souhaite consolider son identité pour la prémunir contre le milieu ambiant. C’est la Charte des droits de l’homme ».

Commentaire :
…qui n’est autre que la charte de l’OCI, à la sauce Charia.

CONCLUSION

Ce qui est intéressant dans ce texte, qui n’est qu’un échantillon de l’autosatisfaction, d’une part, et de la victimisation de l’autre, c’est qu’il exprime clairement la volonté d’imposer la religion musulmane, son mode de vie et la Charia qui en est le guide juridique dans les pays d’accueil.

On comprend que ce texte ne soit pas évoqué, ni dans la presse, ni dans la sphère politique et l’éducation nationale, puisqu’il dévoile et met en œuvre son projet de durer en occident pour le conquérir non par la force (pour l’instant) mais par le nombre, par le séparatisme qui s’installe de plus en plus, par sa visibilité de plus en plus prégnante : voile, qamis, burkinis, etc. Toutes ces provocations visant à s’imposer dans la sphère publique pour affronter une société qui n’affirme plus sa laïcité.

La responsabilité de l’Europe

Comme nous l’avons dit :

Les responsables politiques de l’Europe et de la France en particulier ont signé la charte de l’OCI et de l’ISESCO.

Un think tank comme l’Institut Montaigne promeut l’apprentissage de l’arabe à l’école et une vision positive de la culture islamique dans les programmes scolaires. Il soutient le projet d’un « Islam de France » prôné par un proche du Président Macron : Hakim El Karoui (on peut voir son programme sur le site de l’Institut Montaigne).

Quand on écoute cette litanie de revendications envers les pays d’accueil – qu’on ne veut surtout pas quitter-, on est saisi par l’arrogance d’un orgueil démesuré qui s’exprime là, comme si les islamistes s’adressaient encore à des dhimmis en exigeant sans cesse des prérogatives contraires aux lois françaises, et comme s’ils étaient déjà en terrain conquis. Car ne nous y trompons pas, la seule réciprocité envisagée est le don de la culture islamique.

D’autre part, ces exigences de l’ISESCO, s’expriment au nom de jeunes qui auraient soif d’identité religieuse. Là encore je ferai un parallèle avec un pays totalitaire : il s’agit de faire croire que la demande ne vient pas d’en haut mais qu’elle émane du peuple ou d’une jeunesse avide de revendiquer son identité musulmane. Or, c’est bien la prise en main de cette jeunesse des banlieues par les caïds et les imams qui les pousse à ces revendications de séparatisme. Toutes les contestations et revendications des élèves à l’école proviennent d’un lavage de cerveau qui les met en opposition frontale avec l’Institution. On peut comprendre qu’il soit difficile pour des adolescents écartelés entre deux autorités : celle de l’école (bien défaillante, il faut le dire) et celle de la mosquée.

Cela ne signifie pas, bien sûr que tous les élèves soient soumis à l’islam politique, mais ils sont de plus en plus nombreux.

Le fait que les enseignants soient ignorants d’un projet politique de l’islam militant, qui se traduit dans l’école par des contestations incessantes et délirantes, explique en partie leur difficulté à appréhender ce grave problème auquel ils doivent faire face, complètement seuls. Et c’est bien l’autorité de l’Institution qui est menacée à travers eux.

Quand on lit ce texte de l’ISESCO, on comprend qu’il s’agit d’un véritable projet qui s’est mis en place et que rien n’arrêtera si rien n’est fait pour le stopper. Nous sommes face à une volonté de conquête sournoise qui a commencé depuis des décennies maintenant. Les peuples européens doivent lire ce texte afin que leurs inquiétudes se transforment en prise de conscience et en action. ET

Évelyne Tschirhart, MABATIM.INFO

Note : je conseille aux lecteurs le livre de Bruno Riondel : « Considérations inconvenantes sur l’école, l’Islam et l’Histoire en France à l’heure de la mondialisation. » Publié chez l’Artilleur.
[1] Bat Ye’or : « Eurabia et l’axe euro-arabe » : éditions Jean-Cyrille Godefroy 2006, « L’Europe et le spectre du califat » : Les Provinciales 2010
[2] JP Obin : « Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école » publié en 2020 aux éditions Hermann.

34 commentaires

  1. « Si l’on se rapporte à l’œuvre de Bat-Ye’or, notamment : « Eurabia, l’axe euro-arabe » et « l’Europe et le spectre du califat » »

    D’après ces deux livres l’Europe est dirigée par la Ligue arabe/l’OCI depuis 45 ans, établissant des législations antisémites dans toute l’Europe. Si vous êtes des « Juifs de Versailles » (cf. titre de la page « MABATIM.INFO Regards Juifs de Versailles »), vous pouvez témoigner des brimades antisémites dont vous êtes victimes tous les jours (dans la rue, dans les transports…) aussi bien que sur le long terme (interdiction d’exercer certains métiers, fermeture des synagogues et des écoles juives, interdiction de porter plainte ou ester en justice, arrêt des allocations familliales et des retraites, taxes d’héritage prohibitives…). Chiche ?

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    • Cher Monsieur,
      l est inutile d’envoyer des rafales de commentaires qui passent pour de la provocation plus que pour une critique du texte de ET. Il semble que vous confondez, volontairement ou non, l’esprit de l’ISESCO et de l’accord pas vraiment tacite de l’EUrope, avec ses applications dans la vie de tous les jours qui ne manqueront pas de se généraliser au fil du temps si rien n’est fait. Vous avez raison, à Versailles, les juifs peuvent encore se promener librement et vaquer à toutes leurs occupations. Mais dans le 93 ? Ah oui, dans le 93 la population juive n’existe plus ou presque. Simple détail sans doute.
      Ce texte ne concerne pas que les juifs, et ces derniers remplissent hélas à merveille leur fonction de thermomètre. Mais qui dans notre pays, se soucie de l’ISESCO et de ses conséquences ?
      Dans un media « papier », les débats se font par écrit. Si vous souhaitez contribuer au débat autrement que par des commentaires provocateurs, je vous invite à soumettre un texte à MABATIM.INFO.
      Merci de votre intérêt pour MABATIM.INFO.

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  2. « Si l’on se rapporte à l’œuvre de Bat-Ye’or, notamment : « Eurabia, l’axe euro-arabe » et « l’Europe et le spectre du califat »[1], nous avons une description minutieuse du projet euro-arabe mis en place par l’OCI et l’ISESCO sa branche culturelle. Je vous engage, pour ceux qui ne les connaissent, pas à vous y reporter. »

    Chiche d’en discuter avec moi ?

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  3. « Les responsables politiques de l’Europe et de la France en particulier ont signé la charte de l’OCI et de l’ISESCO. »

    Sources ? Preuves ?

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  4. « Citons Ernest Renan : qui a beaucoup écrit sur l’islam »

    Donc vous faites confiance à l’antisémite Ernest Renan. Êtes vous juive ?

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    • Effectivement,je suis allée voir sur Agora Vox l’intervention de Michèle Tribalat. J’ignorais que Giscard d’Estaing était contre le regroupement familial. Je vous remercie de cette information.

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  5. « Nous sommes donc en présence d’un vaste réseau au service de la propagande islamiste qui a noyauté les instances les plus importantes dans le monde. »

    Comme les jésuites, les franc-maçons, les illuminati et les juifs avant eux.

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  6. Pour une analyse complète de la pénétration islamique en Occident, lire absolument Alexandre Del Balle , en particulier  » Les vrais ennemis de l’Occident « 

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  7. Particulièrement intéressant ,je fais suivre bien-sûr .
    Je considère que il est trop tard ,la République islamique en marche est dépassée par la République islamique au galop !
    Le plus grave est cette pandémie islamiste qui pénètre dans les écoles

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    • Merci Claude ! Malheureusement, pour l’instant, je ne vois pas comment le faire comprendre aux dirigeants de nos pays. Ils connaissent la situation. Par contre, plus nous diffuserons ce texte, plus les gens y verront clair c’est peut-être sur cette diffusion qu’il faut compter car actuellement peu de gens connaissent l’existence de ce projet.

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  8. Merci de rappeler, l’esprit et les mesures prises par OCI, et les accords pris avec les responsables politiques européens.
    Comme vous le faite, il faut le dire, redire, expliquer afin que ceci soit connu et compris.

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