« Chroniques citoyennes d’un suicide programmé » d’Évelyne Tschirhart

Professeure honoraire d’arts plastiques, peintre et photographe, Évelyne Tschirhart est également écrivaine. Dans l’ouvrage qu’elle nous propose, elle ne mâche pas ses mots et, dans ce qu’elle désigne comme un « recueil d’observations et de réflexions sur notre société », elle ne prend pas de gants au point de frôler parfois l’exagération et la démesure. Mais elle parvient néanmoins à attirer notre attention sur un certain nombre de problèmes qui, si on n’y prend pas garde, risquent de se révéler un jour insurmontables, voire dangereux.

Pour elle,

« le pouvoir politique, celui des juges et celui des médias brouille la réalité ».

Au point de faire de notre pays une

« société pré-totalitaire ».

Dans des textes parus entre 2007 et 2020, elle aborde quatre thèmes : l’enseignement, les mœurs et la religion des Droits de l’homme, regards sur l’islam et l’art contemporain ou l’art du vide.

Pour ce qui est de l’enseignement elle considère que, de nos jours, l’Éducation nationale ne remplit plus sa mission d’instruire car

« l’école est devenue aussi, à l’instar de toute la société, un lieu de violence où règne la loi du plus fort, empêchant ainsi, dans maints endroits, les professeurs de faire un cours digne de ce nom ».

Les réformes se ramassent à la pelle, mais il n’y a plus d’élèves. Quant aux enseignants, ils sont devenus des idéologues.

Pour ce qui est des mœurs, elles sont parvenues à une insoutenable légèreté.

L’islam, qui, dit-elle, « jouit en France d’un statut d’exception en sa faveur, est une épine mortelle dans notre talon d’Achille ».

C’est dans ce chapitre que l’auteure est la plus virulente et manque, à mon sens, de modération et de retenue. Elle montre du doigt l’ISESCO, branche culturelle de l’OCI, Organisation de la Coopération Islamique, qui a mis, selon elle, en route, un programme de non-intégration des Musulmans en terre étrangère.

Rappelant l’action nocive du Grand mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, qui avait pour Hitler une grande sympathie, elle écrit :

« Islam et nazisme, une entente très cordiale »

et parle des « points communs entre le national-socialisme et l’islam », prenant à témoins Bat Ye’or et Imre Kertész. Elle analyse enfin la terrible affaire « Sarah Halimi ».

Un dernier thème est abordé, culturel, celui-là, l’art contemporain où

« n’importe quelle lubie peut faire l’affaire ».

Intéressant donc, mais à lire avec prudence. J-PA

Jean-Pierre Allali, CRIF


Lire la Réponse de Bat Ye’or à Jean-Pierre Allali


« Chroniques citoyennes d’un suicide programmé »
d’Évelyne Tschirhart
Éditions de Paris. Max Chaleil. Avril 2021. 192 pages. 17 €.

4 commentaires

  1. Rappelons que Jean Pierre Allali effectue un remarquable travail de recension de livres qui ne bénéficient pas d’une large couverture médiatique et que sa lecture du livre d’Evelyne Tschirhart (auquel j’ai moi même consacré un article) était néanmoins très positive.

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  2. Ce que je lirai avec prudence ce sont surtout les commentaires emprunts d ideologie bobocrate post macronienne de l auteur de cette critique !
    Toute ma sympathie active a Evelyne ainsi qu a la brillante Bat yeor

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  3. Comme disait V. Jabotinsky: apprenez à tirer et partez (en Israel pour vois battre..) ou ailleurs si vous trouvez OÙ………………………………………..

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