Borat : à poil l’haineux !

Pendant les rodomontades à la résistance, les affaires de soumission continuent

Le 3 novembre 2020, le lendemain de l’hommage national rendu à Samuel Paty, enseignant français décapité deux semaines auparavant par un jeune Tchétchène radicalisé, l’État prenait (ou pas ?) la mesure de la désintégration nationale à travers les manifestations de joie que ce crime abominable avait suscité chez certains adeptes sataniques d’Allah.

D’autres militants de Islam über alles n’ont pas attendu plus longtemps pour prendre prétexte de l’affiche publicitaire d’un film comique, afin de tester la détermination des Français à reconquérir leur liberté, phagocytée par la conquête islamiste.

Les suprématistes islamiques n’ont pas été déçus et les amoureux de Liberté Égalité Fraternité en sont pour leurs frais : plutôt que de risquer une grève, ou d’apparaître islamophobe (encore que cette éventualité ne paralyse plus les citoyens), la direction du réseau de bus TICE (Transports intercommunaux de l’Essonne), a choisi de céder à la première menace (le Parisien).

Borat, champion du monde du lancer de préjugés

Le premier mot qui vient à l’esprit quand on parle de Borat, le personnage inventé et joué par Sacha Baron Cohen, est « déjanté ». Ce talentueux acteur britannique a acquis une notoriété mondiale avec son personnage mythique, caricature stéréotypée d’un bouseux grossier, vulgaire, sans-gêne, qui présente une image sulfureuse du Kazakhstan, dont il est venu comparer les mérites avec ceux de l’Amérique : il est pauvre, antisémite, misogyne et homophobe, superstitieux et enlaidi.

Inutile de dire que le premier tome de la série : Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit de la glorieuse nation Kazakhstan, qui avait obtenu deux oscars et 11 nominations, y a été interdit en 2006.

Ce n’est pas le cas du nouvel opus, sorti en France le 23 octobre dernier.

Le Kazakhstan a changé, il a même rebaptisé sa capitale pour honorer son défunt président de trente ans : Astana est devenue Noursoultan en 2019. Le deuxième film, intitulé sobrement Borat, le film suivant en VO et Nouvelle mission en VF, a donc les honneurs des écrans kazakhs. Consécration, la réplique culte de Borat numéro 1 : « Very nice », est devenue le slogan d’une campagne publicitaire à destination des touristes occidentaux.

Kazakhstan en voie de développement et France en voie de sous-développement

Ce n’est pas au Kazakhstan, mais en banlieue parisienne, que le nouveau long-métrage fait scandale. L’affiche promotionnelle, qui montre le héros vêtu d’une paire de chaussettes noires et d’un masque chirurgical en guise de cache-sexe, n’est pas en cause, pas plus que le slogan : « Portez masque – Sauvez vie ».

Ce qui a servi d’alibi à la nouvelle crise de victimisation des islamistes /culpabilisation des Français est la bague portée par l’acteur quasi-nu, dont un chercheur spécialisé dans les humiliations islamiques a réussi à identifier qu’elle est décorée du nom d’Allah calligraphié en arabe.

C’est drôle, cette manie de scruter les endroits les plus anodins (en l’occurrence, anaux-d’un) pour y trouver matière à se plaindre que l’on manque de respect à un être imaginaire et pour entreprendre des représailles disproportionnées…

Une récente occurrence, en janvier 2019, avait désigné sur du papier WC l’objet du délit (Mabatim.info). Des dévots déviants avaient cru y découvrir dissimulé le nom de leur déité. On rappelle ce que nous enseignait déjà l’examen de la psyché de ces latrinapapirophiles[1] :

« Les symptômes du délire paranoïaque d’interprétation touchent, petit à petit, tous les éléments de la vie quotidienne. Le malade est alors convaincu qu’il est la victime de persécutions organisées, d’un complot, et passe son temps à accumuler les preuves de ce complot imaginaire. Tous les événements quotidiens sont alors interprétés en fonction de cette conviction et constituent, pour le malade, autant de preuves qui renforcent sa conviction (Doctissimo). »

Le psychiatrique n’est pas toujours sûr

Malgré sa définition, qui paraît coller au modus operandi des islamistes, le dérèglement psychique ne peut pas, à l’obscurité des derniers attentats perpétrés sur notre sol, à considérer comme l’unique responsable de la folie de ces hommes.

En effet, même s’il est possible que les figurants de premier plan soient sincères dans leur délire, ils sont manipulés par des bien plus machiavéliques qu’eux, qui ont un objectif clairement identifié et un calendrier illimité.

Il s’agit, encore et toujours, d’utiliser la liberté de notre démocratie pour faire avancer la mainmise des nazislamistes sur les hommes et les institutions, afin de remplacer les premiers par des robots soumis et les secondes par des dictatures impitoyables.

Le test du Courage-19 est toujours valable

Ce test donne des résultats sûrs à 100 % en un temps record. Il ne demande ni matériel ni formation scientifique. Le plus simple prétexte permet de l’appliquer et d’obtenir très rapidement un résultat fiable.

Ainsi, dans le cas du premier confinement de l’intelligence, en janvier 2019, le papier-Q servant de test avait aussitôt été retiré des rayons, que ce soit en Angleterre (où avait sévi le premier cluster) ou en France (où le second cluster avait été identifié au centre commercial de La Défense).

Pour l’édition 2020, le cru post-Samuel Paty a donné le même résultat : à peine des conducteurs de bus ont-ils refusé de conduire des véhicules porteurs de Borat, l’homme à la bague-test, que leur employeur les retirait du flanc de ses véhicules. Pas parce que les islamistes l’avaient exigé, prétendait-il, non : parce que l’homme qui faisait la publicité de son film était trop dévêtu pour être honnête. Quatorze ans plus tôt, le même figurait sur les mêmes, vêtu cette fois-là d’un maillot de bain une pièce style années folles et personne n’y avait trouvé à redire. Les folles, ce sont les autorités qui croient ainsi masquer leur couardise sous un voile de décence !

Dekismokton ?

Supposons que le nom d’Allah ait effectivement figuré sur la bague portée par le personnage du film. En quoi est-ce injurieux ? Allah interdit qu’on reproduise son image, il n’a jamais parlé de l’image de son nom, d’autant moins que Mahomet en eût été incapable, étant analphabète…

Serait-il humiliant pour Allah d’apparaître au doigt d’un homme presque nu ? Est-ce à dire qu’on ne peut le vénérer que vêtu et qu’on cesse de croire en lui chaque soir, quand on se déshabille ? Les conducteurs des bus de l’Essonne ont estimé que la bague portant la soi-disant call’Allah-igraphie’ était une « provocation », une « insulte » et un « manque de respect ».

Cessons de prétendre croire aux alibis produits par l’islamisme pour justifier les exigences de sa guerre contre la démocratie. Prenons-les pour ce qu’ils sont : des armes. Alors, répondons-leur de façon proportionnelle et démocratique, comme nous répondrions à des catholiques ou à des athées dans les mêmes circonstances.

Faites un rêve

Imaginez des conducteurs de bus catholiques s’insurgeant contre le fait que Borat soit indécent, des Juifs exigeant qu’il porte une kippa et des fashionistos refusant de conduire un bus sur lequel un cache-sexe bleu voisine avec des chaussettes noires.

Qu’est-ce qu’on fait ? On dessine une kippa au feutre et on blanchit les chaussettes au Tipp-Ex ?

Non : on les envoie promener et on leur dit qu’ils sont payés pour conduire les bus, pas pour choisir les visuels des campagnes publicitaires qui en décorent les flancs !

Et alors ? Si tous les hommes sont égaux devant la loi, il convient de traiter les musulmans à l’aune des autres citoyens et de ne pas les stigmatiser en les croyant plus crétins que les autres !

On essaie ? CA♦

Cécile Attal, MABATIM.INFO

[1] Incroyable : il existe un nom spécifique pour les collectionneurs de papier toilette !

2 commentaires

  1. L administration ,les transports ,les ecoles ,les journalistes les medias ,les politiciens ,etc…Que reste.t il de la france.?

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