
Istanbul, première ville au monde en nombre de prostituées
Ce n’est pas Byzance, mais c’est déjà un record. Certes, la ville a aussi d’autres qualités, mais ce classement est au cœur de notre sujet, qui se conçoit bien et s’énonce aisément : Istanbul, où se rejoignent l’orient et l’occident, constitue le hub routier par lequel passent tous les camions qui font le trajet d’est en ouest, dans les deux sens. Les routiers ont ceci de commun avec les marins qu’ils rêvent d’avoir une femme dans chaque port, même si elle est tarifée au quart d’heure.
Là où il y a de la demande, on crée l’offre et l’offre de péripatéticiennes était, jusqu’en 2019, fournie par le parrain de la pègre turque : Sedat Peker.
Le parrain de la pègre était aussi le filleul spirituel d’Erdogan, qu’il appelait « frère Tayyip ».
Malgré cette proximité affective, le néo-calife a fini par se fâcher, quand son protégé s’est disputé avec le ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, en mai dernier (2021). Pour mouiller son ennemi, le parrain criminel Peker, filleul spirituel (?) du criminel autocrate Erdogan, a « fuité » sur YouTube une dizaine de vidéos beaucoup plus croustillantes que du vulgaire porno, si l’on en croit le nombre de vues, qui dépasse les cent millions.
Les Turcs suivent la série avec avidité, une avidité qui est loin d’égaler celle du gouvernement, telle que la décrit le cafteur : meurtres, viols, corruption, pots-de-vin, assassinats politiques, trafic de drogue, livraisons d’armes aux djihadistes, violence et actes de torture contre l’opposition…
Cocus, les Turcs ?
En 2003, les Turcs ont élu président le chef du parti AKP, acronyme en V.O. de « Parti de la justice et du développement ». En 2021, le chef est toujours là, mais il a viré tyran islamiste et pratique une version nombrilo-centrée de la justice. Quant au développement, il est réduit à l’avancement de la carrière du Boss.
Dans la Turquie laïque, Mustafa Kemal avait, en 1925, rendu obligatoire le vêtement occidental (costume et chapeau pour les hommes) et interdit le fez (tarbouch). Le premier président de la Turquie, devenue république, se méfiait du califat et de la puissance des confréries, aussi a-t-il laïcisé l’islam (fonctionnarisé les imams, traduit l’appel à la prière en turc) et dissout les confréries.
Erdogan effectue un virage à 180 degrés par rapport à cette modernisation : il s’affiche volontiers portant le kufi, la kippa musulmane, et il botte en touche quand son ex-protégé lui fait porter le chapeau de ses crapuleries politiques.
Il y a un an, le 24 juillet 2020, Erdogan s’est vanté d’avoir « libéré » la basilique Sainte-Sophie, c’est-à-dire qu’il l’a convertie en mosquée, comme le font tous les conquérants de la « vraie religion » de tous les monuments impies, quand ils colonisent un territoire supplémentaire. Il a promis que sa prochaine étape, en tant que nouveau calife, oups, défenseur de l’islam, sera « la libération de la mosquée al-Aqsa », à Jérusalem. En attendant, les femmes voilées se multiplient dans tout le pays, dans la même proportion que les libertés publiques se réduisent.
« Occupation » en islamiste dans le texte se dit « libération »
Le Monde, organe militant de l’islamistophilie, reconnaît cependant qu’Erdogan n’est pas le démocrate que l’Union européenne espère accueillir en son sein :
« Il a mis le pouvoir judiciaire à sa botte, décimé l’armée, déclaré la guerre à la société civile. Son but : imposer sa contre-révolution, politique et culturelle. Pour y parvenir, il a inondé de signes et de préceptes religieux l’espace public, les établissements d’enseignement, les institutions d’État, où les confréries islamiques ont désormais pignon sur rue. Bien décidé à rejeter l’héritage de Mustafa Kemal (1881-1938), dit « Atatürk », fondateur de la Turquie moderne, Recep Tayyip Erdogan veut en finir avec l’orientation pro-occidentale voulue par ce dernier dans les années 1920-1930 (le Monde). »
La réussite d’Erdogan tient essentiellement à son instrumentalisation de l’islam, qu’Atatürk avait mis à distance de la politique. Rappelons en effet, pour rire jaune, que la France et la Turquie sont les deux seules « démocraties » constitutionnellement laïques au monde.
La recette erdoganienne, c’est un pâté d’alouette avec un cheval d’islam et une alouette de nationalisme. Avec ces deux ingrédients, il concocte aussi un étouffe-chrétien parfumé à sa propre personne, qui devrait bourrer les urnes quand il passera calife (puis prophète, si assez d’affidés).
L’Empire ottoman n’a pas survécu à la Première Guerre mondiale. Ses colonies ont été distribuées entre les vainqueurs, principalement la France et la Grande-Bretagne. Erdogan a pour projet de les reconquérir et de convertir leurs populations.
Ne pas confondre laïcité et sécularisation
L’ascension d’Erdogan s’explique, outre ses talents de pâtissier, par l’élan qu’il a pris en s’appuyant sur la matrice de l’islam. Il a conjugué conservatisme religieux et doctrine économique libérale, ce qui a fait redémarrer l’ascenseur social coincé entre le rez-de-chaussée et l’entresol. Du coup, au tournant du millénaire, la Turquie a connu une croissance économique inversement proportionnelle à celle de la France : nous faisions fuir les riches et appauvrissions les classes moyennes en les accablant d’impôts et de contraintes, alors qu’Ankara a vu émerger une petite bourgeoisie.
Parallèlement, le zeste de religion a pris une place croissante dans la sphère politique : le voile, porté par la plupart des épouses de ministres, a gagné l’université, au nom de la liberté de religion et de la liberté vestimentaire. Cela vous rappelle Jussieu et Vincennes ? En effet. Comme l’Iran avant elle, la Turquie a fait son chemin : deux sauts de kangourous en arrière en matière sociétale et un pas de géant en avant dans la rubrique colonisation, qui a imposé l’influence néo-ottomane du maître queux au Moyen-Orient.
Le président de l’AKP, qui voulait devenir calife, estimait que
« la démocratie était un tramway dont il ne fallait pas oublier de descendre au terminus (l’Important) ».
Cela a-t-il ralenti l’enthousiasme des turcophiles européistes ? Niet. Pas plus que l’interdiction des partis d’opposition, en particulier ceux qui sont pro-kurdes, n’a été considérée comme contraire à l’évolution du pays vers plus de démocratie.
La ligne politique d’Erdogan suit une trajectoire résolument rétrograde : promotion de la prière par les responsables politiques, apologie du ramadan, de la ségrégation sociale des sexes, construction de plus en plus de mosquées, développement des écoles religieuses et, sumac sur le kebab, augmentation du budget du Diyanet, le ministère des affaires religieuses. Le sultan ne voit là aucune contradiction avec son souhait d’adhérer à l’UE. Il suffira que l’Europe fasse l’impasse sur son passé et se convertisse à la vraie religion pour que l’obstacle de la mécréance soit levé !
Quand Erdogan se fâche, il lâche ses « amis »
La Turquie pourrait servir de mètre-étalon de la corruption, Erdogan s’en fiche, du moment qu’il peut user et abuser de la doctrine du « déni plausible ». Mais lorsque ses crimes sont énoncés par un apparatchik du sérail et démontrés sur des vidéos vues par des dizaines de millions d’internautes, le déni devient aussi peu protecteur qu’un emballage en plastique biodégradable autour d’un steak.
Les vidéos de Sedat Peker sont d’autant plus crédibles que lui-même est un criminel et qu’il parle donc de son domaine d’expertise. Il avoue même avoir participé aux méfaits qu’il dénonce : il ne crache pas dans la soupe, il la vomit.
Erdogan lui-même rend l’hommage du vice à l’absence de vertu du mafieux, en essayant de le faire extrader pour lui régler son compte à domicile. C’est çui qui l’dit qui a failli y passer : la Turquie aurait offert au Maroc un lot de drones de combat Bayraktar TB-2 de fabrication turque à moitié prix en échange de son extradition (Nordic Monitor).
Dis-moi qui t’honore, je te dirai d’où tu sors : Peker a adressé ses remerciements émus au roi Mohammed VI pour n’avoir pas cédé à l’appât du calife, mais prudence étant mère de sûreté, il a émigré aux Émirats, pariant sur l’animosité que le proxénète du Hamas, des Frères musulmans, du Qatar et de toutes les factions islamistes avait concentrée sur lui en raison de ses choix sentimentaux, que la raison des autres États ne voulait pas connaître.
Au programme du feuilleton de l’été, assassinats politiques, trafic de drogues…
Peker n’est pas sorti d’un œuf de perdreau de cette année. Ses révélations remontent à un certain temps… un temps où la corruption généralisée du califat erdoganien était encore à son goût.
Ainsi, lorsque Binali Yildirim était Premier ministre (mai 2016-juillet 2018), son fils, Erkam Yildirim, gérait une flotte qui convoyait de la drogue en provenance du Venezuela, la déchargeant en Turquie, au port de Mersin. Il a même précisé les dates des croisières du rejeton gouvernemental. Ledit Yıldırım a confirmé avoir pris le bateau, mais a juré, la main sur le cœur, que l’objectif de ses voyages était strictement caritatif. On voit d’autant moins de raison d’en douter que le Venezuela est déjà engagé dans un troc drogues-contre-armes avec le Hezbollah, qui a sûrement signé un contrat d’exclusivité. La déontologie bolivarienne empêcherait Maduro de le contourner en servant également la Turquie…
Avant même la mandature de Yildirim, le ministre de l’Intérieur en poste en 1996, Mehmet Agar, a aussi été en butte aux dénonciations de Peker : son fils aurait violé une femme qui, peu de temps après avoir porté plainte, est décédée dans des circonstances mystérieuses. Le présumé violeur, lui, s’est enfui à l’étranger, averti in extremis de sa future arrestation par un coup de fil… que Peker attribue à l’actuel tenant du ministère.
Sedat Peker applique la doctrine du scorpion, qui se noie quand il pique la grenouille sur le dos de laquelle il traverse la rivière. Dans son coming out, le mafieux a avoué avoir utilisé son gang pour les basses œuvres du gouvernement : intimidant le plus grand journal turc, Hürriyet, par une descente musclée dans ses locaux, passant à tabac un député de l’opposition, transférant de l’argent à des gangs en Allemagne pour y financer l’agression d’opposants au régime, torturant, dans un commissariat, un député coupable d’avoir insulté Erdogan. Au point où il en était, il n’a pas hésité à balancer des citoyens au-dessus de tout soupçons, policiers, juges, fonctionnaires, businessmen, journalistes et jusqu’au gendre du « Frère Tayyip », Berat Albayrak, impliqué, comme les autres, dans des opérations de grand banditisme et de basse moralité organisées par le pouvoir (Washington Post).
Le Droit international résumé à la loi de la jungle
Peker prétend que la vente de drones au Maroc à des prix défiant toute concurrence était une prime au roi chérifien pour qu’il le livre aux séides ottomans. Pourtant, les prix pratiqués par Ankara vis-à-vis de Rabat étaient ceux figurant sur le tarif international. La société qui vend les drones s’appelle Baykar Makina. Selçuk Bayraktar, son directeur de la technologie et actionnaire principal est le gendre d’Erdogan. Son entreprise profite népotiquement de toutes les facilités de l’État et réalise de confortables bénéfices sur les ventes d’armes, décidées en exclusivité par son beau-père.
Non seulement ces ventes sont rentables, mais certains pensent que si celle destinée au Maroc a été passée sous silence, cela n’a rien à voir avec le transfuge mafieux, mais plutôt avec le fait de manger à tous les râteliers.
En effet, les drones marocains ont de fortes chances d’être utilisés dans le Sahara, contre le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, avec qui la Turquie veut éviter de se fâcher.
Le Maroc accusé par Sedat Peker, puis par Emmanuel Macron
Le 20 juillet 2021, on apprenait qu’un des téléphones portables privés du Président Macron aurait été hacké par le Maroc, grâce à un logiciel espion, Pegasus. Pas un article sur cette affaire n’oublie de citer la nationalité de NSO Group, l’entreprise qui a créé le logiciel, à savoir Israël.
L’État juif est effectivement leader dans le domaine de la cybersécurité et ses clients sont des États de presque tous poils et plumes, démocraties pleines (comme la Suède ou le Canada) ou imparfaites (comme la France ou l’Espagne), voire régimes hybrides (comme la Turquie ou le Maroc), mais jamais autoritaires (Iran, Corée du Sud, Tchad…)
Le 23 juillet, le Maroc et Israël ont signé leur premier accord de coopération pour la cyberdéfense, dans les domaines opérationnels, R&D’et partage d’informations de défense (RakBeIsrael).
Cet accord est intervenu après la découverte du présumé flicage marocain de son allié français, alors on se demande qui a fait quoi, quand et comment l’a-t-on su ? L’info est venue des enquêteurs eux-mêmes, notamment Amnesty International, qui est juge et partie.
« Une grande enquête sur des fuites massives concernant 50 000 numéros de téléphone désignés comme cibles potentielles du logiciel espion de NSO Group révèle que ce logiciel a été utilisé pour favoriser des atteintes aux droits humains à grande échelle partout dans le monde. Parmi les personnes désignées comme des cibles potentielles figurent des dirigeant·e·s politiques, des militant·e·s et des journalistes, dont la famille de Jamal Khashoggi (Amnesty). »
Sauf que les numéros ont été rassemblés par des médias associés à Amnesty International. Ils admettent que NSO argue de sa bonne foi, mais puisqu’ils sont représentants exclusifs de la vérité et de la morale, précisent qu’ils savent ces dénégations mensongères :
« l’entreprise affirme que son logiciel espion est utilisé exclusivement à des fins légitimes d’enquêtes pénales et terroristes, il est clair que sa technologie favorise des atteintes systématiques. »
Sally Buzbee, la rédactrice en chef du Washington Post, qui a publié la liste, à l’instar de toute la presse internationale bien-pensante (synonyme : « israélophobe »), est une exception : elle a fait preuve d’honnêteté intellectuelle, quand elle a été prise la main dans le fake. Elle a admis qu’elle ne savait pas d’où venait la liste et qu’elle n’avait aucune confirmation que les numéros étaient associés à Pegasus ou avaient même jamais été des cibles réelles ou potentielles (Terre des Juifs).
Quand Israël est concerné, l’enquête est toujours à charge
Pour autant, les éléments à décharge existent. Même s’ils ne sont pas publiés dans la presse mainstream, ils ont une logique que les « enquêteurs » n’ont pas, celle des chiffres. Le PDG du NSO Group, Shalev Hulio, interviewé sur un site professionnel explique que :
« Pegasus compte 45 clients, avec environ 100 cibles par client et par an. Impossible d’atteindre 50 000 cibles ! (Calcalist) »
Alors, si sa société est incapable de traiter une telle quantité, à quoi correspond cette liste de 50 000 numéros de téléphone ?
Le consortium des 17 médias qui l’a publiée porte un nom anglais : Forbidden Stories, mais il est basé à Paris et la méthode avec laquelle il a rassemblé sa liste est nébuleuse. S’il n’avait pas eu la caution d’Amnesty, son rapport aurait-il pris avec autant de sérieux ? Et si Amnesty avait été moins israélo-centrée, aurait-elle accordé une confiance aussi illimitée à une liste aussi douteuse ?
« La France n’est pas cliente de NSO (France Inter) »,
cocoricote France Inter qui est partie prenante de la « cellule enquêtrice ». François Mitterrand, dont la radio d’État française est toujours nostalgique, avait mis en place le logiciel mental sénestrogyre1 du journalisme français encore en vigueur. Il avait également créé une cellule illégale et anticonstitutionnelle, qui avait mis sur écoute, entre 1982 et 1986, plus de 2000 personnes, « responsables politiques, journalistes, comédiens, hommes d’affaires, éditeurs, écrivains, personnalités de la vie publique, agents des services de renseignements, anciens barbouzes… (France Inter) » Il n’avait pas eu besoin du logiciel du groupe NSO, dont le PDG était en couche-culotte à cette date.
En revanche, si la France, troisième exportateur mondial d’armements (le Monde), ne voit que la paille dans l’œil israélien, c’est probablement à cause de la poutre qu’elle a dans le sien. Pour la presse hexagonale, il semble plus grave de fabriquer un logiciel espion que de fournir des armes à des pays en guerre tout court, voire en guerre civile. Mais nous, nous ne sommes pas amoraux comme l’entité sioniste, nous : quand notre président vend des armes, il interdit leur usage à ses clients (Libération) ! Quant aux accusations de crimes portées contre le chef de l’État turc, elles ont ont à peine produit une légère écume sur les ondes de l’info hexagonale, en mai 2021, avant de couler dans les abysses de l’oubli.
Retour au MafiaGate turc
La Turquie a reçu de l’UE, dont la France, des fonds pour les « accords migrants » : 4,485 milliards d’euros depuis 2016. Elle reçoit aussi les « aides à la pré-adhésion à l’Union Européenne », soit 9,07 milliards d’euros depuis 2007. Sans compter les prêts accordés par la Banque européenne d’investissement (BEI) depuis 1965, soit 30,43 milliards d’euros (Commission EU).
Bien que le pays suive une trajectoire diamétralement opposée au chemin vers la démocratie qu’elle aurait dû prendre pour répondre aux critères de l’adhésion à l’Union, les caciques d’icelle n’ont pas diminué leurs subventions à ces aides en proportion de leur échec à promouvoir les valeurs requises.
Encourager la force et l’infraction n’a jamais conduit quiconque, individu, groupe ou pays, à se comporter plus pacifiquement. Il ne faut donc pas être surpris que la Turquie ait mis en garde la Grèce, Israël et l’Union Européenne, les menaçant de sanctions s’ils ne lui demandaient pas son autorisation pour explorer les gisements de gaz en Méditerranée orientale, sur un plateau qu’Ankara revendique comme sien. Ça tombe mal, c’est justement là que doit passer un câble électrique sous-marin de 2000 mégawatts, qui doit connecter les réseaux électriques d’Israël, de Chypre et de Crète à une profondeur de 2 700 mètres.
Erdogan est doublement vexé, car en plus de cette provocation électrique,
« La Grèce, Chypre, l’Égypte, Israël, la Jordanie, l’Italie et les Territoires palestiniens ont créé en 2019 le Forum du gaz de la Méditerranée orientale, sans inclure la Turquie. Faisant fi des mises en garde de l’Europe, Ankara a organisé ces derniers mois plusieurs missions d’exploration gazière dans des eaux grecques, provoquant une crise diplomatique d’une ampleur inédite depuis 1996, année où les deux pays avaient frôlé la guerre (Capital). »
Par définition, une brute, ça brutalise. C’est ainsi que le calife mène son peuple et c’est ainsi qu’il entend régner sur l’Europe, qu’il analyse comme un conglomérat hétérogène de lâches États mécréants.
À qui profite la campagne anti-israélienne lancée par Forbidden Stories ? D’abord à la Turquie, dont elles occultent le souvenir des crimes de l’homme fort, mais le PDG de NSO, lui, voit plutôt dans cette campagne la patte du Qatar, de BDS ou des deux à la fois, pour le banal motif de l’antisionisme.
Garde-fous et procédures de sécurité
Lorsque Shalev Hulio a créé le NSO Group, ses cyber-tables de la Loi ne contenaient que quatre commandements :
1) Seulement à des gouvernements tu vendras, jamais à des entreprises ou à des particuliers.
2) À des gouvernements voyous, jamais ne vendras ton outil. Plus des deux tiers de ses clients sont des pays européens, qui luttent contre le terrorisme et la criminalité.
« 11 ans après la création de l’entreprise, nous avons 45 clients, mais 90 pays auxquels nous avons refusé de vendre.… Grâce à notre programme, nous avons évité des attaques terroristes sur presque tous les continents, et au cours des dernières années, plus de 100 pédophiles ont été arrêtés. Cela ne serait pas arrivé sans Pegasus. »
3) Jamais le système n’activeras, toujours au client tu confieras les rênes, une fois qu’il aura signé un accord t’autorisant à rompre les connexions s’il n’est pas respecté. Pour mettre les points sur les trois « i » d’antisionisme, cela veut dire que l’entreprise israélienne n’a pas les moyens de lancer les écoutes, seuls le pourraient ses clients.
4) Sous la surveillance réglementaire du ministère de la Défense toujours tu seras.
« Nous sommes sous surveillance volontaire depuis 2010, même si la loi sur la défense et la surveillance de la sécurité des cyberentreprises n’a été écrite qu’en 2017 (IsraelHayom). »
Retour de bâton en 2022 ?
Soi-disant menacé par le Maroc, Macron a pu reprendre la posture jupitérienne qui lui avait valu quelque succès lors de son accession au trône. Du coup, il s’est imaginé en Jupi-Terre, régnant sur une UE allant de la Bretagne à la Chine. L’épisode a aussi permis à la médiacratie de laisser libre cours à son vertueux antisionisme viscéral. Lorsque la poudre de perlimpinpin sera retombée et que la preuve sera faite que l’État juif n’avait rien à voir avec la campagne de diffamation, nul ne trouvera utile de publier un mea culpa pour son emballement israélophobe.
Ce n’est pas grave, le « grand public » est si petit aux yeux de nos dirigeants, qu’ils lui attribuent une mémoire de poisson rouge. Mais s’ils sondaient les cœurs de nos concitoyens, ils seraient probablement abasourdis par leur réponse à la question :
« Préférez-vous vivre dans un État de droit qui protège ses citoyens par tous les moyens, y compris la force et une avance technologique quotidiennement améliorée, ou bien continuer de végéter dans celui qui, composé d’une superposition de communautés concurrentes, favorise les étrangers par rapport à ses propres électeurs ? »
Vous le saurez en regardant les résultats des élections de mai prochain… LM♦

Liliane Messika, MABATIM.INFO
1 Qui tourne, qui incline en sens inverse des aiguilles d’une montre. Par extension, qui incline vers la gauche.
La strategie eurabienne portée par la France est tout pres du dernier sursaut :
Les peuples rejettent en masse l incasion islamiste programmée avec l OCI et servant surtout a pratiquer le dumping social pour le plus grand profit des financiers qui tirent les ficelles .
L economie française , minée par çet afflux d arrierés ne trouve pas le chemin du. High tech
La democratie française se meurt , entre les masses musulmanes qui lui sont etrangeres et un retour previsible de l autoritarisme
Le carnaval des interventions etrangeres menées par une armee exsangue , ne peut masquer que l ennemi est au coeur du pays et qu il frappera facilement comme il l a deja fait des dizaines de fois .
Eurabia , la geniale alliance de la haute bourgeoisie française a surtout consisté a un effondrement que meme un idiot peut desormais percevoir .
La France islamisée et tiers mondisée a toute les raisons d etre jalouse d un minuscule pays juif qui la depasse desormais dans presque tous les domaines
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Question : Est-il Pensable qu’un tel chaos pervers puisse se terminer autrement que par une guerre civile mondiale?
Merci…
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