La doctrine sécuritaire d’Israël

Batterie de dôme de fer

Par le Général de réserve Yaacov Amidror,
Centre Héritage Begin Jérusalem mai 2022
Source (hébreu)

Israël investit 5,2 % de son PIB national dans la construction de ses forces armées. Il faut remarquer que c’est un des pourcentages des plus élevés du monde. Les États-Unis consacrent entre 4 et 5 %, les pays européens, surtout à cause de la guerre russo-ukrainienne, arrivent péniblement 2 %, au Japon c’est 1 %.

Aussi étonnant que cela puisse paraître et malgré de nombreuses tentatives, il n’y a aucun document officiel qui définit la doctrine de défense israélienne. L’une des raisons est une controverse de spécialistes quant au contenu d’un tel document. Par exemple : doit-on inclure l’éducation de la jeunesse ou encore les futurs soldats dans l’élaboration de la puissance militaire du pays ? Doit-on définir les moyens budgétaires, en vue de la construction ou de l’acquisition d’armements adéquats ? En général on s’accorde sur ce que le contenu doit comporter : la description des modalités de la construction de la force armée, le cadre de sa mise en œuvre et de son emploi, face aux menaces de l’usage de la force contre l’État d’Israël et de ses citoyens, par des pays, organisations ou hommes/femmes isolés. La doctrine israélienne de défense s’appuie sur trois fait objectifs, induits par l’environnement géostratégique du pays.

Défense dans un rapport asymétrique

Israël utilise sa défense, toujours, dans un rapport asymétrique face à ses ennemis. C’est un petit pays, dont la superficie et la population sont des dizaines de fois moins importantes que celles de ses ennemis. Les pays, membres de la Ligue arabe comptent autour de 400 millions d’habitants. Israël est l’unique pays juif à l’ONU, contre 22 pays arabes et 57 pays musulmans. C’est ¼ des 194 membres de l’ONU qui, à l’exception de deux ou trois pays musulmans, votent de façon récurrente contre Israël. Le pays doit se plier à une évidence, car naturellement il n’a aucune capacité de changer la réalité politique du Moyen-Orient qui veut que chaque guerre terminée, Israël doit se préparer à la suivante. Cette réalité oblige le pays, par son action militaire, d’étirer au maximum les temps de non-belligérance, afin de disposer de maximum de temps pour préparer la guerre à venir. D’autant plus, que le cœur stratégique du pays se trouve au centre d’un territoire dont la longueur est de 50 km au nord et 50 km au sud de Tel-Aviv, et la largeur de 15 à 20 kilomètres, espace d’ailleurs surnommé « le pays de Tel-Aviv ». Cela ne signifie pas qu’ailleurs il n’y ait pas d’autres centres stratégiques, comme toute la région de Haïfa à Saint-Jean-d’Acre ou la future « Silicone Valley » autour de Beer-Sheva. L’exiguïté de cet espace, crée d’énormes défis de défense en cas de conflit.

La « pierre angulaire » du concept de la défense.

Ces principes ont été définis après la création d’Israël. Il faut se souvenir que le pays n’a pas été créé comme une compensation de la Shoah. C’est une contre-vérité historique, théorisé par les vainqueurs de la seconde guerre mondiale, afin de s’auto disculper de quasi-inaction durant la Shoah. Les structures étatiques telles que les écoles, l’université, les hôpitaux, la sécurité sociale, la police, l’activité culturelle, l’économie dynamique, les infrastructures efficaces et même une ébauche d’armée, se trouvaient dans le pays bien avant la Shoah. Il ne manquait que la souveraineté nationale.

La « pierre angulaire » du concept de défense a été posée, dans les années vingt du 20 siècle, par l’un des plus brillants penseurs du sionisme, Zeev Jabotynski, qui a forgé l’expression « La muraille de fer ». Après la guerre d’indépendance 1948 – 1949, a été rajouté un dogme aux principes de la défense. L’armée sera le défenseur exclusif et unique de l’État d’Israël. Ce principe, c’était la grande leçon de la Shoah, où les Juifs se sont retrouvés seuls face à la barbarie nazie. Ces deux principes sont la base de toute la conceptualisation de la défense d’Israël.

L’armée du peuple

Pour passer de la théorie à la pratique, Israël a décidé qu’avant toute chose, il fallait instaurer une conscription obligatoire pour tous à partir de 18 ans. 3 ans pour les hommes et 2 ans pour femmes. Ce système permet de mobiliser toute une classe d’âge, après le baccalauréat, et d’affecter chaque soldat ou soldate à la fonction la mieux adaptée à ses capacités. Par ailleurs, cette pratique permet aussi, une fois le service militaire terminé, de constituer toute une classe d’âge, entraînée et préparée à être intégrée dans les effectifs de réserves. De cette façon, Israël a créé une véritable armée du peuple, pouvant aligner dans un conflit majeur 180 mille conscrits et 430 mille réservistes.

La dissuasion stratégique

À la fin des années cinquante, Israël a ajouté un nouveau principe stratégique à son concept de défense, qui résultait de l’avènement de l’arme nucléaire et dont le texte est suivant :

« Israël se dotera de capacités dissuasives dans certains domaines d’armement, afin de décourager tout ennemi d’activité militaire, dont le but serait de créer un danger existentiel à la population ou le territoire du pays. »

L’illustration de ce principe a été le bombardement, en 1981 du réacteur atomique « Osirak » d’Irak. En un mot, Israël a annoncé au monde entier :

« nous construirons nos capacités de dissuasion stratégiques et nous ne permettrons à aucun pays de la région, de construire ou d’acquérir des moyens d’attaque stratégiques ».

Ce principe et son application ont été intégrés dans la doctrine de défense sous le nom de « doctrine Begin » (le premier ministre israélien qui a autorisé la destruction du réacteur atomique d’Irak). La deuxième fois où cette « doctrine Begin » a été utilisée, c’était par le premier ministre Ehud Olmert, lorsqu’il a ordonné la destruction du réacteur atomique syrien en 2007.

La supériorité qualitative des personnels et des moyens de défense

Les créateurs de l’état d’Israël ont très bien compris que le pays se trouverait toujours dans une asymétrie stratégique, dans laquelle Israël n’a aucune chance de rattraper son handicape quantitatif. Ils ont donc décidé de se concentrer sur une supériorité qualitative des moyens de défense. Cela oblige le pays à conserver une perpétuelle avance technologique. Cela implique, que chaque fois que les ennemis sont sur le chemin de réduire l’écart, Israël doit faire un saut technologique, afin de conserver son avance sur ses ennemis. Pour pouvoir conserver cette avance, le pays s’investit très fortement, entre autres, dans trois domaines :

  • les ressources humaines ;
  • le complexe militaro-industriel ;
  • le renseignement.

La supériorité des ressources humaines

On ne peut l’obtenir uniquement qu’en instaurant le service militaire obligatoire. En effet, disposant d’une classe d’âge complète, il est possible d’en isoler les meilleurs éléments, suivant des critères prédéfinis, et les destiner, suivant leurs compétences, aux postes d’excellence. D’autant plus que l’observation et le suivi des élèves commencent dès la classe de seconde. Par conséquent Israël obtient les meilleurs pilotes, chercheurs et scientifiques, agents de renseignement, informaticiens, membres des unités spéciales, etc.…

Le complexe militaro-industriel

Le domaine suivant est l’industrie militaire. En aucune façon Israël ne peut se permettre de dépendre, pour la fourniture de ses armes, d’un fabricant tiers.

Il suffit de se souvenir de l’embargo sur les armes imposé par le général de Gaulle, à la veille de la « Guerre de six jours » en 1967. Ce jour-là, Israël a appris une leçon. Dans la mesure du possible, il faut être autosuffisant dans la production des armements. Il est clair, si Israël peut acheter les armes d’un fournisseur, alors d’autres et spécialement des ennemis peuvent aussi les acquérir, réduisant par là même l’avance technologique d’Israël. L’industrie israélienne d’armement se trouve parmi les dix premiers producteurs mondiaux. Un si petit pays, mais deuxième ou troisième producteur de missiles anti-missiles au monde. Israël était le premier pays à développer et rendre opérationnel le système de défense de tanks et véhicules blindés, appelé « méïl rouakh » (manteau de vent), monté en série sur le char Merkava 4 et certains transports de troupes. Par la force de choses, son avance technologique a permis à Israël de se doter de systèmes d’armes dont il est l’unique détenteur. Mais ce n’est pas le lieu pour en parler.

L’intelligence et le renseignement

Le domaine suivant dans lequel les fondateurs du pays ont décidé d’investir en effectifs d’exception, ainsi qu’en crédits, c’est le renseignement. De par sa position dans la région (seul pays juif, entouré de pays arabes ennemis), Israël est dans l’obligation d’anticiper au maximum l’état des armées et des organisations adverses, et connaître en temps réel les décisions des dirigeants des pays arabes et des organisations ennemis. Cela donne à Israël du temps pour se préparer de façon adéquate à une éventuelle attaque, ou de décider d’une attaque préventive, si aucune autre solution n’est possible. Mais pas seulement. Israël doit disposer d’un maximum de renseignements concernant les plans, les moyens à long terme de ses ennemis, afin de les contrecarrer au plus tôt et même, empêcher ou bloquer leur réalisation.

La meilleure illustration de ce dogme est l’action d’Israël en Syrie, durant la dernière décennie. Israël a compris très tôt le danger de l’établissement de l’armée iranienne en Syrie. En revanche, au Liban, où Israël pour différentes raisons, essentiellement politiques, n’avait pas entrepris la mise en échec des plans de l’Iran, il s’est retrouvé face à une hydre, le Hezbollah.

Depuis une trentaine d’années, l’une des tâches prioritaires du renseignement israélien est le recueil minutieux d’informations, sur un maximum de cibles, afin de fournir un solide support aux armes de précision. Afin qu’une telle arme soit encore plus efficace, il faut disposer non seulement des coordonnées exactes de la cible, mais également l’étage et même la fenêtre par laquelle un missile doit pénétrer vers la cible. C’est ce « travail de fourmi » que délivre, aujourd’hui, l’une des branches d’excellence du renseignement israélien. Le pays détient ainsi la « banque de cibles » du Moyen-Orient la mieux documentée de la région. Disposant d’un tel nombre de cibles éventuelles, il faut, afin de les couvrir, un grand stock d’armes de précision. Israël, est probablement le deuxième, (le premier étant les États-Unis) à disposer d’un nombre suffisant d’armes de précision (missiles, drones, obus, etc.…). On a du mal à s’imaginer le nombre, le détail, la précision des cibles tactiques et stratégiques. Et évidemment, aucune autre précision, quant à la « banque de cibles » israélienne ne sera révélée ici.

Cette « banque de cibles » donne à Israël des possibilités d’actions presque illimitées. Et surtout, le pouvoir de mener des actions qui passent « sous les radars » des services d’espionnage ennemis. Toutefois, l’une de ces opérations a franchi la barrière du secret et a été révélée par le premier ministre d’alors, Benjamin Netanyahou. Le Renseignement israélien a localisé les archives traitant des plans de production de l’arme nucléaire de l’Iran, les scénarii de son utilisation, les organigrammes de scientifiques et des ingénieurs participant à l’élaboration de l’industrie nucléaire. En mai 2018, les Israéliens « les ont chargés dans des camions et sont rentrés à la maison », dixit Yossi Cohen, chef du Mossad d’alors.L’efficacité du Service de renseignement israélien, le place en tête, avec deux ou trois autres pays dans le monde.

La cyber guerre

Un autre domaine bénéficie d’investissements énormes en Israël. C’est évidemment la cyber guerre. Au début, la direction informatique des renseignements s’est occupée de programmes d’attaque d’autres systèmes informatiques. Après quelques années, il est apparu que sans une bonne défense, l’attaque peut perdre de son efficacité. Dans le domaine de protection informatique, Israël a atteint un niveau envié. On y vient du monde entier, pour acquérir des compétences en informatique de défense. Dans ce domaine, Israël est devenu une puissance mondiale, au même titre que les Américains, les Anglais et les Français. On disait que les Russes étaient excellents dans ce domaine, mais après l’échec des renseignements du Kremlin, dans la guerre avec l’Ukraine, il est permis d’en douter.

Pour garder son avance technologique, Israël a compris très tôt l’importance de la guerre balistique tactique, c’est-à-dire celle du théâtre des opérations et pas seulement. Donc, ces dernières années, la doctrine de défense israélienne s’est enrichie de nouvelles thématiques telles que la défense passive, à savoir, tout ce qui englobe la défense du territoire et de la population contre tout objet volant : avions, missiles, roquettes, drones, ULM, etc. Bref, toute menace venant du ciel, que l’on peut télécommander, dans des conditions optimales de sécurité pour l’opérateur. Les sommes consacrées à ce domaine se chiffrent en milliards. On estime cette dépense, à ce jour, à environ 15 milliards de dollars.

La défense multi couche

Israël est l’unique pays qui possède quatre couches de défense antiaérienne opérationnelle. Khetz 3 pour les missiles stratégiques, Khetz 2 pour les missiles balistiques, Sharvit Kessem « Baguette magique » pour missiles atmosphériques et « Kipat Barzel » (dôme de fer) pour les roquettes d’une portée jusqu’à quelques dizaines de kilomètres, ainsi que contre des obus de mortier ou d’artillerie. D’ici à peu près une année, on espère d’ajouter une cinquième couche opérationnelle composée de puissants lasers capables d’éliminer une cible jusqu’à 150 km. Cette « muraille de rayons », complétera efficacement les systèmes de défenses antiaériens du pays.

Israël veut acquérir des capacités de destruction de toutes les menaces d’arme aériennes. En premier lieu, les rampes fixes et mobiles qui tirent missiles et fusées. Et c’est là que la « banque de cibles » prend toute son importance. Aujourd’hui, la défense aérienne est capable, en quelques dizaines de secondes, de détecter une rampe mobile qui vient de tirer et la détruire. Déjà en 2006, lors de la 2 guerre du Liban, la détection était si performante que pratiquement aucune des rampes mobiles du Hezbollah n’a eu la possibilité de tirer deux fois. Il faut tout de même remarquer que le nombre de rampes de l’époque était bien inférieur à celui d’aujourd’hui. En, revanche, la performance de la détection d’aujourd’hui rend possible une réponse significative contre les rampes mobiles.

La défense passive

Au-delà de la défense active, telle que décrite plus haut, Israël doit construire une défense passive beaucoup plus efficace qu’aujourd’hui. Il faut protéger les infrastructures vitales du pays et évidemment continuer et augmenter les investissements dans des abris individuels et collectifs pour la population. Le fait qu’en Israël, un nombre significatif d’habitations possède un abri individuel ou collectif, explique le nombre très bas de pertes civiles, par rapport à l’intensité des bombardements des quartiers résidentiels. En mai 2021, sur 10 jours, Israël a reçu 4500 missiles et fusées diverses envoyés par le Hamas de la bande de Gaza. Depuis une vingtaine d’années, l’État oblige les constructeurs d’habitations à équiper chaque appartement ou pavillon d’une chambre en béton épais et résistant aux éclats et aux effets de souffle, appelée « chambre de sécurité ». Lorsqu’une famille s’abrite dans la « chambre de sécurité », ses chances de survie sont 10 fois plus grandes. Il est arrivé qu’un missile touche de plein fouet une habitation, les personnes dans la « chambre de sécurité » s’en sortant sans dommages. Toutes les composantes de la défense, l’assurance de destruction des lanceurs de toutes sortes, capacité à créer un parapluie hermétique au-dessus du pays, puis la protection maximale de la population et des infrastructures, doivent assurer, en cas d’un conflit, un fonctionnement du pays le plus normal possible et en même temps permettre de combattre et continuer d’exister. Aujourd’hui, Israël est peut-être le seul pays au monde, où les infrastructures de protection des civils ont atteint de telles performances.

Absence de profondeur stratégique

Le sujet suivant, après la construction de la force armée, est la mise en œuvre et l’utilisation de cette même force armée. Israël, de par sa situation géographique ne possède pas de profondeur stratégique, ce qui limite les manœuvres sur le champ de bataille. Entouré d’ennemis qui veulent son éradication, Israël n’a pas droit de perdre une seule guerre. Une guerre perdue veut dire, pour le pays, son tragique effacement de la carte du monde. Pour cette raison, Israël doit être très prudent et ne doit jamais entreprendre de guerre qui pourrait s’avérer inutile. Cela ne signifie pas qu’il ne faut jamais réaliser d’attaque préventive, mais cette option ne doit être utilisée qu’en cas d’une évaluation très pointue, d’une menace absolument existentielle. À cause de l’exiguïté de son territoire, Israël doit toujours s’efforcer de repousser les combats sur le territoire ennemi. Plus l’ennemi se trouve loin, plus tôt on peut anticiper une alerte d’attaque balistique et de plus, sur une surface plus grande, la concentration du feu est plus difficile à obtenir, c’est-à-dire que le nombre de missiles sur une surface donnée diminue. En même temps, plus grande est la distance du lanceur de sa cible, plus on dispose de temps pour identifier et abattre le missile ennemi.

Malheureusement aujourd’hui, Israël ne dispose pas d’un nombre suffisant de combattants pour assumer deux fronts simultanés. La solution serait de conduire une puissante guerre éclair sur un front, et lorsque l’ennemi y est stoppé, laisser sur ce front les forces suffisantes pour continuer à le fixer et transférer une grande partie des forces sur un front suivant. Cette méthode est valable pour les forces terrestres, mais on s’aperçoit que même l’aviation israélienne n’est plus dimensionnée pour combattre en parallèle, sur deux fronts. Elle doit être construite afin de pouvoir détruire de façon rapide et continue des milliers de cibles, sur une distance maximale d’un plein de carburant, puis être ravitaillée en vol pour poursuivre sa mission sans devoir s’arrêter. Sur les distances ne nécessitant pas de ravitaillement en vol, l’aviation doit être capable de fonctionner de manière 7/24. La marine israélienne doit assurer une libre circulation des navires de et vers Israël, ainsi que la protection des champs gaziers de Méditerranée. Elle doit être suffisante pour opérer en mer Rouge, au sud du port d’Eilat.

Conclusion

L’armée israélienne doit être capable de mener des opérations tactiques meurtrières et efficaces, afin de prévenir une éventuelle guerre stratégique. Israël est l’un des rares pays du monde, où l’armée est en alerte continuelle et qui est obligée de combattre de façon continue, « entre des grands conflits » pour diminuer, autant que possible, le danger d’une plus grande conflagration. L’illustration de cette obligation est l’action continue d’Israël en Syrie, dans l’espoir d’éviter la guerre régionale avec l’Iran.

Tout ce qui a été traité plus haut, ne prend pas en compte le problème palestinien. Il est difficile dans ce conflit, d’établir un concept homogène de lutte contre le terrorisme, qui, par sa nature, reste mouvant et aléatoire. La solution à cette question ne peut pas être militaire mais politique.

Une dernière chose doit être gravée dans le marbre concernant la doctrine de la défense israélienne. C’est la nature de l’alliance entre Israël et les États-Unis. C’est une alliance stratégique, politique et morale, plus une convergence d’intérêts. Concernant l’avenir à moyen ou long terme d’Israël et malgré des difficultés conjoncturelles surgissant çà et là dans les rapports avec les États-Unis, nulle autre puissance, du moins dans l’état actuel du monde, ne saurait constituer une alternative d’alliance avec Israël. EG♦

Édouard Gris, MABATIM.INFO
Traduction et adaptation

Laisser un commentaire. Il sera visible dès sa validation.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s