Dignité, Orgueil, Revanche – Le Hamas, le Djihad et la bande de Gaza
Peu importe en vérité qui sera le groupe terroriste qui régnera sur la bande de Gaza, le problème demeure insoluble.
Ce ne sera jamais un grand bang et c’est fini. Il y a une population arabe qui se prétend palestinienne et qui suit une idéologie bien différente de ce qu’elle semble être à vue d’œil.
En effet, ce n’est ni le panarabisme, ni le nationalisme, ni la création d’un État palestinien, ni même une intégration au sein de l’État d’Israël, mais bien une expansion hégémonique de l’Islam.
Et à cet écrin, personne n’ose se confronter.
La Lutte pour le terrain, pour le pouvoir, pour l’islamisation de toutes les régions du globe est en route et rien ne peut l’arrêter, et sûrement pas le laxisme occidental américano-européen.
Il est plus qu’évident qu’il existe au sein de ces populations une autre idéologie dont celle de vivre sa vie comme « bon nous semble ». Mais ils sont une minorité qui craint de se révéler à plein jour. En outre, cette idéologie islamique ne leur est pas complètement indifférente, pour des raisons d’orgueil, de dignité, et aussi de revanche.
L’Islam n’est pas seulement une foi, mais beaucoup plus un régime totalitaire qui est imposé au monde par des dirigeants aveuglés par la vengeance, en particulier l’Iran qui nourrit une haine séculaire envers l’Occident et les États-Unis.
D’où provient cette haine de l’Occident :
L’Iran En 1941, Reza Shah déclare la neutralité de l’Iran et refuse l’expulsion des ressortissants allemands, alors que le Royaume-Uni a le contrôle de son pétrole. Les forces britanniques et soviétiques envahissent le pays et forcent Reza Shah à abdiquer en faveur de son fils Mohammed Reza Pahlavi. Il est alors envoyé en exil et meurt en 1944. L’occupation du pays est d’une importance stratégique majeure pour les Alliés. Ayant déclaré la guerre à l’Allemagne en 1943, l’Iran se rapproche des puissances occidentales. La même année, la conférence de Téhéran voit Churchill, Roosevelt et Staline réaffirmer leur engagement sur l’indépendance de l’Iran, qui devient rapidement membre des Nations unies.
Pourtant, en décembre 1945, bénéficiant du soutien de l’Union Soviétique, le Gouvernement du peuple d’Azerbaïdjan et la République de Mahabad déclarent leur indépendance dans les régions de l’Azerbaïdjan iranien et du Kurdistan iranien. Des parties du Khorassan, du Gorgan, du Mazandéran et du Guilan sont occupées par les troupes soviétiques : la crise irano-soviétique, première de la guerre froide, se termine en décembre 1946 avec l’effondrement des gouvernements républicains ayant perdu le soutien de l’URSS.
En 1951, le premier ministre Mohammed Mossadegh nationalise l’Anglo-Iranian Oil Company (AIOC). Il est alors éloigné du pouvoir à la suite d’un complot orchestré par les services secrets britanniques et américains, l’opération Ajax. Après sa chute, Mohammad Reza Shah Pahlavi met en place un régime autocratique et dictatorial fondé sur l’appui américain. En 1955, l’Iran appartient au pacte de Bagdad et se trouve alors dans le camp américain pendant la guerre froide. Mohammad Reza Shah modernise l’industrie et la société grâce aux revenus très importants du pétrole et à un programme de réformes nommé la Révolution blanche. L’Iran entre dans une période de prospérité fulgurante et de modernisation accélérée mais la société, bouleversée dans ses racines, souffre du manque de liberté.
Et tout comme pour les régions colonisées par les occidentaux, l’instinct de riposte et de vengeance anime tous ces peuples.
Le même cas de vengeance et de riposte contre les occidentaux anime les prétendus palestiniens qu’ils soient de la Bande de Gaza ou dotés d’une carte d’identité israélienne.
C’est la cause réelle d’un manque de solution au conflit. Israël ne peut pas se permettre une défaite et donc les Arabes de Palestine demeureront le bouc émissaire des Iraniens et de tous ceux qui ferment les yeux sur l’expansion hégémonique de l’Islam et qui les emploient comme étendard.
Il faudra bien un jour que le monde ouvre les yeux sur un lendemain douteux qui se profile, et y investisse toutes ses forces pour le contraindre à reculer. TZ-D♦