
C’est ce qu’écrit Le Monde1 du nouveau ministre de l’Éducation nationale. Voilà un projet audacieux qui remet en question la vision que beaucoup de Français se font de leur histoire nationale. Certes Monsieur Pap N’diaye, directeur du Palais de la Porte Dorée, est particulièrement bien placé pour parler de l’immigration et surtout du passé colonial de la France. Il a mis ses pas dans ceux qui l’ont précédé : Vincent Peillon (nostalgique de la Révolution française, selon lui inachevée), puis Najat-Vallaud-Belkacem, qui, déjà en son temps, annonçait la couleur :
« Au collège, on étudiera : l’Islam, l’esclavage, les génocides, la colonisation, la décolonisation. »
Enfin, Jean-Michel Blanquer qui, après avoir distribué gratuitement des exemplaires des Fables de la Fontaine a fini par se perdre dans une réforme du bac, brouillonne et incompréhensible, afin de rendre ce diplôme accessible à tous et pour un effort modique. Il a même terminé sa carrière en introduisant au sein des établissements solaires, les « transgenres » et tout l’attirail afférent à leur double sexe et plus si affinité ! Ceci toujours au nom des malheureux, des exclus et du droit à la sacro-sainte différence, bien entendu.
1-Dans la rubrique « Redressement idéologique des petits français »
Interrogé par « La fabrique des horizons européens », Pap N’Diaye déclarait :2
« Depuis de nombreuses années, l’immigration a pris une place démesurée dans la vie politique française, et cela semble s’accentuer à l’orée de la campagne présidentielle de 2022. Il est essentiel pour le musée national d’histoire de l’immigration de proposer des données fiables, de démentir des affirmations mensongères, d’organiser des débats sereins, pour lutter contre les marchands de haine qui fustigent les migrants comme à l’origine de tous les problèmes sociaux, économiques et politiques du pays. »
Le ton est donné : il s’agit bien de rééduquer les petits Français afin qu’ils expient, une fois de plus, les fautes passées de leurs ancêtres, liées à l’esclavage et à la colonisation. C’est cela « faire de l’immigration un élément central de l’histoire nationale ». L’homme Blanc est coupable, forcément coupable ! On pourrait cependant s’étonner : pourquoi ces immigrants qui viennent de nos anciennes colonies et indépendantes depuis soixante ans, poussent-elles le masochisme jusqu’à venir s’installer chez leurs anciens bourreaux ? Et cela d’autant plus qu’ils seraient maltraités par les Français de souche ? La raison en est simple mais peu connue : l’Europe a signé avec les pays musulmans l’accueil sans limite des populations musulmanes. Il faut lire à ce sujet les livres de Bat Ye’or qui nous éclairent sur les accords européens passés avec l’OCI.3
Pourquoi les traites arabo-musulmanes, notamment en Afrique, ne sont-elles jamais étudiées ?
Une autre question se pose qui n’est jamais abordée par Monsieur Ndiaye : pourquoi les traites arabo-musulmanes, notamment en Afrique, ne sont-elles jamais étudiées ? Elles ont pourtant duré 14 siècles et perdurent encore dans certaines régions… Et l’islam n’a-t-il pas envahi et colonisé nombre de pays africains ou européens ? Et la traite des Blancs ? Pourquoi n’est-elle jamais abordée ? 4 Voir à ce sujet « L’Orientalisme » dans la peinture et les nombreux tableaux représentant les marchés aux esclaves en terre d’islam.
2- Un problème politique pris en charge par l’école ?
Face à l’immigration ininterrompue et chaque jour plus problématique, l’État français, qui applique une politique suicidaire contre sa propre population de souche, se défausse sur l’école pour « apaiser » les tensions et surtout faire accepter une immigration toujours plus invasive (et ingérable) en culpabilisant les élèves, et les Français en général, en leur lavant le cerveau, en les éduquant à la tolérance sans limite, afin de lutter contre les « marchands de haine », nous dit le ministre, ces derniers étant ceux qui s’élèvent contre une immigration extra-européenne, toujours plus nombreuse, et dont la culture et la religion s’opposent en tous points à la nôtre. Les marchands de haine sont tout simplement des citoyens qui ne veulent pas être remplacés et qui refusent ce suicide imposé par le nombre. Qui sont les marchands de haine ? Ceux qui subissent égorgements et coups de couteau, viols et vols à l’arrachée, insultes, chansons de rap ouvertement racistes et qui vomissent la haine de la France ?
Comme ses prédécesseurs, monsieur N’Diaye veut faire de l’école une courroie de transmission idéologique des visées politiques du gouvernement Macron et de ceux qui l’ont précédé. C’est pour cette mission et ses propres positions wokistes que Pap N’Diaye a été nommé ministre de l’Éducation Nationale.
3- La lettre aux enseignants écrite par Pap N’diaye lors de sa nomination comme ministre de l’Éducation Nationale.
Dans cette lettre, le ministre donne une feuille de route idéologique aux enseignants. Elle ne diffère pas de celle de ses prédécesseurs de gauche, comme de droite. Elle suit le même sillon dont la direction n’est pas l’instruction (cadet des soucis du Ministère), mais plutôt celui de postures morales en adéquation avec les idées du temps et cela, même si le pouvoir n’ignore pas le délabrement des résultats de la France, en matière d’enseignement dans les rapports Pisa qui ont entériné une dégringolade fulgurante de notre pays, et cela, dans les disciplines majeures : mathématiques et Français.
Deuxième paragraphe :
« Cet enseignement est tourné vers la connaissance. Vers l’estime de soi et des autres. Vers la possibilité pour chacun de tracer son chemin. »
Un enseignement « tourné vers la connaissance ». Laquelle ? Ne croyez surtout pas qu’il soit question des disciplines fondamentales ! Il s’agit de l’estime de soi et des autres… Une phrase creuse qui indique, s’il en était besoin, que l’école est avant tout un monde où les bons sentiments peinent à cacher l’absence de toute instruction. Or, comment favoriser l’estime de soi si l’on n’apprend rien, si l’on ne se confronte pas aux difficultés de la pensée, du savoir que l’on s’approprie avec des efforts et du travail ? L’estime de soi vient dès lors qu’on a surmonté les difficultés inhérentes à l’acquisition des connaissances.
Troisième paragraphe : (qui s’adresse aux enseignants) :
Un fatras de lieux communs qui indiquent que le ministre fait du remplissage, toujours dans la novlangue au service d’une idéologie :
« Nous traversons une période de suspicion dans le bien commun de notre République. Parce que dans l’enceinte de l’école plusieurs générations se côtoient, parce qu’à travers vous l’État y rencontre tous les jours les citoyens et futurs citoyens, nous avons une mission décisive… »
On reste confondu devant un discours aussi évanescent qui enfonce des portes ouvertes, sans aborder jamais les vrais enjeux de l’instruction : apprendre, notamment à travers des textes littéraires qui sont le socle de notre culture et qui nous donnent à penser. Apprendre l’histoire de son pays, les grands évènements qui l’ont façonné. Apprendre les sciences Apprendre les disciplines importantes, sans oublier la peinture et la musique font partie intégrante de notre culture.
Avant de former des citoyens, l’école a pour mission de former des gens instruits. L’élève n’est pas un citoyen. Il le deviendra à sa majorité, mais l’école s’est donné pour mission de l’endoctriner dès le plus jeune âge, comme dans les pays totalitaires où l’idéologie maintient les citoyens dans l’ignorance.
« La variété de vos disciplines, qui reflètent la complexité de l’expérience humaine, peut élever un abri contre les préjugés de toutes sortes. »
Ce n’est pas la variété des disciplines qui peut « élever un abri contre les préjugés ». C’est la libre réflexion et la capacité à penser par soi-même ; je ne crois pas que l’endoctrinement qui est sous-jacent à ce texte permette cette liberté.
Quatrième paragraphe :
« Ma discipline, l’histoire, m’enseigne aussi combien l’institution scolaire a pu se transformer depuis le début de notre République et qu’il nous échoit de la faire évoluer. »
Bien noter que l’histoire de France commence avec la République… Avant elle, pas d’enseignement, pas d’histoire, le vide en somme ! J’ignorais que l’école eût pour mission de « faire évoluer l’institution scolaire » ! Encore une incitation à politiser l’école, à imposer l’idéologie d’un État qui veut la disparition de la Nation, de son histoire, de sa culture, de sa civilisation.
Sixième paragraphe :
Voici une des grandes directions stratégiques préconisée par le ministre :
c’est celui de la lutte contre les inégalités sociales.
Alors qu’elle promet de traiter à égalité tous les élèves, nous savons que l’École peine à donner à tous les mêmes chances de réussir. » Et revoilà le nerf de l’école : palier toutes les inégalités ! C’est le discours que nous entendons depuis des dizaines d’années. Or l’égalité qui n’est plus celle du mérite est devenue un mantra qui tourne à vide et qui a fini par laminer l’excellence pour plonger l’école publique dans le désastre que l’on connaît : le nivellement par le bas. À l’époque où j’allais à l’école primaire, puis au collège et au lycée, on ne parlait pas d’égalité des chances ! Les élèves qui avaient réussi le concours d’entrée en sixième allaient jusqu’au brevet. Ils pouvaient accéder à la seconde avec un bon dossier scolaire, puis ils passaient le baccalauréat. Il n’y avait pas 98 % de reçus, loin s’en faut. Enfin, une minorité entrait à l’Université.
Si l’école doit « palier toutes les inégalités », je me permettrais de donner un conseil au ministre : commencer par revenir à l’instruction et non au bourrage de crâne idéologique. Apprendre d’abord à lire et à écrire aux élèves, c’est-à-dire revenir aux fondamentaux. Donner à tous un enseignement de qualité (ce qu’il était avant la Réforme Haby !) Permettre à ceux qui ne sont pas faits pour des études longues de les orienter vers des filières technologiques d’excellence pour apprendre un métier. (Voir à ce sujet, le cas de la Corée du sud qui galope en tête des résultats scolaires internationaux !5)
Derrière le leurre des « inégalités sociales » à combler, priorité du ministre, lui qui a mis ses propres enfants à « l’École alsacienne », établissement privé, exigeant et de haute réputation, se profile l’idée antidémocratique et méprisable, que l’acquisition des connaissances est bonne pour certains mais pas pour tous ! Mais en buvant jusqu’à plus soif l’histoire de l’immigration, ils macéreront dans le ressentiment à l’égard de la France, pays d’accueil. Ils n’auront rien appris sauf qu’ils sont des victimes… On sait jusqu’où cela peut mener.
« Il est de ma responsabilité de prendre en charge le drame de l’injustice que nourrit notre système scolaire en ne permettant pas suffisamment aux plus pauvres d’espérer transformer leur condition sociale. »
La véritable injustice que le ministre veut traquer c’est la fin de la méritocratie qui plaçait les élèves de toutes les classes sociales à égalité face aux contenus, aux savoirs enseignés et aux examens qui venaient sanctionner les connaissances de tous les élèves. Oui, les élèves issus de milieux sociaux « défavorisés » ou peu cultivés partaient avec un certain handicap : financier d’abord, et qui pouvait être compensé par les bourses. L’ascenseur social fonctionnait grâce au mérite.
L’école ne peut être la rédemptrice de toutes les injustices de la vie.
L’école ne peut être la rédemptrice de toutes les injustices de la vie. Le faire croire est d’une bêtise stupéfiante et un mensonge. Elle est devenue l’expression gouvernementale et européenne afin de maintenir les populations immigrées dans la misère intellectuelle, en abêtissant au passage les petits Français de souche dont on se préoccupe peu de savoir s’ils pourront accéder à l’ascenseur social que ma génération a connu avant mai 68. Sans oublier que la classe, dans bien des établissements scolaires, est devenue le lieu d’affrontements et de violences, où faire un cours, digne de ce nom, relève de la sainteté. Pour « transformer la condition sociale des élèves » mission utopique du ministre, il faut leur donner accès aux savoirs, qui doivent déboucher sur des diplômes non bradés, validant à leur juste valeur leurs années d’études.
Quand le ministre parle des « savoirs fondamentaux » c’est pour annoncer qu’ils « sont nécessaires pour aller vers le monde » ! Du remplissage qui ne veut strictement rien dire.
Paragraphe 8 :
L’évanescence et le vide des propos du ministre est l’exercice de style dans lequel il excelle :
« Dans l’esprit de donner en partage des savoirs qui permettent d’autres savoirs, il est de même indispensable de promouvoir la lecture. Elle est le meilleur moyen pour chacun d’aller au-delà de lui-même, d’aller à son rythme le plus loin possible ».
Ce ministre dont on ne cesse de nous vanter les diplômes et les compétences se montre, hélas, particulièrement abscons en son verbiage. Signalons simplement que pour promouvoir la lecture, encore faudrait-il qu’on apprît à lire aux élèves et qu’on leur donnât la nourriture littéraire qui forme les esprits !
Paragraphe 9 :
Une troisième direction proposée par le ministre est
« le bien-être des élèves. Le préalable à une politique d’exigence et de justice sociale doit être de préserver dans l’école le bien-être des enfants… » « Dans l’enceinte de l’école laïque, chaque enfant doit pouvoir se sentir accueilli, préservé des discours dévalorisants, encouragé. »
On aura compris que la justice sociale qui forme la trame de cette lettre s’adresse, avant tout, aux élèves issus de l’immigration. Cette justice reposant non sur les résultats scolaires, mais sur la condition d’immigré. Nous sommes aux antipodes de ce que les parents immigrés juifs ou asiatiques exigeaient et exigent encore de leurs enfants : travailler pour réussir ! Et de fait, ils réussissent pour la plupart. Nous devons savoir que ce misérabilisme s’adresse essentiellement aux enfants issus de l’immigration maghrébine et africaine pour qui l’on dédouble les classes dès le préparatoire, dans les zones dites « prioritaires » ! Quant aux français de souche, ils partent dans le privé, quand leurs parents peuvent payer (en se serrant la ceinture pour beaucoup). Ce sacrifice ils le font volontiers, car c’est pour eux le seul moyen de voir leurs enfants étudier dans de moins mauvaises conditions qu’à l’école publique.
Mais n’oublions pas le quatrième axe des préconisations du ministre :
« la question écologique. Elle se pose de manière urgente et cruciale » nous dit le ministre ! « Cela suppose aussi de renforcer, dans les programmes scolaires, l’enseignement sur le sujet. »
On le sait, le réchauffement climatique va encore échauffer les esprits et occuper du temps dans les programmes, alors que les scientifiques sont loin de faire consensus sur ces questions. Mais peu importe, cette nouvelle tarte à la crème va occuper les élèves et les transformer en petits ambassadeurs verts de la protection de la planète ! Cela occupe déjà les élèves depuis une à deux décennies. Pendant ce temps, ils n’apprennent pas à lire, mais ils seront incollables sur ce qui est bon pour notre planète.
Depuis la vingtaine d’années que j’observe l’évolution de notre système éducatif, j’ai réalisé que l’abandon de l’instruction est planifié, organisé par la caste globaliste qui veut la destruction des nations. Qui dit destruction de la nation dit fin des connaissances, de la culture et de la civilisation. Le but est de faire des enfants de l’école publique (dite républicaine), les petits soldats de la nouvelle morale : ouverture inconditionnelle à l’autre (le migrant), culpabilité d’être Blanc, soumission à l’impératif écologique. Adhérer à la moraline de la tolérance, sans condition et sans réciprocité. Une minorité dirigera le monde tandis que l’excédent de population rencontrera opportunément un virus qui assainira la planète et l’allégera du trop-plein de ses habitants. Ceux qui resteront vivoteront en consommant, ce qui sera une occupation à temps plein. Huxley l’avait prédit dans son « Meilleur des mondes », Orwell aussi. Monsieur Pap N’Diaye sait tout cela, et a été nommé pour nous conduire vers cette société transhumaine. Mais reconnaissons, à sa décharge, qu’il n’est pas le seul à faire le sale boulot ! ET♦

Évelyne Tschirhart, MABATIM.INFO
1 Le Monde, 19 mars 2021.
2 12 octobre 2021 Amsterdam.
3 L’OCI : organisation de la coopération islamique. De Bat Ye’or : Eurabia, l’axe euro – arabe (Jean-Cyrille Godefroy) 2006 et « L’Europe et le spectre du Califat » Les Provinciales 2010
4 Voir à ce sujet « Les négriers en terres d’islam » de Jacques Heers – Éditions Perrin 2003 pour la collection de poche. Voir aussi « Intellectuels et race » de Thomas Sowell, intellectuel noir américain qui dénonce le wokisme.
5 https://ripostelaique.com/la-france-comparee-a-la-coree-du-sud-pays-dexception.html
Ton décryptage du discours du ministre dresse un tableau bien noir du système éducatif à venir. Y aura-t-il une réaction ou atteindrons nous enfin l’objectif de 100% de bacheliers incultes et illettrés ? Citoyens malléables à saciété.
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Je crois hélas que la réponse est dans ta question !
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Une lecture et un diagnostic implacables et courageux du verbiage de ce ministre (= terme qui signifie : « serviteur ») des mondialistes.
Il est cruel de voir l’ingratitude de ce fils d’immigrés qui a réussi ne pas hésiter à sacrifier ses pareils aux Baals du fric en les cantonnant dans la victimisation. Un jour cela se paiera.
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Article parfait.
Ce pays est foutu, à moins d’un réveil (de plus en plus improbable, cf. les dernières élections).
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Qu’il continue de rêver
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