[19 décembre 2022]

Khaled Abu Toameh est un journaliste arabe israélien basé à Jérusalem. Il observe sans concession la société palestinienne, ce qui lui a déjà valu de nombreuses récompenses… et ce pourquoi il est inconnu du public français. Il a publié un tweet début novembre 2022 :
« Le maire de Hébron a offert 20 shekels (6 €) à toute personne qui tue un chien dans sa ville. Les Palestiniens sont descendus dans la rue et ont torturé et tué des dizaines de chiens. »
On ne peut pas croire, on ne VEUT pas croire !

Ce fait divers convaincrait les antispécistes pro-palestiniens de crier à la fake news, s’ils en entendaient parler. Cela ne risque pas d’arriver : les médias hexagonaux sont saisis de paralysie devant les informations susceptibles de désacraliser l’image des Cisjordaniens ou des Gazaouis,
« Ces femmes qui s’avancent, En tenant au bout de leurs bras, Ces enfants qui lancent, Des pierres vers les soldats, C’est perdu d’avance, Les cailloux sur les casques lourds(TV5 Monde)… »
Pourtant, la cynophobie de Mahomet n’est pas un secret et a déjà conduit plus d’un « déséquilibré » à passer à l’acte contre le meilleur ami du kouffar, afin de complaire à Allah et à son prophète (la Provence).
Les chiens ne sont pas les seules victimes de cette vindicte religieuse : le maire de Hébron, Abu Sneineh, faisait partie d’un gang qui, en 1980, a assassiné six étudiants d’une école religieuse et en a blessé 16 autres. Condamné à perpétuité, il a été relâché trois ans plus tard, avec 64 codétenus et 4 765 prisonniers palestiniens et libanais de la guerre du Liban, en échange de six appelés israéliens capturés l’année précédente par le Fatah (Wikipédia).
Les antispécistes dont nous parlions plus haut considèrent certainement que trois ans de prison pour six Judéocides, c’est cher payé, alors qu’à l’inverse, 4879 prisonniers en échange de six appelés juifs, c’est disproportionnellement pro-sioniste. Mais s’ils savaient qu’une mairie cisjordanienne paie leurs protégés pour abattre leurs égaux en animalité, leur indulgence palestinolâtre risquerait de s’écorner.
Morale, morale, est-ce que j’ai une gueule de morale ?
La différence entre les deux premiers monothéismes et leur petit frère, c’est que le judaïsme et le christianisme reposent sur une morale : tu ne tueras point, tu ne voleras point… Cela enseigne aux croyants la différence entre le bien et le mal. Cela n’empêche évidemment ni les meurtres ni les vols, mais ceux qui les perpètrent savent qu’ils sont coupables et la société les punit. Il n’y a, pour les adeptes, aucune confusion possible entre un crime et une « bonne action »
L’islam ne distingue pas un bien et un mal absolus, mais uniquement en relation avec ce que veut Allah. Et ce que veut Allah, c’est ce que Mahomet a fait. Le bon musulman est celui qui obéit au premier et imite le deuxième.
Nous sommes scandalisés quand les Palestiniens distribuent des friandises et lancent des feux d’artifice pour célébrer le meurtre d’enfants juifs.
C’est parce que nous refusons de comprendre qu’ils sont heureux pour leurs coreligionnaires qui ont accompli un acte plaisant pour leur dieu.
Idiot utile, c’est pas un boulot de tout repos
Tuer des chiens fait partie de ces bonnes actions qui vaudront à leurs auteurs une place au paradis. Un chapitre des hadiths (les faits et gestes du prophète) est consacré au « Commandement de tuer les chiens, et son abrogation. L’interdiction de détenir des chiens, sauf pour la chasse, l’agriculture, la garde du bétail et autres activités similaires (Sunnah.com). »
C’est pourquoi au Qatar, en Iran et dans d’autres pays de la région, les chiens sont exterminés quand l’occasion s’en présente (Stream).
Quand on est convaincu que le monde se portera mieux si on abat le capitalisme et qu’on laisse la place au lumpenprolétariat contemporain, alias l’islam, il faut racoler dans tous les secteurs de l’intersectionnalité progressiste : chez les antisémites/antisionistes, bien sûr, mais aussi chez les LGBT, chez les véganes, chez les antispécistes… toutes catégories qui auraient toutes les raisons d’abhorrer l’idéologie qu’on leur vend.
Pour leur faciliter les choses, chez nous, on cache ces saints antisémites, anti-canins, homophobes et liberticides que les progressistes ne sauraient voir ! LM♦

Liliane Messika, MABATIM.INFO
Cet article va défriser ces caniches de bobos parichiens.
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