Couples et psychopathologie
Dans les relations de couple, il n’y a pas qu’harmonie et amûr tûjûrs : nombre d’unions sont définies par des paramètres dépassant largement le cadre romantique, qui suivent une dynamique dont la complémentarité est parfois (souvent ?) pathologique.
Un des précurseurs de la psychanalyse des couples, Jean-Georges Lemaire, définissait cette relation comme un lien homéostatique entre deux sujets : une approche qui convient particulièrement au couple Macron-Rohani.
Pour le Larousse, un couple est composé de « Personnes unies par le mariage, liées par un pacs ou vivant en concubinage ». A notre connaissance, les Présidents français et iranien n’ont pas encore convolé en justes noces. Cela ne les empêche pas de former un couple, qui est aussi un « ensemble de deux colliers pour réunir deux chiens de chasse », synonyme : lien.
Attention : aussi fort soit le lien, cela n’implique pas que la relation soit équilibrée, ou bonne. Elle peut même être carrément mauvaise. « Le lien repose sur une alliance inconsciente destinée à renforcer les processus inconscients de chacun. Chaque partenaire assure son homéostasie psychique grâce à la réalité d’un lien singulier construit par les conjoints[1] ».
Un lien sado-maso peut être très fort, la relation n’en sera pas épanouissante pour autant. On ne donne pas de noms. Non, même sous la torture… Aie ! Stop ! Pas sur la tête ! Bon, d’accord, j’avoue ! Rohani n’est pas le maso de l’histoire.
Du couple sado-maso
La façon dont se construisent les couples dépend de celle dont les partenaires se choisissent. Freud distinguait le choix d’objet narcissique, dans lequel le sujet s’aime à travers l’autre, et le choix d’objet par étayage, où le sujet s’appuie sur l’autre (Pour introduire le narcissisme).
Pas question de dévoyer ce concept pour pipoliser sur Emmanuel et Brigitte : le mystère gît du côté de la relation entretenue (dans tous les sens du terme) entre le Président de la République française et celui de la République islamique d’Iran, qu’en Droit, on définirait comme un contrat léonin renouvelé par tacite reconduction.
Devant le spectacle de couples désassortis, le quidam est souvent étonné, a fortiori lorsque la relation dure. Ce n’est pas le cas du psychanalyste, qui sait que, dans un mécanisme proche du « propagandé complice du propagandiste[2] », le sadisé d’un couple est, sinon complice, au moins consentant à son épreuve.
La culture n’est pas toujours comme la confiture
« Il n’y a pas une culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse (YouTube) », déclarait, quelques mois avant l’élection présidentielle française, celui qui allait la gagner par défaut. Grave erreur d’interprétation, qui nie le fait que ceux qui ont choisi notre pays comme patrie participent de cette culture française, autant ou plus que de celle dans laquelle ils sont nés : Romain Gary, juif ukrainien, deux fois Prix Goncourt, reconnaissait, lui, le mérite de l’assimilation : « Je n’ai pas une goutte de sang français, mais la France coule dans mes veines. »
Par un paternalisme couplé à l’auto-flagellation de descendants de colonisateurs, on ne demande plus, voire on refuse cette assimilation à nos compatriotes « issus de la diversité ». Cela nous a aussi privés de la richesse qu’ils auraient pu ajouter à LA culture française, si l’on avait fait couler la France dans leurs veines. Cette auto-ségrégation non contrariée a permis à certains d’entre eux d’obtenir qu’on les cantonne, tous, dans ce ghetto mental où les plus extrémistes des indigènes de nulle part règnent sans partage.
Les pays musulmans, a fortiori les théocraties autoritaires, ne pratiquent ni la modestie ni l’autoflagellation. Inutile de détailler tout ce que la maladroite provocation macronienne, lancée en février 2017, comme un hameçon vers les yuppies trentenaires, contenait d’erreur, d’inexactitude, d’approximation et de fausseté. Il suffit de constater l’état d’infériorité dans lequel elle place son adepte, par rapport à une autre culture suprémaciste, l’islam, qui criminalise le doute sur sa supériorité en condamnant à mort les apostats.
La déclaration d’Emmanuel Macron, faite pour de basses considérations de politique intérieure, aura aussi servi les intérêts des mollahs chiites iraniens, qui mènent d’une main de fer leurs compatriotes vers la guerre nucléaire contre « le grand Satan {les USA, NDLR}, le petit Satan {Israël, NDLR} et tous les croisés d’Occident. » Elle les aura confortés dans leur opinion que la France est une proie mûre pour servir de tête de pont à leur objectif de soumission de l’Europe à la « vraie religion ».
Macron est-il suicidaire ou adepte de la pensée magique ?
Face à une culture qui valorise la violence et considère toutes les valeurs humanistes comme des faiblesses, proposer des cadeaux sans contrepartie est interprété comme une demande d’armistice sans condition. Si notre jeune Président l’ignore, malgré sa proximité languide avec des « représentants de la diversité », la DGSE n’aura pas manqué de le briefer sur le sujet, aussi ne pourra-t-il pas invoquer le droit à l’erreur, lorsque l’Histoire lui demandera des comptes.
Ou alors Emmanuel Macron croit aux contes de fées. Il use de la pensée magique, celle des enfants, grâce à laquelle « çui qui l’dit, il y est » et, si je me dis le plus fort, je le deviens.
« Mieux vaut comprendre la réalité de ses désirs que prendre ses désirs pour la réalité », remarquait André Comte-Sponville. Hélas, lorsqu’il siège sur le trône républicain, l’homme devient demi-dieu et nul n’ose plus lui faire remarquer la présence du réel…
Normalement, la pensée magique, la croyance que ma pensée accomplira mes désirs et empêchera tout ce que je crains, ça passe avec l’âge, vers 6/7 ans, quand l’enfant apprend –et comprend– que le Père Noël n’existe pas. Si cela persiste à l’âge adulte, cela s’appelle symptôme névrotique d’évitement des angoisses et des conflits et c’est contre-indiqué pour toute profession impliquant des responsabilités.
La toute-puissance d’apparat cache l’impuissance réelle
« Celui qui pratique l’apaisement est quelqu’un qui nourrit un crocodile, en espérant être le dernier à être mangé » disait Winston Churchill, qui a gagné une guerre[3].
Juste avant le G7, nous évoquions, ici-même, l’invitation faite par Macron, qui fait semblant de ne pas savoir qu’il y a une guerre en cours, à son homologue iranien. L’invitation était assortie d’une carotte de 15 milliards d’euros (Mabatim) et elle a été niée par une source diplomatique française anonyme.
Or, voilà-t-y pas que, le 25 août 2019, en plein G7, l’AFP (reprise comme un seul mouton par la presse hexagonale) titrait « Emmanuel Macron a créé la surprise dimanche en invitant à Biarritz, où il accueille le G7, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, pour discuter du nucléaire iranien avec son homologue français Jean-Yves Le Drian. (Ouest France) »
Cha alors, pour une churprige, ch’est une churprige ! Si l’Agence France Pravda veut s’éviter des palpitations cardiaques, qu’elle lise Mabatim : elle sera informée en temps réel. Au lieu de quoi, elle espère nous faire tomber de notre chaise avec les scoops d’avant-hier : « ‘’Nous confirmons la présence de Mohammad Javad Zarif à Biarritz, il s’entretient actuellement avec Jean-Yves Le Drian’’, a confirmé l’Élysée, peu après l’atterrissage surprise de l’avion officiel iranien, véritable coup de théâtre de ce sommet. » L’atterrissage surprise ? Coup de théâtre ?
Peut-être la surprise vient-elle du fait qu’après avoir invité le bon dieu, euh, le bon Allah, alias Hassan Rohani, qui a décliné, on a quand même obtenu qu’un saint second couteau vienne manger les petits fours, tout en discutant nucléaire avec notre ministre, à nous, des affaires bien étranges…
Mmmh ! Vas-y chéri, fais-moi mal !
Quand, en présence d’une flopée de paparazzi, un maigrichon se frotte ostensiblement contre des tatoués fashionistiquement dévêtus, on peut extrapoler que sa volonté de s’encanailler frise l’excitation érotique. Est-ce cette pulsion qui l’a conduit, dans la foulée, à vouloir offrir les clefs du pays qu’il est censé diriger à celui qui clame vouloir le soumettre ?
À l’école maternelle, avant de savoir que le Père Noël ne viendra pas, on apprend des comptines. Quand on est plus âgé, mais toujours sous l’emprise de la pensée magique, on les ressort, pour masquer ses combines sous des rimes :
Un deux trois, allons aux mollahs,
Quatre cinq six, ranimer traité factice,
Sept huit neuf, pour faire taire les meufs,
Dix onze douze, ramasser du flouze…
… et faire la nique à Donald (pas Duck, Trump) qui joue dans la cour des grands et qui veut obtenir des dirigeants iraniens, via les sanctions économiques, qu’ils signent un nouveau traité et abandonnent réellement leurs prétentions à se doter de la bombe atomique et des missiles balistiques nécessaires à les balancer sur les « infidèles ».
Imaginer qu’un régime, qui met au point l’arme nucléaire pour détruire les mécréants et convertir le reste de l’espèce humaine, va épargner notre pays en remerciement de sa lâche soumission pendant la période de conquête, c’est de la bêtise ou une arrogance délirante ?
Soyons optimistes, c’est peut-être juste l’envie de rendre hommage à la perspicacité de la belle Alexandra Laignel-Lavastine : « Plus l’ennemi islamiste nous tue pour ce que nous sommes (…) plus on lui déclare la paix (La pensée égarée) » ?
Hélas, plutôt que de donner raison à Raymond Aron, certains préfèrent avoir tort avec Sartre et plutôt que de combattre l’ennemi, s’acharner contre l’allié qui réussit. Lequel ? Au hasard, citons le rival américain, dont le sans-faute économique et international le met en excellente position d’être réélu, malgré la haine des pacifistes médiacratiques de notre côté de l’océan.
Cachez-moi ces faits que je ne saurais voir !
Droit dans la logique de ses bottes (en touche), à l’issue du G7, Macron disait faire entièrement confiance aux Iraniens et s’estimait fondé à en convaincre le ci-dessus mentionné rival d’en faire autant, fantasmant quasi réunies les « conditions pour une rencontre entre le président américain Donald Trump et le président iranien Hassan Rouhani » car « l’Iran avait changé et Rouhani s’était déclaré ouvert à la tenue de la réunion. (le Point) » Tout occupé à concocter le menu, le Président français n’a pas dû entendre Trump déclarer que « L’Iran est le premier sponsor terroriste dans le monde. »
Un autre a voulu le mettre en garde, mais suivant en cela la ligne éternelle du Quai d’Orsay, Emmanuel Macron l’a carrément snobé. Normal, c’était le Premier ministre israélien, qui lui conseillait de cacher sa joie de jouer les entremetteuses : « Ce n’est pas le moment de discuter avec l’Iran quand ce pays intensifie son agression dans notre région. (…) Israël se défendra contre les attaques contre lui et empêchera l’utilisation d’armes par ses ennemis qui cherchent à le détruire. (RFI) »
À l’appui de ses dires, Netanyahou a dévoilé, le 29 août 2019, une partie des informations recueillies sur les activités de l’Iran et du Hezbollah au Liban : un arsenal de 130.000 roquettes et les préparatifs pour produire des missiles de haute précision, le tout illustré par l’organigramme du projet. « Nous sommes déterminés à empêcher nos ennemis de posséder des armes de destruction. Nous l’avons d’ailleurs fait cette semaine et aujourd’hui je leur dis : ‘dirbalak’ (‘Faites gaffe’, en VO arabe). (Times of Israel) »
Ceux qui ont suivi la série Fauda (Netflix) savent que les services de renseignements israéliens sont redoutables. Une preuve supplémentaire en a été administrée par Netanyahou : il a décrit dans le détail les filières utilisées par l’Iran pour faire passer au Liban les pièces détachées de missiles et il a montré la carte des sites industriels du Hezbollah sur place. Les Israéliens avaient justement détruit, quelques jours auparavant, un de ces modules indispensables au processus de fabrication, en plein Beyrouth, dans le quartier Dahariya, fief du Hezbollah, qui n’a plus de « libanais » que l’adjectif utilisé par les rédactions européennes (LPH Info). Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a d’ailleurs demandé, le 1er septembre 2019, l’intervention diplomatique de la France et des États-Unis pour venir à son secours et empêcher le Hezbollah d’entraîner son pays dans une confrontation mortelle avec Israël (l’Orient le Jour).
Snobera bien qui snobera le dernier
À peine le G7 achevé, l’invité spécial de Macron, Mohammad Javad Zarif, a fait savoir par le biais de l’AFP iranienne, Tasnim, que « La troisième phase (du gel des obligations nucléaires) allait débuter le 6 septembre. (Présidence Iranienne) » Le ton menaçant de la version originale a été largement atténué dans la traduction en AFP dans le texte : « « Si l’Europe ne peut mettre en œuvre ses engagements, l’Iran franchira une troisième étape pour réduire ses engagements du JCPOA » (traité sur le nucléaire iranien), a déclaré Hassan Rohani, indique le site du gouvernement iranien. « Mais cette étape, comme les deux précédentes, sera réversible », a-t-il ajouté. (l’Express) »
L’étape précédente avait consisté à cesser de prétendre respecter les restrictions fixées par l’accord nucléaire sur le stock et la concentration de l’uranium enrichi de faible teneur : Rohani a « donné l’ordre à l’Organisation de l’énergie atomique iranienne de prendre toutes les mesures nécessaires en matière de recherche et de développement et d’abandonner tous les engagements en place dans ce domaine, {pour obtenir tout ce dont son pays} a besoin pour l’enrichissement de l’uranium (JDD) ». Téhéran a déjà dépassé la limite de 300 kg de stock d’uranium faiblement enrichi et les 3,67 % d’enrichissement autorisés.
Cela qui n’a entamé en rien la détermination française d’affirmer vouloir revenir au temps béni où l’accord JCPOA était en service. Au service exclusif de l’Iran.
Cette attitude incohérente a poussé le Times of Israel à poser la question à 15 milliards d’euros : « Pourquoi donc l’actuel président français fait-il des pieds et des mains (…) pour sauver un accord mort-né sur le nucléaire iranien alors que le régime des Mollahs est aux abois et que personne ne peut garantir qu’il respecte les clauses du contrat ? (Times of Israel) » et à enfoncer le clou du réel contre lequel le Président français semble vacciné : « Tous les pays alentour (…) se méfient de l’Iran et cherchent à se prémunir d’une agression. (D’où) le rapprochement de certains pays arabes avec … Israël ! (…) si l’Iran est neutralisé, c’est tout le Moyen Orient qui entrevoit alors une période paix et de tranquillité. C’est la fin du Hezbollah au Liban, du Hamas à Gaza, de la guerre au Yémen, en Libye, en Irak et en Syrie. »
Et si Macron avait une autre vision, dans laquelle il aiderait l’Iran à convertir le Moyen-Orient au chiisme et, une fois l’islam rassemblé sous la houlette perse, à conquérir le reste de la planète ? Macron, vizir de Rohani, devenant, dans le dernier épisode, calife à la place du vizir ? Allo, Netflix ? J’ai un scénar’ d’enfer !
Netanyahou a présenté encore un site de production iranien caché
Retour au réel : le 9 septembre 2019, Netanyahou a donné une conférence de presse, au cours de laquelle il a dévoilé une nouvelle usine atomique iranienne, découverte dans les documents rapportés de Téhéran par le Mossad, en avril 2018. « Sur ce site, situé près d’Abadeh, au sud d’Ispahan, l’Iran a mené des expériences pour développer des armes nucléaires. Lorsqu’ils ont réalisé que nous l’avions découvert, les Iraniens ont détruit le site. Ils ont juste effacé le problème. » Deux photos illustraient son propos : celle de l’installation en 2018 et celle du site en cours de destruction, en juillet 2019.
« Nous continuerons de dévoiler vos mensonges. Ce que nous voyons est un schéma homogène de mensonges, de tromperies et de violations iraniennes. »
Le Premier ministre israélien a également confirmé que le site de Turquzabad, que les services israéliens avaient signalé à l’AIEA, avait été inspecté et qu’il contenait bien des matières radioactives :
« Il y a un an et demi, nous avons dévoilé les archives nucléaires secrètes de l’Iran, révélant que l’Iran développait déjà cinq ogives nucléaires en 2003. L’année dernière, nous avons dévoilé l’entrepôt nucléaire secret de l’Iran à Turquzabad, utilisé pour stocker du matériel et de l’équipement pour le programme nucléaire. (i24news) »
Confirmant l’annonce faite par Netanyahou à l’ONU en septembre 2018, l’AIEA a bien témoigné que l’Iran se préparait, en outre, à utiliser des centrifugeuses plus perfectionnées, outrepassant encore plus les limites fixées par le JCPOA agonisant.
La politique est, plus que jamais, affaire de foi
Dans les années 1950, Staline mentait outrageusement, mais on ne mettait pas sa parole en doute : tous les médecins juifs étaient des traîtres et leur blouse blanche les condamnait à mort ? Bah, s’il le disait, cela ne pouvait être que vrai, il devait certainement avoir des preuves de ce qu’il avançait.
Vingt ans auparavant, Hitler avait écrit son programme noir sur blanc, mais personne n’avait voulu prendre Mein Kampf au pied de la lettre. Les Juifs constituaient une race dérangeante, facile à haïr, mais pour croire qu’il allait réellement mettre en œuvre un programme aussi mégalomane que la solution finale, il fallait être parano… comme un Juif !
En 2019, les Autorités d’un régime nazislamiste annoncent régulièrement que celui-ci met au point la bombe atomique pour débarrasser la planète de l’État juif. Les politiciens français font preuve du même aveuglement officiel que leurs prédécesseurs vis-à-vis d’Hitler : ils sourient avec indulgence devant les rodomontades iraniennes et accusent les Juifs de les instrumentaliser, au nom d’un pessimisme exagéré. En témoignent les déclarations du ministre français des Affaires étrangères au sujet de ses discussions avec son homologue iranien : « Les derniers gestes de l’Iran dans le sens d’un désengagement de l’accord sur le nucléaire sont négatifs mais réversibles (…) Le canal de dialogue est toujours ouvert. (…) il y a encore beaucoup de choses à régler avant qu’un accord intervienne, mais les entretiens se déroulent dans une relative confiance (LPH Info) ».
Les maux de la fin
La différence entre 2019 et 1939, pas seulement pour les Juifs, mais pour le monde civilisé, c’est l’existence d’Israël, qui nous défend à l’insu du plein gré de nos politiques, contre les ennemis que nous accueillons à bras ouverts.
Nidra Poller, magnifique observatrice américaine des singularités françaises, a comparé les deux époques : « Aujourd’hui, comme hier, on joue contre nous de nos valeurs les plus nobles. Le respect de la loi et de l’État. La conscience citoyenne. La paix et la raison. Ce pourquoi, de nos jours, quand j’entends parler de paix, la paix au Proche-Orient, les pourparlers de paix, le retour à la table des négociations, je vois rouge de toutes les couleurs.[4] »
Nos dirigeants sont daltoniens : ils ne voient rouge que contre le vocabulaire sexiste, ne distinguent le racisme que quand les Blancs sont du côté des bourreaux et l’esclavage que quand les Arabes sont du côté des victimes. Cet aveuglement volontaire ne donne pas envie de leur faire confiance pour nous sauver des terroristes qui nous haïssent. Quitte à passer pour pessimistes, voire paranoïaques.
« Vous avez les optimistes et les pessimistes. Les premiers sont morts dans les chambres à gaz. Les autres ont des piscines à Beverly Hills », disait Billy Wilder, inoubliable réalisateur de Certains l’aiment chaud et de Death Mills, (Les usines de la mort), un documentaire présenté lors des procès de Nuremberg, qu’il avait tourné en 1945, en découvrant les camps de concentration avec l’armée américaine. LM♦
Liliane Messika, MABATIM.INFO
[1] Jean-Maurice Blassel, Y a-t-il des pathologies spécifiques au couple ? in Dialogue n°155
[2] Selon l’inoubliable formule de Jacques Ellul.
[3] “An appeaser is one who feeds a crocodile, hoping it will eat him last.”
[4] Nidra Poller – L’aube obscure du 21ème siècle
Malheureusement, l’aveuglement occidental se poursuivra inexorablement. Le pacifisme né à la sortie du premier conflit mondial imprégne trop les consciences de nos dirigeants pour que l’on puisse espérer une attitude responsable de leur part.
Une seule lueur d’espoir : une contre révolution iranienne réussie.
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Comment peut on avoir confiance ,a la France ,et aux français ?
Celui qui dirige ce pays continue le travail commence par ses « illustres prédécesseurs »
Le peuple suit et vote.
Les Juifs ,l état Juif ,sont un point de détail.
Chez nous beaucoup ont la mémoire courte !
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Anne Hidalgo est prophète: notre doux pays est irréversiblement soumis au règne de la trottinette. C’est notre charte du politiquement correct.
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